Les modalités évolutives des épisodes psychotiques aigus chez l

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Journal de pédiatrie et de puériculture (2012) 25, 214—219
Disponible en ligne sur
www.sciencedirect.com
POINT DE VUE DU PSY
Les modalités évolutives des épisodes psychotiques
aigus chez l’adolescent
Forms of evolution of intense psychotic episodes in adolescents
N. Boussaid ∗, I. Hadjkacem , H. Ayadi ,
K.H. Khemakhem , A. Walha , Y. Moalla , F. Ghribi
Service de pédopsychiatrie, CHU Hédi-Chaker, 3029, Sfax, Tunisie
Reçu le 13 mars 2012 ; accepté le 19 avril 2012
MOTS CLÉS
Adolescence ;
Évolution facteurs
prédictifs ;
Schizophrénie ;
Troubles bipolaires ;
Troubles
psychotiques aigus
KEYWORDS
Acute psychotic
disorders;
Adolescence;
Bipolar disorder;
Course;
Predictors;
Schizophrenia
Résumé L’objectif de ce travail était de déterminer le profil évolutif des troubles psychotiques aigus chez 34 adolescents ayant présenté un premier épisode psychotique et d’identifier
des facteurs qui pourraient influencer cette évolution. Certains facteurs ont été associés à
une évolution plus fréquente vers la schizophrénie, tels que le sexe masculin, le début progressif, l’absence de facteur déclenchant, la personnalité prémorbide schizoïde, ainsi que les
antécédents de schizophrénie dans la famille.
© 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Summary The objectives of the present study are to determine the evolutionary profile of
intense psychotic disorders in adolescents and to identify the factors, which could influence
this evolution. Some factors are associated with the evolution to schizophrenia. Among these
factors, we can mention male gender, progressive beginning without a precipitating factor,
premorbid schizoid personality and the history of schizophrenia in the family.
© 2012 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
∗
Auteur correspondant.
Adresses e-mail : dream me [email protected] (N. Boussaid), [email protected] (I. Hadjkacem), [email protected]
(H. Ayadi), [email protected] (K.H. Khemakhem), [email protected] (A. Walha), [email protected] (Y. Moalla),
[email protected] (F. Ghribi).
0987-7983/$ — see front matter © 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
http://dx.doi.org/10.1016/j.jpp.2012.04.007
Les modalités évolutives des épisodes psychotiques aigus chez l’adolescent
Introduction
Il est communément admis que l’adolescence, période
de changement et de remaniement des conditions
d’homéostasie psychique, constitue un terrain propice à
l’expression de divers troubles psychiatriques au sein desquels les psychoses aiguës conservent une place à part. C’est
dans la perspective d’une détection précoce de la schizophrénie que l’attention croissante est portée ces dernières
années à l’étude des psychoses aiguës de l’adolescent. Ces
troubles soulèvent l’importance de leur devenir et de leur
évolution. S’agit-il d’« une folie d’instance » ou d’« une folie
d’existence » ? [1]. À l’heure actuelle, il est difficile de
déterminer quelles seront les suites d’un premier accès et,
plus précisément, s’il s’agit d’un mode d’entrée à la schizophrénie, d’un trouble de l’humeur ou d’un épisode sans
lendemain. L’objectif de la présente étude était de déterminer le profil évolutif des troubles psychotiques aigus chez
les adolescents et d’identifier des facteurs qui pourraient
influencer cette évolution.
Population et méthodes
Type et population d’étude
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique
portant sur les adolescents, âgés entre 12 et 20 ans, ayant
été hospitalisés au moins une fois en pédopsychiatrie au
cours de la période s’étalant du 2005 jusqu’au 2009.
Ont été inclus dans cette étude, les patients chez lesquels nous avons porté comme diagnostic initial un trouble
psychotique bref ou un trouble schizophréniforme, en se
référant aux critères du DSM-IV TR (qu’on fait correspondre
aux psychoses aiguës selon la classification française) et qui
ont bénéficié d’un suivi supérieur à six mois.
Nous avons colligé 34 cas qu’on a répartis en trois groupes
selon les modalités évolutives (guérison, schizophrénie,
trouble bipolaire [TBP]) et nous les avons comparés en fonction des différents facteurs pouvant influencer l’évolution.
Analyse des données et méthode statistique
La saisie des données était effectuée à l’aide du logiciel d’épidémiologie et de statistique « SPSS 17 ». Les
Figure 1.
215
comparaisons entre groupes ont été réalisées à l’aide de
test du « Chi2 ». Le niveau de significativité a été fixé à une
probabilité p inférieure à 0,05.
