RES SAS Elts d`information suite à avis A E

publicité
03368-001060
Recommandation : « L’autorité environnementale recommande (…) de présenter de façon plus claire les
différentes aires d’études et notamment les spécificités de l'aire considérée pour le diagnostic faune-flore,
par exemple sous la forme d'une cartographie »
Trois aires d’étude ont été définies : aire d’étude rapprochée aire d’étude intermédiaire et aire d’étude
éloignée. La définition des caractéristiques de chaque aire d’étude est présentée en Volume 4, page 25.
L’aire d’étude rapprochée (AER) est identique pour l’ensemble des thématiques étudiées. Les aires d’étude
intermédiaire et éloignée sont identiques pour l’ensemble des thèmes à l’exception du thème Milieu Naturel.
Ainsi, pour le Milieu Naturel (Patrimoine naturel et faune et flore) l’aire d’étude intermédiaire est différente,
elle a pour objet d’étendre les prospections sur les secteurs périphériques à l’AER notamment en ce qui
concerne l’avifaune et les chiroptères.
En ce qui concerne l’aire d’étude éloignée du thème Milieu Naturel, un rayon de 20 km autour de l’AER est
étudié. Cette aire d’étude éloignée a pour objectif d’analyse les éventuels impacts du projet sur les zonages
réglementaires et zonages d’inventaires (ZSC, ZPS, APPB, ZNIEFF, etc.) et de comprendre le
fonctionnement du secteur à une échelle plus macroscopique (SRE, SRCE, etc.).
La définition des aires d’étude intermédiaire et éloignée du thème Milieu Naturel est présentée en Volume 7,
expertise écologique, p.8.
Afin de faciliter la compréhension, un tableau de synthèse a été réalisé au Volume 4, page 25.
Ainsi, pour chaque thème, on connaît l’aire d’étude concernée, et il est mentionné pour le thème Milieu
Naturel (Patrimoine naturel et Faune et flore) que les aires d’étude intermédiaire et éloignée sont différentes.
Extrait de l’étude d’impact – volume 4, p.25 La carte ci‐après a été produite en complément afin de visualiser l’ensemble des aires d’étude. 3
³
Aire d'étude rapprochée
Aire d'étude Paysage
Aire d'étude intermédiaire
Aire d'étude éloignée
Aire d'étude milieu Naturel
Aire d'étude intermédiaire
Aire d'étude éloignée
O ise
(
60)
Val
d ’O ise
(
95)
Y ve l
ine s
(
78)
Me use
(
55)
Aisne
(
02)
Marne
(
51)
Se ine StDe nis
Paris
(
93)
(
75)
e tMarne
Val
d eMarne Se ine (
77)
(
94)
Essonne
(
91)
ECHELLE
0
OBJECTIF
Aube
(
10)
1:
175 000
1,
75
3,
5
PR ELI
MI
NAR Y
NOM DU PROJET
CE PLAN EST LA
PROPRIETE
D'EOLE-RES S.A.
TOUTE REPRODUCTION
SANS AUTORISATION
EST INTERDITE
7
Me use
(
55)
Haute Marne
(
52)
Km
FORMAT
A3
COORDS
L93
Le s Cl
ose aux
"
LAFO NTAI
NE"
330R UEDU MO UR ELET
Z.
I
.DECO UR TI
NE
84000AVI
GNO N,FR ANCE
TEL +33 (
0)4 32 76 03 00
FAX +33 (
0)4 32 76 03 01
03368-001060
Recommandation : « L’autorité environnementale recommande (…) d'approfondir l'analyse de l'articulation
avec le schéma régional de cohérence écologique (SRCE).
Au droit de l’aire d’étude rapprochée, l’absence de corridor de prairies, friches et dépendances vertes est
justifié à plusieurs reprises :


Volume 4, p49 : « malgré la présence de corridors de biodiversité à proximité, il s’avère que l’aire
d’étude se place majoritairement au sein d’espaces cultivés ne comportant aucune continuité
écologique ni réservoir de biodiversité. »
Volume 7, expertise écologique, p16 : « Le projet éolien circonscrit à la plaine agricole n’a pas
d’interaction directe avec les continuités identifiées »
En effet, comme cela est présenté dans le Volume 4, p51, l’Aire d’Etude Rapprochée (AER) est
pratiquement exclusivement composée de cultures : « Cette faible diversité floristique peut s’expliquer par la
présence d’un habitat occupé majoritairement (à 98%) par des cultures ». Dans ce contexte de cultures
intensives, aucune prairie n’est présente dans l’AER, et la flore est pauvre et peu diversifiée. Ces éléments
permettent de conclure avec certitude sur l’absence de corridor de prairies, friches et dépendances vertes
au sein de l’AER.
