L`angoisse et les troubles anxieux

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Journal des usagers
L’angoisse et
les troubles anxieux
Source: Centre de toxicomanie et de santé mentale
Mai 2012
Nous éprouvons tous de l’angoisse de temps à autre. Rares sont les
personnes qui passent une semaine sans éprouver de la tension causée
par l’angoisse ou qui n’ont pas l’impression, un jour ou l’autre, que
quelque chose va mal tourner. L’angoisse peut se manifester à l’occasion
d’un événement important, par exemple lors d’un examen ou d’une
entrevue d’emploi, ou lorsqu’on perçoit une menace ou un danger, par
exemple lorsqu’un bruit étrange interrompt le sommeil. Toutefois, en
règle générale, cette angoisse quotidienne se manifeste de façon
intermittente, elle est bénigne et ne dure pas longtemps, alors que
l’angoisse qu’éprouve une personne ayant un trouble anxieux survient
fréquemment, est plus intense et peut durer des
heures, voire des jours.
Malheureusement, les troubles anxieux sont
courants. Des recherches ont démontré que
jusqu’à un adulte sur quatre est aux prises avec un
trouble anxieux à un moment où à un autre de sa
vie et que une personne sur dix est susceptible
d’avoir eu un tel trouble au cours de l’année
écoulée. Les troubles anxieux sont les troubles de
santé mentale les plus courants chez les femmes et
se placent au deuxième rang, derrière les troubles liés à la consommation
d’alcool et d’autres drogues, chez les hommes. Les personnes ayant un
trouble anxieux peuvent avoir de la difficulté à travailler ou à étudier, à
accomplir les tâches quotidiennes et à avoir de bons rapports avec les
autres. De plus, dans bien des cas, ces troubles causent des difficultés
financières et de graves souffrances personnelles.
Bien des gens vivent avec un trouble anxieux pendant des années avant
que ce trouble ne soit diagnostiqué et traité. Les personnes qui pensent
avoir un trouble anxieux devraient consulter un professionnel de la santé
dans les plus brefs délais afin d’être traitées. Les troubles anxieux se
soignent. Si le traitement est administré dès l’apparition du trouble, cela
accroît les chances de rétablissement.
Les six principales catégories de troubles anxieux sont les suivantes :
phobies, trouble panique avec ou sans agoraphobie, trouble d’anxiété
généralisée, trouble obsessionnel-compulsif, trouble de stress aigu et
syndrome de stress posttraumatique (American Psychiatric Association
[APA], 2000). Bien que ces troubles soient différents les uns des autres à
certains égards, ils ont des points communs : une peur irrationnelle et
excessive ; un sentiment d’appréhension et une tension ; de la difficulté à
accomplir les tâches quotidiennes ou un sentiment de détresse à l’idée
d’accomplir ces tâches.
Comment l’angoisse nous affecte-t-elle ?
Chaque fois que la réaction de lutte ou de fuite se manifeste en raison
d’un danger, qu’il soit réel ou imaginaire, elle modifie la façon dont on
pense (symptômes cognitifs), la façon dont le corps réagit (symptômes
physiques) et la façon dont on agit (symptômes comportementaux).
L’ampleur de ces modifications varie d’une personne à l’autre et dépend
du contexte. Il ne faut pas oublier les points suivants : l’angoisse est
normale ; tous les organismes vivants en éprouvent ; l’angoisse est
nécessaire à la survie et à l’adaptation ; l’angoisse n’est ni mauvaise ni
dangereuse ; en règle générale, l’angoisse est de courte durée ; un niveau
faible ou modéré d’angoisse peut avoir un effet bénéfique sur la
performance.
Qu’est-ce qu’une angoisse normale ?
Il est normal et nécessaire d’éprouver une certaine angoisse ; elle
peut vous forcer à agir lorsque quelque chose vous inquiète et à
vous mettre à l’abri du danger. Dans certaines situations, l’angoisse
peut même être essentielle à la survie. Supposons par exemple que
vous êtes sur le bord d’une route et qu’une voiture fonce sur vous.
Vous reconnaîtriez immédiatement le danger, vous auriez peur et
vous vous déplaceriez pour éviter la voiture. Cette angoisse
normale, appelée réaction « de lutte ou de fuite », fait en sorte que
vous lutterez contre la situation dans laquelle vous vous trouvez ou
fuirez le danger.
