Conception et Evaluation d'IHM L'enseignement de conception et d'évaluation d'IHM s'appuie sur un mini projet dans lequel les concepts vus en cours doivent être mis en pratique De nombreuses séances encadrées sont au programme du module 2 enseignants: un informaticien ([email protected]) et un ergonome ([email protected]) sont là pour guider le travail tout au long du module Mini Projets Chaque groupe doit à partir de l'expression de besoins utilisateurs (récoltés via des interviews, questionnaires..) identifier le voire les points nécessitant un approfondissement établir un modèle d taches de l'application à fournir, mettre en œuvre une maquette, la faire évaluer et renouveler au moins une fois le cycle si nécessaire Modalités Constituer des groupes de 3 ou 6 étudiants les groupes doivent être mixte 1 formation Socio Ergo et 2 formations EPU/Master ou mixte 2 formation Socio Ergo et 4 formations EPU/Master Dans chaque groupe tous les étudiants ont le même rôle : un rôle d'ergonome plus qu'un rôle d'informaticien L'évaluation sera en deux temps : une évaluation du travail du groupe et une évaluation individuelle des acquis de chaque étudiant dans le module au travers de son investissement et apport dans le travail commun Attention à identifier des taches précises et à bien se répartir le travail 1ere étape : construire son étude à partir des contextes applicatifs proposés , faire valider son groupe et son sujet. Pour chaque sujet préciser les utilisateurs visés. Cadre applicatif Les cadres applicatifs proposés sont issus de problématiques posées aux équipes de recherche auxquelles vos enseignants appartiennent : RAINBOW et WIMICS et correspondent à des sollicitations de professionnels autour d'applications à mettre en place dans un futur proche 1. Les maisons de santé (AM Dery) Le concept de PSP (“Pôles Santé de Proximité” ou, dit simplement, “Maison/Pôle de Santé”) a été introduit suite à la loi HPST du 21 juillet 2009, relative à la réforme du système de santé publique, permettant aux professions de santé du secteur ambulatoire de se regrouper dans les SISA (Société Interprofessionnelle des Soins Ambulatoires) qui ont pour objectif de renforcer le suivi de la santé et les soins des personnes dans leur vie quotidienne, par des actions interprofessionnelles coordonnées. Cette réforme vise à une évolution du système de santé publique vers une nouvelle répartition et coordination des soins entre secteurs hospitalier et ambulatoire permettant une meilleure maîtrise de la dépense publique tout en renforçant la qualité des soins. En particulier, les maisons et les pôles de santé ont été pressentis comme des « structures et lieux de référence de l’ETP [Education thérapeutique du patient] en ambulatoire »1. Avec l’ETP, « ce sont des professionnels de la santé qui vont transmettre une partie de leurs savoirs et de leur savoir-faire au patient »2. 2. Les personnes dépendantes au domicile (A. Giboin) La population vieillissante pose le problème de l'accès aux structures d'accueil : maisons de retraite médicalisées ou non, services de gérontologie... Les aides de l'état se font de plus en plus nombreuses pour que les personnes dépendantes âgées ou en situation de handicap puissent rester au domicile. Le problème est vaste comment permettre à ses personnes de vivre le plus aisément possible leur quotidien et d'avoir une qualité de suivi et de soins nécessaires. 3. Le suivi de patient équipé de capteurs médicaux (AM Dery) Suivre le fonctionnement d'un implant (cochléaires/cardiaque) du côté patient et du côté des spécialistes afin de pouvoir intervenir en cas de mauvais fonctionnement Une personne implantée peut être gênée dans son quotidien, il est important d'identifier si cette gène est liée à des problèmes de dysfonctionnement de l'implant. Pour cela il est envisagé d'équiper le patient d'un dispositif de surveillance sur son mobile et d'avoir également u dispositif de surveillance avec activation d'alertes en cas de dysfonctionnement pour les spécialistes. Etude l'aide des spécialistes des IHM de surveillance du des spécialistes de la santé en prenant en compte les besoins et les spécificité des dispositifs choisis. PROJET DE RECHERCHE STM3 4. Les systèmes de recommandation (A. Giboin) Les systèmes de recommandation d’articles de mode, de séjours touristiques, de restaurants... sont des sujets de préoccupations pour les entreprises qui offrent des services sur le web sur mobile ou sur fixe. Les questions que se posent les fournisseurs de tels ervices