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Motivations et prérequis : Ce document est une première approche
dans l’étude de l’équation de Klein-Gordon et de Dirac. On y traite les im-
plications les plus directes de ces deux équations et on interprète physique-
ment ce qu’on trouve. La structure a été pensée de telle sorte qu’on utilise
des résultats déjà démontrés, connus, ou dont la démonstration a été ac-
ceptée précédemment, ce qui évite de devoir jongler entre plusieurs parties.
Par contre, les équations de Klein-Gordon et de Dirac sont posées sans au-
cune argumentation physique, et le lecteur est renvoyé à [1] ou [6] pour
comprendre les arguments qui ont poussé à poser ces équations. Notons en-
fin que les étapes de calculs ne sont pas toujours explicitées, mais que les
grandes lignes du raisonnement sont toujours mentionnées.
En ce qui concerne les prérequis, on suppose que la mécanique quan-
tique non relativiste de base est connue. Des résultats concernant l’atome
d’hydrogène seront utilisés sans démonstration. On utilise également des
résultats sur le groupe de Lorentz et la théorie des groupes. Le formulation
covariante de la physique doit aussi être connue. Par simplicité et pour évi-
ter la lourdeur des équations, le système d’unité est le système naturel, i.e.
ħ= c=1.
Notation : On utilise les matrices σide Pauli dont les définitions sont
σ1=µ0 1
1 0¶σ2=µ0−i
i0¶σ3=µ1 0
0−1¶.
Le quadri-gradient est défini par
∂µ=(∂t,~
∇)
et le quadri-opérateur d’impulsion est
pµ=i∂µ.
Ainsi l’opérateur d’impulsion s’écrit
~
p=−i~
∇.
On note le quadrivecteur d’onde kµpar
kµ=(E,~
k)
où Eest l’énergie et~
kle vecteur d’onde. Lorsque l’on écrit ~
a, on fait référence
à un vecteur
~
a=(a1,a2,a3).
Quand on utilise la métrique de Minkowski, on prend la convention
ηµν =diag(1,−1,−1,−1).
Daniel FARQUET EPFL - Physique