Lorsque nous éprouvons un sentiment de danger ou que nous
avons l’impression que le danger est imminent, le cerveau
transmet un message au système nerveux, qui réagit en produisant
de l’adrénaline. Cet afflux d’adrénaline rend alerte, donne de
l’énergie et de la force, et prépare le corps à attaquer (lutte) ou à
quitter les lieux (fuite). Toutefois, il peut avoir des effets
secondaires désagréables comme la nervosité, la tension, les
étourdissements, les sueurs, les tremblements ou l’essoufflement.
Ces effets peuvent être inquiétants, mais ils ne sont pas dangereux
pour le corps et sont généralement de courte durée.
Quand l’angoisse devient-elle problématique ?
1. Nous éprouvons tous de l’angoisse un jour ou l’autre mais,
généralement, les symptômes disparaissent rapidement et ne
causent pas de problèmes. Toutefois, lorsque les symptômes
cognitifs, physiques et comportementaux de l’angoisse sont
persistants et graves et que l’angoisse provoque une détresse qui
nuit à la capacité de travailler ou d’étudier, de socialiser et
d’accomplir les tâches quotidiennes, il se peut que l’angoisse ne
soit pas normale.
Les symptômes d’angoisse suivants pourraient indiquer la présence
d’un trouble anxieux :
1. Pensées anxieuses (p. ex., « Je perds le contrôle »), prévisions
anxieuses (p. ex., « Je vais bafouiller et me retrouver dans une
situation embarrassante ») et croyances anxieuses (p. ex., « Seules
les personnes faibles sont anxieuses »).
2. Réactions physiques excessives compte tenu du contexte
anxieuses (p. ex., cœur qui bat très rapidement et difficulté à
respirer parce qu’on se trouve dans un centre commercial). Les
symptômes physiques de l’angoisse peuvent être confondus avec
ceux d’une maladie physique telle qu’une crise cardiaque.
3. Éviter les situations qui font peur (p. ex., prendre le volant), éviter
les activités qui procurent des sensations semblables à celles qu’on
ressent lorsqu’on est anxieux (p. ex., l’exercice), éviter certaines
situations de façon subtile (comportements qui ont pour but de
distraire quelqu’un, p. ex., parler plus quand on est anxieux) et
adopter des comportements axés sur la sécurité (habitudes qui
minimisent l’angoisse et procurent un sentiment de sécurité, p.
ex., toujours avoir un téléphone cellulaire à portée de la main pour
pouvoir demander de l’aide).
20 conseils
anti-stress
1. Aimez ce que vous faites, vous
l’apprécierez davantage et vous le
ferez mieux,
2. Inventoriez vos facteurs de stress.
Éliminez autant que possible tous
ceux qui sont contraignants et
frustrants inutilement.
3. Soyez vous-mêmes, ne cherchez pas
à plaire à tout le monde, c’est
IMPOSSIBLE.
4. Lâchez prise sur les choses qui sont
hors de votre contrôle pour éviter de
dépenser de l’énergie inutilement.
5. Faites-vous plaisir et pensez à vous.
6. Prenez le temps de faire le vide –
Éviter d’accumuler.
7. Extériorisez vos sentiments. Dites ce
que vous pensez, ce que vous
ressentez.
8. Changez votre discours intérieur et
éviter de ruminer.
9. Abordez les changements de vie
avec une attitude neutre ou positive.
10. Gardez-vous du temps pour vous
pendant lequel vous pouvez
pratiquer des techniques de
relaxation et de respiration tous les
jours.
11. Dédramatisez et évitez d’anticiper
les choses qui n’arriveront peut-être
pas.
12. Faites de l’exercice, dépensez votre
énergie.
13. Prenez le temps pour faire des
activités de loisir.
14. Régularisez votre vie. Ayez une
alimentation saine et dormez selon
vos besoins.
15. Gardez une attitude positive, tout
n’est pas la fin du monde.
16. Focusez sur les solutions au lieu des
problèmes.
17. Priorisez une chose à la fois.
18. Entretenez des relations saines et
enrichissantes.
19. Respectez vos limites et écoutez vos
besoins.
20. Prenez un peu de recul afin de faire
baisser la tension pour y voir plus
clair.
Source : Fascicule de l’atelier du groupe
l’Envol « Gestion du stress ».
TÉMOIGNAGE D’UN JOUEUR
Le jeu a détruit une partie de ma vie parce que j‘ai vécu dans un
monde « irréel »: j’ai outrepassé mes capacités physiques, mentales et
psychologiques. Vivre de stress, de mutisme, de peur, d’angoisse,
d’anxiété, de mensonges, de surdité et mêmes de pensées suicidaires.