Critiques et limites de la méthode
Notre étude présente certes des limites sur le plan méthodologique.
Compte tenu du caractère rétrospectif de l’évaluation,
les renseignements n’ont pas pu être recueillis qu’à partir
des données disponibles dans les dossiers cliniques.
Par ailleurs, la nature de la population étudiée —–
exclusivement les patients hospitalisés —– et les critères
diagnostiques retenus (DSM-IV TR) ont concouru à limiter
la taille de l’échantillon de notre étude. De plus, certains
adolescents ont été perdus de vus après l’hospitalisation et
ont été, de ce fait, exclus de cette étude.
Quoi qu’il en soit, notre étude apparaît cependant tout
à fait comparable à d’autres travaux publiés sur ce sujet,
tant dans son aspect général qu’en ce qui concerne la taille
de l’échantillon étudié.
Résultats
Modalités évolutives des troubles
psychotiques aigus
Parmi les adolescents ayant présenté un épisode psychotique aigu, 17 (soit 50 %) ont évolué vers la schizophrénie,
dix (soit 29,5 %) vers un TBP, six (soit 17,6 %) vers la guérison
alors qu’un patient a été perdu de vue (Fig. 1).
Facteurs influençant l’évolution des psychoses
aiguës
Le sexe
Les données du sexe sont présentes dans le Tableau 1.
L’existence de facteur déclenchant
Un facteur déclenchant a été noté dans 39,3 % des cas (soit
dans 13 cas) (Fig. 2).
Il s’agissait de décès d’un membre de la famille dans un
cas, de séparation des parents dans deux cas, de conflits
Évolution après le premier accès psychotique aigu (total de 34 cas).
216
N. Boussaid et al.
Tableau 1
Modalités évolutives en fonction du sexe (total de 33 cas).
Trouble
Sexe
Trouble bipolaire (%)
Schizophrénie (%)
Guérison (%)
Significativité (p)
Masculin
Féminin
40
60
64,70
35,29
50
50
0,3 7 NS
Figure 2.
Évolution en fonction de l’existence d’un facteur déclenchant (total de 33 cas).
avec les camarades dans trois cas, d’abus physique dans un
cas, d’exposition prolongée au soleil dans un cas.
Les épisodes étaient déclenchés par un événement heureux dans un cas (fête) et suite à un échec scolaire dans
quatre cas.
Le mode de début du trouble
Le mode de début du trouble est présenté dans le Tableau 2.
Les antécédents familiaux psychiatriques
Les antécédents familiaux psychiatriques sont illustrés sur
la Fig. 3.
L’existence d’un caractère prémorbide de type
schizoïde
Une personnalité prémorbide de type schizoïde a été retrouvée dans 35,29 % des cas. Parmi ces derniers, 81 % ont évolué
vers la schizophrénie et 19 % vers un trouble bipolaire. Cette
différence était statistiquement non significative (p = 0,4).
Évolution en fonction de la symptomatologie
initiale
L’évolution en fonction de la symptomatologie initiale est
présente dans le Tableau 3.
Discussion
Les modalités évolutives
Dans la présente étude, l’évolution des épisodes psychotiques s’est faite vers la schizophrénie dans 50 % des cas et
vers un trouble bipolaire dans 29,5 % des cas.
Des résultats proches de ceux de notre étude ont été
trouvés par Bouden et al. [2]. En effet, dans leur étude sur
le devenir à sept ans de 21 patients âgés de 12 à 17 ans ayant
présenté un premier épisode psychotique, les auteurs ont
observé une évolution d’allure chronique vers la schizophrénie dans 61,9 % des cas et vers un trouble de l’humeur dans
38,1 % des cas.
Laboucarie [3] a fait le suivi de 200 sujets âgés de 15 à
25 ans atteints de psychose aiguë, durant une période de
huit à 14 ans. Il a constaté une guérison dans 40 % des cas,
une évolution vers une schizophrénie dans 15 % des cas et
vers un trouble bipolaire dans 30 % des cas.
Jusqu’à ce jour, certains auteurs confondent « premier
épisode psychotique » et « premier épisode schizophrénique », fermant toute possibilité à une autre évolution que
celle du déficit et de la chronicité [4].
Pour d’autres, les perturbations thymiques presque
constantes lors des troubles psychotiques aigus rendent
la certitude diagnostique difficile entre bouffée délirante
aiguë (BDA) et trouble bipolaire. Ce qui a amené certains
auteurs à conclure que ces psychoses aiguës ne sont que des
épisodes dysthymiques non diagnostiqués [5].
