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Conférence téléphonique sur les perspectives semestrielles de 2016 de
l’économie et des marchés
***Réservé aux courtiers/conseillers***
Vous trouverez ci-dessous un sommaire des opinions exprimées par Placements Empire Vie Inc. durant la conférence
téléphonique du 19
juillet
2016
.
Les investisseurs qui ont commencé à se replier vers les valeurs sûres au début de 2016 ne semblent pas
vouloir rebrousser chemin. Les taux obligataires ont atteint des creux records partout dans le monde, en
raison des craintes d’une détérioration des perspectives économiques mondiales et de l’incertitude sur les
marchés de capitaux causée par la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne (« Brexit »).
Les investisseurs semblent retrouver un intérêt pour les actions canadiennes après deux années difficiles
caractérisées par l’effondrement des prix des produits de base, une récession économique et un marché
boursier baissier au Canada. Les actions américaines se sont redressées et ont atteint un sommet record,
malgré le recul des bénéfices, la stagnation économique outremer, la chute des prix du pétrole, les taux
d’intérêt négatifs dans certains pays, la menace d’une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale et
les récentes turbulences liées au Brexit.
Nouvelles économiques et financières
Les obligations ont affiché des taux en dents de scie à cause de l’importante fluctuation des prix du
pétrole au cours des premiers mois de l’année. En mai, les taux obligataires canadiens ont été
inférieurs aux taux américains, tirés vers le haut par les spéculations entourant un relèvement
imminent des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Des données témoignant de la faiblesse de
l’économie canadienne et les incendies de Fort McMurray ont refroidi les attentes quant à la
croissance et à l’inflation en plus d’entraîner une montée des cours et une baisse des taux
obligataires. En juin, le résultat du référendum tenu au Royaume-Uni a surpris les marchés, qui
s’attendent maintenant que les banques centrales feront le nécessaire pour atténuer les
répercussions de cette décision. Les investisseurs ont acheté des obligations d’État, perçues
comme des valeurs refuge. Les taux obligataires ont plongé de par le monde et atteint des creux
records. À la fin juin, le nombre des obligations d’État mondiales à taux négatif avait gonflé et atteint
presque 12 G$ US. Les obligations canadiennes ont profité de cet accroissement. La courbe des
taux a fléchi et s’est aplatie pour le premier semestre de l’année. De plus, les écarts de taux se sont
resserrés, ce qui a contribué à augmenter l’avance des obligations provinciales et des obligations de
sociétés. Les obligations à rendement élevé ont été le secteur le plus performant. L’indice obligataire
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universel FTSE TMX Canada, l’indice de référence canadien pour les titres à revenu fixe, a
progressé de 4,05 % au premier semestre.
Le marché boursier canadien a réagi positivement aux indications que l’économie canadienne s’était
montrée plus vigoureuse que généralement prévu. L’effet négatif de la faiblesse des prix du pétrole
n’a été senti jusqu’à présent que dans les provinces productrices telles que l’Alberta. La croissance
économique au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique a été solide et en grande partie
attribuable à des politiques monétaires et budgétaires expansionnistes. Le repli du dollar canadien a
également eu un effet stimulateur. La reprise continue aux États-Unis a aussi favorisé les
exportateurs canadiens. Les prix du pétrole se sont redressés de plus de 84 % depuis leur creux du
début de l’année, stimulant la croissance de l'économie et atténuant les pressions sur les sociétés
énergétiques et les banques. Le prix de l'or a profité de l’affaiblissement du dollar américain, de la
baisse des taux d’intérêt et de la hausse de la demande de placements sûrs. Le métal jaune a ainsi
contribué au bond de 52,3 % enregistré par le secteur des matériaux. Les secteurs de l’énergie et de
la finance ont progressé respectivement de 19,3 %, et 5,1 %. Tous les autres secteurs ont aussi
inscrit des résultats positifs, exception faite de la santé et des technologies de l’information, ce qui a
permis à l’indice composé S&P/TSX de dégager un rendement total supérieur à 9,8 % à la fin du
premier semestre.
Les inquiétudes suscitées par les dangers d’une récession et d’une déflation ont créé une boucle de
rétroaction aux effets négatifs entre les prix du pétrole et les cours boursiers. L’indice S&P 500 a
fléchi de plus de 10 % au cours des six premières semaines de l’année. Après coup, le marché
boursier américain y est allé d’un vigoureux redressement, porté par une hausse des prix du pétrole,
une politique monétaire toujours expansionniste, une accalmie dans la montée du dollar américain et
une stabilisation de l’économie chinoise. En juin, le Brexit a provoqué des perturbations à l’échelle
des marchés financiers mondiaux. La Bourse américaine a perdu plus de 5 % en deux jours. Une
accalmie a suivi les turbulences occasionnées par le vote sur le Brexit. Les actions américaines ont
regagné la majeure partie du terrain perdu dans les deux jours qui ont suivi le référendum au
Royaume-Uni. Les sociétés qui génèrent des bénéfices stables et qui versent des dividendes
satisfaisants ont vu leur cours s’apprécier dans un contexte où les taux obligataires reculaient à
l’échelle mondiale. À la fin juin, les secteurs des services de télécommunications et des services
publics ont tous deux grimpé d’environ 25 %. Celui de l’énergie a bien évidemment tiré profit de la
remontée des prix du pétrole pour inscrire un gain de plus de 16 %. L’indice de rendement total
S&P 500 a progressé de 3,84 % au premier semestre. Ce rendement s’établit toutefois à -2,40 %
une fois exprimé en dollars canadiens en raison de l’appréciation de cette monnaie.
