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Recommandation : « L’autorité environnementale recommande (…) d'approfondir l'analyse de l'articulation
avec le schéma régional de cohérence écologique (SRCE).
Au droit de l’aire d’étude rapprochée, l’absence de corridor de prairies, friches et dépendances vertes est
justifié à plusieurs reprises :
Volume 4, p49 : « malgré la présence de corridors de biodiversité à proximité, il s’avère que l’aire
d’étude se place majoritairement au sein d’espaces cultivés ne comportant aucune continuité
écologique ni réservoir de biodiversité. »
Volume 7, expertise écologique, p16 : « Le projet éolien circonscrit à la plaine agricole n’a pas
d’interaction directe avec les continuités identifiées »
En effet, comme cela est présenté dans le Volume 4, p51, l’Aire d’Etude Rapprochée (AER) est
pratiquement exclusivement composée de cultures : « Cette faible diversité floristique peut s’expliquer par la
présence d’un habitat occupé majoritairement (à 98%) par des cultures ». Dans ce contexte de cultures
intensives, aucune prairie n’est présente dans l’AER, et la flore est pauvre et peu diversifiée. Ces éléments
permettent de conclure avec certitude sur l’absence de corridor de prairies, friches et dépendances vertes
au sein de l’AER.
Recommandation : « L’autorité environnementale recommande (…) de préciser la profondeur de la nappe
au droit du site sur la base de sondages piézométriques
Comme il est mentionné à la page 178 de l’étude d’impact (volume 4), RES a prévu, dans le cadre des
études géotechniques spécifiques à la préparation du chantier, de réaliser des relevés piézométriques qui
permettront de définir le type de fondation approprié afin d’assurer la stabilité des éoliennes en cas de
remontée de nappe. Les résultats de ces sondages pourront être communiqués aux services de l’Etat.
Remarque : « Trois zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 15 et
une ZNIEFF de type 116 sont recensées dans un rayon de 10 kilomètres autour du site. L'étude d'impact
souligne que certaines présentent un intérêt pour l'avifaune, et pourraient avoir un lien fonctionnel avec le
site du projet. »
Comme cela est mentionné en Volume 4, expertise écologique, p13 : « les sites les plus proches de l’aire
d’étude rapprochée retenus au titre des différents « labels » (Natura 2000, ZNIEFF, ENS), ont été
répertoriés principalement pour leurs enjeux liés aux zones humides (cours d’eau, prairie, mégaphorbiaie).
La zone d’implantation potentielle se localise au sein d’un espace agricole déconnecté d’habitats similaires.
Par conséquent, les liens fonctionnels entre ces espaces répertoriés et la zone d’implantation potentielle
sont limités. »
La ZNIEFF la plus proche « ZNIEFF de type II (FR110020149) Basse Vallée de l’Aubetin » est située à 3,3
km et présente un intérêt piscicole, floristique et avifaunistique. Les oiseaux recensés sont la Pie-grièche
écorcheur, la Bergeronnette des ruisseaux et le Martin-Pêcheur (Volume 4, p46 ; Volume 7, expertise
écologique, p12). Les milieux de grandes cultures telles que l’AER ne sont pas des milieux propices à la
reproduction de ces espèces. Cela est confirmé en Volume 7, expertise écologique Annexe 5 p125, qui
dresse la liste des 67 espèces nicheuses dans l’AER et dans l’AEI. Ces 3 espèces n’y figurent pas. La seule
espèce contactée à une seule reprise (le 6/03/15) est la Bergeronnette des ruisseaux, en migration. Ainsi,
son lien fonctionnel avec l’AER est extrêmement réduit car les milieux qui la composent (cultures) ne sont
pas ceux propices à l’alimentation ou à la reproduction de cette espèce.