sont : comment amorcer le système, comment introduire une part d'inattendu... . Par « amorcer » on entend fournir au système des informations sur l’utilisateur permettant une meilleure adaptation des recommandations. La question qui se pose est quels sont les réels besoins des utilisateurs finaux pour ce type d'applications 1 Cf. http://education-sante-patient.etud.univmontp1.fr/files/2010/07/Rapport_Education_therapeutique_du_patient1.pdf 2 Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_th%C3%A9rapeutique_du_patient 5. L es applications de continuité de services (AM Dery) Les applications de continuité des services multi support en mobilité font partie des applications que nous rencontrerons le plus souvent dans l'avenir. Inspirez vous des applications du module d développement des années passées pour proposer un sujet. Tous les cadres applicatifs précédents peuvent être sources d'applications de continuité de services Parcours IHM 2012-2013 – Module CEIHM : Exemple de Sujets de miniprojets GPSP : Groupe « Pôle Santé Proximité » Contact : Anne-Marie Dery, Alain Giboin Contenu Sujet : Système de veille avec capteurs pour seniors ............................................................................. 4 Sujet : Système de délégation de tâches de soins (médecine participative ou médecine 2.0) .............. 6 Sujet : Visualisation d’ECG adaptées au contexte d’usage ..................................................................... 7 Sujet : Système de diffusion de l’information dans un pôle santé : maison médicale ........................... 8 Sujet : Zone de captures d’informations médicales : maison médicale .................................................. 9 Sujet : Système de veille avec capteurs pour seniors Sujet : Etude d’un système permettant de collecter les informations médicales de personnes âgées à destination des proches ou des professionnels de la santé. Cadre 1 : Permettre aux proches d’une personne âgée de veiller sur elle (prévention) ; permettre à la personne âgée d’être rassurée. Permettre au voisin d’une personne âgée d’alerter un proche de cette personne. Cadre 2 : Permettre aux membres du réseau autour de la personne âgée de savoir qui doit/peut prendre en charge la situation et qui l’a prise en charge, bref d’avoir une meilleure visibilité des actions des membres du réseau de surveillance de la personne âgée Cadre 3 : Suivi de posologie à distance. Par exemple, éviter/prévenir les effets secondaires dus à la prise d’AVK (Anti-Vitamine K) Utilisateurs : Personne âgée, famille, voisins, professionnels de la santé Commanditaire : à déterminer. Permettre le maintien des personnes âgées à domicile est un enjeu prioritaire pour le bien-être de ces personnes. Cependant, il est nécessaire de fournir de l’aide, parfois à distance, pour limiter les effets de l’isolement. Tenir informée la famille, permettre aux voisins de donner l’alerte, permettre un suivi journalier à distance et sans contrainte, fournir les informations aux personnels de santé visitant les personnes âgées ou pour les interventions d’urgence, etc. Premier exemple : les accidents domestiques. Dans une année, le nombre de personnes âgées ayant fait une chute dépasse les 3 millions. Pour prévenir ces chutes ou donner l’alerte en cas de chute, plusieurs solutions ont été proposées. L’une de ces solutions, qui existe sur le marché, consiste à doter de différents capteurs l’appartement de la personne âgée vivant seule et d’envoyer les informations issues de ces capteurs aux proches de la personne âgée, lesquels avisent des actions à entreprendre. C’est le cas, par exemple, de l’application Senioralerte (http://www.senioralerte.com/teleassistance-active/demonstration.php), qui inclut des capteurs de mouvement, un capteur de température ainsi que des détecteurs d’ouverture sur la porte d’entrée, la porte du réfrigérateur et la boîte à médicament. Autre exemple, le système d’alerte pour personnes âgées Famillassist (http://www.famill-assist.fr/) consiste en un transmetteur permettant « en un simple geste de répondre aux appels téléphoniques, et de joindre ses proches en cas de besoin ou d'urgence (chute, malaise...) ». Famillassist permet donc d’envoyer des appels et de répondre à des appels. Côté envoi d’appels par la personne âgée, Famillassist propose ce que l’on pourrait appeler une « chaîne d’appels » : des numéros préenregistrés sont appelés successivement par le transmetteur : ces appels alertent des personnes de l’entourage de la personne âgée. La