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Perspectives et positionnement des fonds
Le fait que les taux d’intérêt neutres mondiaux soient inférieurs à ceux observés avant la crise
financière contribue à maintenir la faiblesse des taux obligataires. Les politiques de taux d’intérêt
négatifs mises en œuvre par la Banque du Japon et la BCE ont été favorables aux titres du Trésor
américain et aux obligations gouvernementales canadiennes, qui proposent des taux de rendement
nettement supérieurs aux taux négatifs obtenus au Japon et en Europe. Notre scénario de base
prévoit que les taux obligataires demeureront faibles pour une longue période. Le vote favorable à
une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a augmenté les risques de baisses dans une
économie mondiale qui pâtit déjà. La Fed va probablement remettre à plus tard le relèvement de
taux anticipé pour juillet ou septembre. L’économie canadienne devrait se diriger vers une
contraction au deuxième trimestre en raison des incendies en Alberta et de la réticence continue des
entreprises quant aux investissements. La Banque du Canada ne fera fort probablement rien pour
modifier le statu quo avant que 2017 soit bien entamée. La conjoncture est favorable pour le marché
des titres à revenu fixe. Toutefois, les taux obligataires sont si faibles, voire négatifs, que les
rendements obligataires proviennent presque exclusivement des fluctuations des cours, et donc de
gains en capital. Lorsque, contre toute attente, les taux augmenteront et les prix chuteront, les
pertes pourraient se révéler considérables. La duration du portefeuille d’obligations est légèrement
plus courte que la duration neutre du fait de la surpondération des obligations de sociétés arrivant à
échéance dans cinq ans ou avant. Les obligations à rendement élevé comptent pour environ 5 %
des actifs. Les échéances des obligations de sociétés tendent à être à l’extrémité courte de la
courbe, tandis que celles des obligations provinciales et fédérales tendent à être à l’extrémité longue
de la courbe.
Bien que le brut WTI oscille entre 40 $ US et 60 $ US, certains signes semblent indiquer que les prix
du pétrole ont touché le fond du baril. On s’attend à ce que l’effet de la diminution des
investissements énergétiques s’estompe peu à peu. Des développements encourageants dans le
secteur de l’énergie vont probablement relâcher la pression exercée sur le bilan des banques qui y
participent et contribuer à la croissance de l’économie canadienne. Le marché boursier canadien est
évalué à sa juste valeur. Le cours des actions est dans l’ensemble représentatif de la valeur
intrinsèque des sociétés. En outre, les Bourses canadiennes présentent des signaux techniques
assez favorables. Les politiques monétaires et budgétaires expansionnistes sont favorables pour
l’économie canadienne. L’effet direct du Brexit sur l’économie et les marchés financiers du Canada
est assez limité. Les événements macroéconomiques qui pourraient avoir une incidence négative
sur l'économie canadienne incluent une intensification de la volatilité des prix du pétrole, un
affaiblissement de l’économie chinoise et l’incertitude à l’égard de la vigueur de l’économie
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américaine. La vigueur soutenue du marché canadien de l'habitation demeure un risque pour
l’économie du pays. Notre stratégie de placement continuera de mettre l’accent sur les sociétés de
grande qualité caractérisées par de solides bilans, des avantages concurrentiels durables, des
rendements de capitaux propres intéressants, des équipes de direction compétentes et, de l’avis du
gestionnaire, des valorisations raisonnables.
Les actions américaines ont atteint leur nouveau sommet plus d’un an après le précédent, enregist
en mai 2015. Cette montée des cours confirme notre opinion selon laquelle le marché boursier
américain est le plus résilient parmi ceux des pays développés. Nous croyons que les actions
américaines présentent les caractéristiques de protection contre les baisses les plus intéressantes
après la prise en compte de l’effet du change. Toutefois, les bénéfices des sociétés sont plombés
par la faible croissance économique mondiale et la vigueur du dollar américain, qui a pesé sur les
revenus étrangers des multinationales de premier ordre. La dégringolade des prix du pétrole a pe
lourdement sur les bénéfices enregistrés dans le secteur de l’énergie. Dans l’ensemble, les
bénéfices des sociétés n’ont pas été des plus inspirants. Or, certains signes laissent présager que
ces derniers sont sur le point de toucher un creux. Se négociant à environ 17 fois les bénéfices
prévisionnels, l’indice S&P 500 a atteint sa pleine valeur. Pour marquer d’autres avances notables et
justifier d’autres hausses des cours boursiers, les bénéfices des sociétés devront dorénavant
augmenter. La conjoncture est propice à un accroissement de la volatilité. Le gestionnaire a ajouté
des titres des secteurs défensifs du tabac et des boissons afin de tenter d’équilibrer les risques. Le
secteur de la finance recèle certaines occasions offrant de la valeur. Pour ses prochains gains, le
marché va fort probablement devoir compter sur un apport de ce secteur.
Ce document comprend de l’information prospective fondée sur l’opinion et les points de vue de Placements Empire Vie Inc. à la date indiquée et
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