En effet, plusieurs auteurs ont montré que l’instabilité du
premier diagnostic est fréquente à l’adolescence du fait de
la cooccurrence de symptômes psychotiques et thymiques
qui est élevée à cette période de vie, source d’erreurs diagnostiques [4,5].
Classiquement, les trois modalités évolutives décrites
sont soit un épisode unique (environ un tiers des cas), soit
une forme cyclique ou périodique, soit une psychose chronique.
Les études actuelles montrent que l’évolution des psychoses aiguës se fait schématiquement vers la résolution
complète dans 25 % des cas, vers des récidives à plus ou
moins long terme dans 25 % des cas, chaque accès ayant
la même valeur qu’un épisode unique et vers une psychose
Les modalités évolutives des épisodes psychotiques aigus chez l’adolescent
Tableau 2
217
Répartition selon le mode de début des troubles (total de 33 cas).
Trouble
Mode de début
Trouble bipolaire (%)
Schizophrénie (%)
Guérison (%)
Significativité (p)
Début aigu
Début progressif
90
10
17,67
82,33
83,33
16,66
S (0,001)
S (0,001)
Figure 3.
Répartition selon le type d’antécédents familiaux psychiatriques (total de 33 cas).
chronique dans 50 % des cas [6]. Il s’agit dans ce cas de schizophrénie dans un tiers des cas, de psychoses chroniques
non schizophréniques à début plus tardif dans un tiers de
cas et de trouble bipolaire dans le tiers restant [6].
Facteurs influençant l’évolution des troubles
psychotiques aigus à l’adolescence
Le sexe
L’évolution des psychoses aiguës vers la schizophrénie a été
plus observée chez les adolescents de sexe masculin (64,70 %
contre 35,29 % dans les troubles bipolaires).
Les études montrent le plus souvent, une prépondérance
de la schizophrénie chez les garçons [1,7]. Selon une métaanalyse réalisée par Aleman et al. [8] portant sur 49 études,
l’incidence de la schizophrénie semble augmentée chez
l’homme. Ces auteurs ont émis comme hypothèse le fait
que les estrogènes possèdent une action neuromodulatrice
sur le système dopaminergique pouvant protéger contre la
schizophrénie [8].
Tableau 3
L’existence d’un facteur déclenchant
L’existence d’un facteur déclenchant a été plus fréquemment retrouvée en cas d’évolution vers un TBP (70 % contre
66,6 % et 11,76 % respectivement en cas d’évolution vers la
guérison et vers la schizophrénie). Cette différence était
statistiquement significative (p = 0,02).
Divers auteurs ont cherché à identifier ces facteurs précipitants, dont la présence a une valeur de bon pronostic
conférant ainsi à certains épisodes aigus une dimension réactionnelle [5]. Cependant, d’autres auteurs s’accordent à
dire que la présence d’un facteur déclenchant est sans relation avec le pronostic et que la famille met souvent en avant
un événement traumatisant externe éventuellement minime
comme facteur déclenchant qui a un effet déculpabilisant
pour le parent [9].
Dans leur étude sur les psychoses délirantes aigus,
Weibel et Metzger [5] citent quelques facteurs déclenchants, tels que les changements de mode ou de cadre
de vie, les effets de rencontre, les atteintes au corps,
les états d’épuisement, les expériences de pertes et
Évolution des troubles psychotiques en fonction de la symptomatologie initiale (total de 33 cas).
Trouble
Éléments confusionnels
Éléments thymiques positifs
Élément thymiques négatifs
Automatisme mental
Hallucinations
Délire
Désorganisation de la pensée
Trouble bipolaire
Schizophrénie
Guérison
Significativité (p)
6
15,1
6
3
24,2
24,2
9
3
3
9
23,5
9
30,3
21,2
6
9
6
0
15,1
12,1
9
NS
S**
NS
S*
S*
NS
NS
(0,2)
(0,01)
(0,7)
(0,02)
(0,01)
(0,05)
(0,5)
218
de séparations et les problèmes relationnels et affectifs.
Le mode de début
Dans cette étude, un début aigu a été plus fréquemment
observé chez les patients ayant évolué vers un trouble bipolaire avec une différence hautement significative sur le plan
statistique.
Selon Metzger [10], Le début brutal des troubles psychotiques constitue l’un des éléments prédictifs d’une évolution
vers un trouble bipolaire.