première personne disponible répond à l’appel de la personne âgée. Si une personne se trouve dans l’appartement de la personne âgée, il peut se substituer à cette dernière et utiliser Famillassist. Dernier cas d’utilisation : le suivi de posologie à distance. Certains médicaments sont particulièrement complexes à prescrire, les médecins devant maximiser les effets positifs en minimisant les effets indésirables. Par exemple, les AVK sont des anti-vitamines efficaces dans le traitement des maladies thrombo-emboliques. Leur effet dans l’organisme étant imprévisible, on ne peut pas prescrire de dose formelle d’AVK : il faut adapter cette dose à chaque individu. Le dosage d’AVK est une tâche à la fois complexe et critique. Une dose inappropriée peut causer une hémorragie ; en outre, plus la personne est âgée, plus les risques de « morbi-mortalité » (c’est-à-dire de survenue d’un décès, d’une complication ou d’un événement pouvant causer un dommage au patient) sont importants. Points à explorer : Compromis entre l’acceptabilité des capteurs par la personne âgée et les informations que son entourage a besoin d’avoir pour juger de la gravité de la situation Le problème avec les capteurs, c’est qu’ils ne sont pas forcément acceptés par les personnes âgées, ou qu’ils ne fournissent pas les informations nécessaires à l’entourage pour juger de la gravité de la situation. L’objectif sera dans un premier temps d’évaluer l’adéquation des capteurs proposés par Senioralerte et, dans un deuxième temps, de proposer une solution mieux adaptée. Définir le « réseau de surveillance » de la personne âgée, les rôles des membres de ce réseau. Identifier le réseau des personnes à contacter ; déterminer qui contacter en premier, en second, etc., quand ; Supports à privilégier : Capteurs, dispositifs mobiles, supports fixes à la maison Sujet : Système de délégation de tâches de soins (médecine participative ou médecine 2.0) Objectifs : Permettre aux médecins, personnel médical, de déléguer certaines tâches de soins aux proches de la personne âgée, en accord avec ces derniers ; permettre aux proches d’être conseillés dans ces tâches. Utilisateurs : Médecins, personnel médical, famille, voisins Commanditaire : à déterminer. Sujet : Les professionnels de la santé l’affirment : dans les années qui viennent, on va manquer de métiers de santé. Pour pallier ce manque, ces professionnels proposent de faire participer davantage les « non-professionnels de la santé » (famille, aidants occasionnels…) aux tâches de soin : ils envisagent de leur déléguer certaines de ces tâches. L’objectif est de concevoir un système de médecine participative (ou médecine Web 2.0) dédié à la délégation de tâches. Ce système pourra être basé sur un système de gestion des relations sociales. Ce système pourrait permettre de créer des « communautés » dynamiquement (les professionnels « intervenant » au près d’une personne), de faire circuler l’information utile entre ces professionnels, d’incorporer la famille si nécessaire, etc. Un exemple d’un tel système est la plate-forme ISICIL, conçue dans le cadre du projet ANR ISICIL. Points à explorer : Déterminer les tâches de santé pouvant être déléguées Identifier les non-professionnels de la santé à qui ces tâches peuvent être déléguées Préciser les moments où les professionnels de la santé peuvent être sollicités pour aider les non-professionnels Déterminer les fonctionnalités du système de gestion des relations sociales pouvant servir à la délégation des tâches de soin Supports à privilégier : supports mobiles (téléphone Androïd), PC Sujet : Visualisation d’ECG adaptées au contexte d’usage Objectifs : Faciliter le suivi et le diagnostic de maladies cardiaques nécessitant la pose de pacemakers Utilisateurs : Médecins, patient, famille Commanditaire : SORIN et contrat STM3 Les outils d’aide au diagnostic de maladies cardiaques sont actuellement proposés sur du matériel informatique traditionnel. La question se pose de migrer vers des tablettes ou d’autres surfaces tactiles pour faciliter l’usage pour les praticiens et vers les téléphones portables pour les malades implantés. Points à explorer : Analyse des besoins et propositions de visualisations adaptées selon l’utilisateur et le dispositif Le projet STM3 propose déjà des solutions via un site web qu’il s’agit de confronter aux usages et d’adapter aux plates-formes visées Supports à privilégier : dispositifs mobiles et tactiles Sujet : Système de diffusion de l’information dans un pôle santé : maison médicale