Je me suis drogué, mutilé, moralement, mentalement et physiquement
par l’abus de café, de tabac, de repas inappropriés, de manque de
sommeil, de travail abusif; aucun équilibre.
Mes pensées n’étaient que pour le jeu mais j’osais me consoler en me comparant aux autres qui
étaient égaux ou pires que moi. Quelle tristesse! Le jeu n’est pas resté qu’un jeu mais une faillite
dans tous les domaines de ma vie dans un court laps de temps. Un manque réel de contrôle de mes
émotions. L’abus m’a amené graduellement des problèmes de santé, des engourdissements du bras
gauche, des doigts, des mains, des joues, des lèvres et surtout des serrements de poitrine, des
tremblements intérieurs. Mon corps venait de parler!
J’ai décidé de me rendre à l’évidence. Après une batterie de tests, le médecin a diagnostiqué un
petit AVC. Intérieurement, je savais que le jeu m’avait envahi. Merci, je n’ai pas eu de séquelles
majeures. Je me suis arrêté un moment et je me suis dit « Pourquoi? ». C’est alors que j’ai fait un
acte d’humilité et j’ai appelé en criant mon désarroi au plus profond de mon être, le besoin d’aide.
J’ai fait un choix : je meurs ou je vis. J’ai pris avec honnêteté le choix d’être aidé et retrouvé ma
dignité, ma santé.
J’accepte mes erreurs et j’assume les conséquences. Je ne peux pas changer le passé mais vivre le
présent en changeant les choses que je peux. Mes choix : la fuite ou la réalité, l’esclavage ou la
liberté. Alors, j’ai choisi la réalité, la liberté et l’équilibre.
Merci aux intervenants du Centre André-Boudreau
et spécialement à Brigitte qui est la clé de ma délivrance!
Source: G.B.
Voici un petit texte qui fait réfléchir…
On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s’être marié, après avoir eu un
enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre… Plus tard, on se sent frustré parce que nos enfants
ne sont pas encore assez grands et on pense que l’on sera mieux quand ils le seront. Puis, on se
frustre parce qu’ils sont adolescents et que c’est une étape difficile pour nous. On est alors
convaincu que l’on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on
possédera une meilleure voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances,
quand on sera à la retraite. La vérité est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que
le moment présent. Si ce n’est pas vrai, quand? Ta vie sera toujours pleine de défis à relever et de
projets à terminer. Il est préférable de l’admettre et de décider d’être heureux de toute façon.
Une de mes phrases favorites est d’Alfred D. Souza. Il a dit : « Pendant longtemps, j’ai pensé que
ma vie allait enfin commencer. La Vrai Vie! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin;
quelque chose qu’il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps passé, une dette
à payer. Et alors, là, la vie allait commencer! Jusqu’à ce que je me rende compte que ces obstacles
étaient justement MA VIE! »
Cette perspective m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas un chemin qui mène au Bonheur. Le
Bonheur Est un chemin. Ainsi, ramasse chaque moment que tu vis avec quelqu’un de spécial,
suffisamment spécial pour partager ton temps, et rappelle-toi que le temps n’attend pas.
Alors, arrête d’attendre de terminer l’école, qu’on augmente ton salaire, de perdre 10 livres, de te
marier, d’avoir des enfants, que tes enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir,
le dimanche matin, le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver, de mourir, pour décider qu’il n’y a pas
de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
Le Bonheur est une trajectoire et non un destin.
Alors, travaille comme si tu n’avais pas besoin d’argent, aime comme si jamais personne ne t’avait
fait souffrir. Et danse comme si personne ne te regardait.
Auteur Inconnu
Pizz
a: 1
2h à
13h
: 13
hà
14h
30
Film
DERNIÈRE RENCONTRE
de retour en septembre
Date : Lundi 28 MAI
910, rue Labelle,
Saint-Jérôme, salle 214
Réservation :450-432-1118 ou
sans frais 1 -888-345-1395
poste 253
Le
harcèlement!
Lieu: Centre André-Boudreau
910, rue Labelle, St-Jérôme, salle 214
Réservez au: 450-432-2228 poste 253 ou
sans frais au 1-888-345-1395
Dramatique :
Sébastien, mécanicien dans un
garage
de
cartier,
est
continuellement harcelé par son
collègue de travail.