Recommandation : « L’autorité environnementale recommande (…) de préciser la profondeur de la nappe
au droit du site sur la base de sondages piézométriques
Comme il est mentionné à la page 178 de l’étude d’impact (volume 4), RES a prévu, dans le cadre des
études géotechniques spécifiques à la préparation du chantier, de réaliser des relevés piézométriques qui
permettront de définir le type de fondation approprié afin d’assurer la stabilité des éoliennes en cas de
remontée de nappe. Les résultats de ces sondages pourront être communiqués aux services de l’Etat.
Remarque : « Trois zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 15 et
une ZNIEFF de type 116 sont recensées dans un rayon de 10 kilomètres autour du site. L'étude d'impact
souligne que certaines présentent un intérêt pour l'avifaune, et pourraient avoir un lien fonctionnel avec le
site du projet. »
Comme cela est mentionné en Volume 4, expertise écologique, p13 : « les sites les plus proches de l’aire
d’étude rapprochée retenus au titre des différents « labels » (Natura 2000, ZNIEFF, ENS), ont été
répertoriés principalement pour leurs enjeux liés aux zones humides (cours d’eau, prairie, mégaphorbiaie).
La zone d’implantation potentielle se localise au sein d’un espace agricole déconnecté d’habitats similaires.
Par conséquent, les liens fonctionnels entre ces espaces répertoriés et la zone d’implantation potentielle
sont limités. »
La ZNIEFF la plus proche « ZNIEFF de type II (FR110020149) Basse Vallée de l’Aubetin » est située à 3,3
km et présente un intérêt piscicole, floristique et avifaunistique. Les oiseaux recensés sont la Pie-grièche
écorcheur, la Bergeronnette des ruisseaux et le Martin-Pêcheur (Volume 4, p46 ; Volume 7, expertise
écologique, p12). Les milieux de grandes cultures telles que l’AER ne sont pas des milieux propices à la
reproduction de ces espèces. Cela est confirmé en Volume 7, expertise écologique Annexe 5 p125, qui
dresse la liste des 67 espèces nicheuses dans l’AER et dans l’AEI. Ces 3 espèces n’y figurent pas. La seule
espèce contactée à une seule reprise (le 6/03/15) est la Bergeronnette des ruisseaux, en migration. Ainsi,
son lien fonctionnel avec l’AER est extrêmement réduit car les milieux qui la composent (cultures) ne sont
pas ceux propices à l’alimentation ou à la reproduction de cette espèce.
5
03368-001060
Les 3 ZNIEFF de type I, présentent des intérêts essentiellement piscicoles (Ru de Piétrée (FR110020135)),
floristiques (Vallée du Ru de Couru (FR110020136)) ou des enjeux identiques avec la ZNIEFF de type II
précédemment citée (Boisements et prairies de Pressoucy et Maison-Meunier (FR110020127)). Ainsi, le lien
fonctionnel des ces ZNIEFF en est d’autant plus réduit (Volume 4, p46 ; Volume 7, expertise écologique,
p12).
Recommandation : « L’autorité environnementale encourage (…) le pétitionnaire à proposer un phasage
du chantier permettant de maintenir autant que possible l’accès aux parcelles et l’activité agricole.
Le chantier sera interdit au public mais autorisé aux riverains, c’est-à-dire aux exploitants des parcelles. Les
espaces chantier sont indiqués sur le tableau des emprises et volumes page 24 de l’étude d’impact
(volume 4) ainsi que dans plusieurs plans de l’étude d’impact notamment page 39 du résumé non
technique (volume 4). RES s’assure, tout au long du chantier, de permettre cet accès aux exploitants afin
que ceux-ci puissent poursuivre leurs activités.
Recommandation : « Les matériaux non réutilisés seront évacués vers un centre de traitement adapté.
L'autorité environnementale souligne qu'il conviendra que ces terres ne soient pas épandues sur les
surfaces agricoles, ce qui pourrait entraîner une baisse de la fertilité des sols. »
RES confirme que les matériaux non réutilisés seront évacués vers un centre de traitement adapté. Seules
les terres végétales peuvent être récupérées et épandues avec l’accord des exploitants des parcelles
alentours.
6
Téléchargement