Objectifs : Repenser le concept de salle d’attente dans un cabinet médical en profitant pour diffuser des informations utiles et pertinentes dans différents lieux Utilisateurs : Personnels de santé, patient, famille Commanditaire : Mireille Blay-Fornarino, à confirmer (ou Philippe Renevier-Gonin) Contexte : Le concept de PSP (“Pôles Santé de Proximité” ou, dit simplement, “Maison/Pôle de Santé”) a été introduit suite à la loi HPST du 21 juillet 2009, relative à la réforme du système de santé publique, permettant aux professions de santé du secteur ambulatoire de se regrouper dans les SISA (Société Interprofessionnelle des Soins Ambulatoires) qui ont pour objectif de renforcer le suivi de la santé et les soins des personnes dans leur vie quotidienne, par des actions interprofessionnelles coordonnées. Cette réforme vise à une évolution du système de santé publique vers une nouvelle répartition et coordination des soins entre secteurs hospitalier et ambulatoire permettant une meilleure maîtrise de la dépense publique tout en renforçant la qualité des soins. En particulier, les maisons et les pôles de santé ont été pressentis comme des « structures et lieux de référence de l’ETP [Education thérapeutique du patient] en ambulatoire »3. Avec l’ETP, « ce sont des professionnels de la santé qui vont transmettre une partie de leurs savoirs et de leur savoir-faire au patient »4. Sujet : Dans un cabinet classique de médecine, la zone où les patients attendent se résume généralement à une « salle d’attente » avec des magazines, des jeux pour les enfants, des télévisions dans certains cas. Dans une maison ou un pôle santé, on voudrait repenser cette zone en imaginant des lieux de vie dans lesquels seraient diffusées des informations utiles et pertinentes pour les patients. Plus précisément, l’objectif est d’imaginer un aménagement des lieux d’attente d’une maison ou d’un pôle de santé permettant d’utiliser le temps d’attente du patient pour l’« éduquer thérapeutiquement ». Points à explorer : Analyser les attentes et besoins des patients et de leur famille en éducation thérapeutique (qu’aimeraient-ils qu’on leur apprenne ?). Analyser les objectifs d’ETP des professionnels de la santé (médecins, infirmières…) ; identifier les informations à transmettre. Proposer des lieux et des supports de visualisation adaptés ainsi que des sources d’informations pertinentes Supports à privilégier : dispositifs mobiles, tables et murs tactiles 3 Cf. http://education-sante-patient.etud.univmontp1.fr/files/2010/07/Rapport_Education_therapeutique_du_patient1.pdf 4 Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_th%C3%A9rapeutique_du_patient Sujet : Zone de captures d’informations médicales : maison médicale Objectifs : Repenser le principe de visite médicale en proposant des zones (lieux adaptés) qui permettent de faire les mesures nécessaires au diagnostic et de les transmettre au médecin pour la visite en privilégiant l’usage de capteurs. Utilisateurs : Personnels de santé, patient, famille Commanditaire : à déterminer. Contexte : Le concept de PSP (“Pôles Santé de Proximité” ou, dit simplement, “Maison/Pôle de Santé”) a été introduit suite à la loi HPST du 21 juillet 2009, relative à la réforme du système de santé publique, permettant aux professions de santé du secteur ambulatoire de se regrouper dans les SISA (Société Interprofessionnelle des Soins Ambulatoires) qui ont pour objectif de renforcer le suivi de la santé et les soins des personnes dans leur vie quotidienne, par des actions interprofessionnelles coordonnées. Cette réforme vise à une évolution du système de santé publique vers une nouvelle répartition et coordination des soins entre secteurs hospitalier et ambulatoire permettant une meilleure maîtrise de la dépense publique tout en renforçant la qualité des soins. Sujet : Selon les spécificités médicales et celles du patient, les mesures effectuées en consultation peuvent être le poids, la taille, la tension, le rythme cardiaque, le vue… La proposition serait d’imaginer un parcours adapté à chaque patient en fonction des raisons de sa consultation et des besoins du praticien rencontré ; tout au long de son parcours, le patient pourrait – à l’aide de capteurs mis à disposition – récupérer les mesures utiles et les transmettre aux praticiens concernés. Points à explorer : Identifier les types de capteurs et leur disposition Proposer es visualisations adaptées des données capturées selon l’utilisateur Supports à privilégier : dispositifs mobiles, tactiles et PC