Le début progressif des troubles a été plus fréquemment noté en cas d’évolution vers la schizophrénie (82,33 %
contre 10 % en cas d’évolution vers un trouble bipolaire),
ce qui rejoint les données de la littérature. En effet, Delamillieure et al. [7] soulignent qu’un début progressif du
trouble psychotique chez un adolescent de sexe masculin
est associé à un pronostic défavorable. De même, plusieurs
auteurs rapportent que les symptômes schizophréniques à
l’adolescence émergent habituellement de façon insidieuse
[9,11,12].
Les antécédents familiaux
Des antécédents familiaux de schizophrénie ont été fréquemment notés en cas d’évolution vers une schizophrénie
(27,2 % contre l’absence de tels antécédents en cas
d’évolution vers un TBP) avec une corrélation statistiquement significative (p = 0,02).
Il est classiquement admis que les antécédents familiaux
de schizophrénie sont associés à une chronicisation sous le
mode schizophrénique [1,2]. Ainsi, les études génétiques
familiales descendantes montrent que la prévalence de la
schizophrénie se situe entre 3,5 % et 8 % chez les enfants
dont l’un des parents est atteint de schizophrène, alors
qu’elle est de 1 % dans la population générale. Quant aux
enfants dont les deux parents sont atteints de schizophrénie, le risque de présenter une schizophrénie varie de 17 %
à 36 % selon les études [12].
En ce qui concerne les antécédents familiaux de TBP,
ceux-ci ont été plus fréquents en cas d’évolution bipolaire
(21,2 % contre 6,06 % en cas d’évolution vers une schizophrénie) sans que cette différence soit significative.
Selon Pavuluri et al. [13], le diagnostic de trouble bipolaire est 15 fois plus fréquent en cas de présence d’ATCDS
de trouble de l’humeur dans la famille.
Ces constatations suggèrent que les troubles bipolaires
à début précoce ainsi que la schizophrénie ont en commun
une composante génétique particulièrement forte [10].
Symptomatologie initiale et caractère prémorbide
Nos résultats concernant l’existence plus fréquente d’une
personnalité schizoïde chez les adolescents ayant évolué
vers la schizophrénie que chez ceux ayant évolué vers le
TBP sont proches de ceux de la littérature [10,14].
Pour Metzger [10], la personnalité schizoïde peut préexister à une évolution schizophrénique.
Selon Weibel et Metzger [5], le niveau d’adaptation
prémorbide négatif et l’importance de l’altération du fonctionnement social après le premier épisode psychotique
apparaissent comme les facteurs pronostiques d’une évolution schizophrénique les plus constants.
N. Boussaid et al.
Dans la présente étude, la présence d’éléments thymiques a été corrélée à une évolution vers un TBP (15,1 %
contre 3 % en cas d’évolution vers une schizophrénie,
p = 0,01). Ces résultats rejoignent ceux de la littérature. En
effet, de nombreux auteurs s’accordent pour dire qu’une
symptomatologie incluant des éléments thymiques dans le
cadre d’une psychose aigue est un élément de bon pronostic
[6,15].
Parmi les éléments prédictifs d’une évolution vers les
TBP, Bouden et al. [2] trouvent un fonctionnement prémorbide sans particularités et la présence de logorrhée, de
fuites des idées voire d’excitation de l’humeur au cours des
épisodes psychotiques.
Nos résultats concernant la fréquence plus élevée
d’automatisme mental chez les adolescents ayant évolué
vers un trouble schizophrénique (23,5 % contre 3 % en cas
d’évolution vers un TBP) concordent avec ceux de la littérature.
Conclusion
L’évolution, à long terme, d’un accès psychotique à
l’adolescence demeure imprévisible. À travers notre étude
se dégagent, cependant, certains facteurs associés à une
chronicisation schizophrénique, tels que le sexe masculin,
le début progressif sans facteur déclenchant, la pauvreté
des contacts sociaux, la mauvaise adaptation prémorbide, la
personnalité prémorbide schizoïde ainsi que les antécédents
de schizophrénie dans la famille.
Dans cette perspective, il est nécessaire, de s’attacher à
reconnaître, le plus précocement possible, les signes annonciateurs d’une évolution défavorable.
Cette reconnaissance précoce a pour but de mettre en
place des stratégies thérapeutiques adéquates, notamment
l’a prescription d’un antipsychotique permettant de limiter
les conséquences néfastes qui sont corrélées à la durée de
la période au cours de la quelle le malade est non ou mal
pris en charge. Ce repérage est essentiel quand on sait que la
durée de psychose non traitée pourrait être un des éléments
pronostiques.
Déclaration d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en
relation avec cet article.
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