Le chantage!
23 avril 2012
Ginette,
employée
dans
un
commerce de détail ne peut plus
supporter le harcèlement de sa
supérieure immédiate.
Problématique :
Le harcèlement moral est insidieux :
il se manifeste souvent sans témoin
et ne laisse pas de traces
apparentes. Il peut cependant
blesser à un niveau très profond.
C'est au travail qu'il se manifeste le
plus. À une époque où l'emploi est si
précaire, le harceleur a beau jeu. Il
peut exercer sa conduite abusive en
toute impunité, quitte à dégrader de
façon désastreuse le climat de
travail et atteindre la dignité
physique ou psychologique des
personnes qu'il a choisies pour cible.
Chroniques de la violence
ordinaire, 2003
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CAPSULE SANTÉ
Recette de Mamie
LES BOISSONS ÉNERGISANTES…
À première vue inoffensives, les boissons énergisantes sont de plus en
plus appréciées auprès de la population. En effet, les campagnes
publicitaires mettent l’emphase sur les avantages de ce type de
boisson; l’augmentation de l’éveil et de la vigilance qui contribuerait
au regain d’énergie pendant un certain laps de temps. Affirmer que
ces boissons sont bonnes pour la santé serait mentir puisqu’il y a une
quantité excessive de caféine et de sucre dans ces dernières ;
cependant, si la consommation est retenue, il n’y a pas de danger. Un
maximum de deux canettes par jour est recommandé par Santé
Canada.
Par contre, la surconsommation de ces boissons et le mélange de
celles-ci avec de l’alcool peuvent générer des effets nocifs sur le corps
humain. En effet, les boissons énergisantes peuvent dissimuler l’état
d’ébriété et l’alcool peut engendrer une déshydratation. Ces boissons
sont devenues populaires dans les boîtes de nuit, les bars et les clubs.
Les gens en consomment pour conserver leur énergie en période
d'activité physique intense ou pour étancher leur soif après un
exercice. Toutefois, plutôt que de réhydrater le corps, elles peuvent
avoir l'effet inverse : les symptômes qui peuvent être ressentis dans
ces cas sont des nausées et vomissement, une augmentation de la
fréquence cardiaque, des maux de tête, de la fatigue, une
température corporelle élevée, etc.
Saviez-vous que vous pouvez devenir dépendant de ce genre de
boissons et même devoir procéder à un sevrage lors de l’arrêt de la
consommation? La caféine, comme l’alcool et la nicotine, peut
provoquer une dépendance. Voici les symptômes ressentis lors d’un
sevrage aux boissons énergisantes : anxiété, nausées, maux de tête,
irritabilité, somnolence, étourdissement, etc.
Finalement, lorsque la soif se fait sentir après un exercice physique ou
si vous avez simplement envie de vous désaltérer, rien ne remplace
un bon verre d’eau. À votre santé !
Claudine Desrosiers, infirmière
Source : www.santecanada.ca
Pour rejoindre le commissaire aux plaintes
et à la qualité des services
M. Hubert Côté au 450-432-1118
ou 1-888-345-1395, poste 299
[email protected]
Pour rejoindre le Comité des usagers,
communiquez au 450-432-3788
Côtelettes de porc au four avec sauce
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 60 minutes
Portions : 6
6 côtelettes de porc désossées
1 oignon en dés
1 tasse (250 ml) de cassonade
1 tasse (250 ml) de ketchup
1 c. à soupe (15 ml) de vinaigre blanc
3 gouttes de Tabasco
1 gousse d’ail hachée
Un peu de beurre pour la cuisson
Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).
Dans un poêlon, fondre le beurre. Cuire les côtelettes de porc jusqu’à
ce qu’elles perdent leur couleur rosée. Déposer dans un grand plat
avec couvercle allant au four. Réserver.
Dans un bol, mélanger tous les autres ingrédients ensemble. Verser sur
les côtelettes de porc.
Cuire au four, couvert, à 350 °F (180 °C) jusqu’à tendreté désirée, soit
environ 1 heure.
Mamie
Tirer du site internet : www.recettes.qc.ca
Oyé! Oyé!
Le Clairon prend un virage techno.
Disponible sur le site web du Centre André-Boudreau
à partir de juin!
www.dependancelaurentides.com
Pour continuer à recevoir une copie papier,
veuillez téléphoner au 450.432.1858 ou
sans frais au 1-888-345-1395 poste 220
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