universel FTSE TMX Canada, l’indice de référence canadien pour les titres à revenu fixe, a
progressé de 4,05 % au premier semestre.
● Le marché boursier canadien a réagi positivement aux indications que l’économie canadienne s’était
montrée plus vigoureuse que généralement prévu. L’effet négatif de la faiblesse des prix du pétrole
n’a été senti jusqu’à présent que dans les provinces productrices telles que l’Alberta. La croissance
économique au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique a été solide et en grande partie
attribuable à des politiques monétaires et budgétaires expansionnistes. Le repli du dollar canadien a
également eu un effet stimulateur. La reprise continue aux États-Unis a aussi favorisé les
exportateurs canadiens. Les prix du pétrole se sont redressés de plus de 84 % depuis leur creux du
début de l’année, stimulant la croissance de l'économie et atténuant les pressions sur les sociétés
énergétiques et les banques. Le prix de l'or a profité de l’affaiblissement du dollar américain, de la
baisse des taux d’intérêt et de la hausse de la demande de placements sûrs. Le métal jaune a ainsi
contribué au bond de 52,3 % enregistré par le secteur des matériaux. Les secteurs de l’énergie et de
la finance ont progressé respectivement de 19,3 %, et 5,1 %. Tous les autres secteurs ont aussi
inscrit des résultats positifs, exception faite de la santé et des technologies de l’information, ce qui a
permis à l’indice composé S&P/TSX de dégager un rendement total supérieur à 9,8 % à la fin du
premier semestre.
● Les inquiétudes suscitées par les dangers d’une récession et d’une déflation ont créé une boucle de
rétroaction aux effets négatifs entre les prix du pétrole et les cours boursiers. L’indice S&P 500 a
fléchi de plus de 10 % au cours des six premières semaines de l’année. Après coup, le marché
boursier américain y est allé d’un vigoureux redressement, porté par une hausse des prix du pétrole,
une politique monétaire toujours expansionniste, une accalmie dans la montée du dollar américain et
une stabilisation de l’économie chinoise. En juin, le Brexit a provoqué des perturbations à l’échelle
des marchés financiers mondiaux. La Bourse américaine a perdu plus de 5 % en deux jours. Une
accalmie a suivi les turbulences occasionnées par le vote sur le Brexit. Les actions américaines ont
regagné la majeure partie du terrain perdu dans les deux jours qui ont suivi le référendum au
Royaume-Uni. Les sociétés qui génèrent des bénéfices stables et qui versent des dividendes
satisfaisants ont vu leur cours s’apprécier dans un contexte où les taux obligataires reculaient à
l’échelle mondiale. À la fin juin, les secteurs des services de télécommunications et des services
publics ont tous deux grimpé d’environ 25 %. Celui de l’énergie a bien évidemment tiré profit de la
remontée des prix du pétrole pour inscrire un gain de plus de 16 %. L’indice de rendement total
S&P 500 a progressé de 3,84 % au premier semestre. Ce rendement s’établit toutefois à -2,40 %
une fois exprimé en dollars canadiens en raison de l’appréciation de cette monnaie.