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Un nouvel espoir en cas de troubles graves de la fonction vési-
cale
Des millions d’individus souffrent de troubles de la fonction vésicale. En
Suisse, environ 400 000 personnes souffrent d’incontinence urinaire, égale-
ment appelée faiblesse vésicale dans le langage courant. Bon nombre
d’entre elles ont honte et se sentent seules avec leur problème. Et pourtant
on peut les aider.
L’hyperactivité vésicale est un problème très fréquent dont les coûts thérapeuti-
ques directs sont énormes. Parallèlement, l’hyperactivité vésicale reste encore et
toujours l’un des sujets tabous les plus importants de notre époque. Même si un
trouble de la fonction vésicale n’est pas une maladie qui engage le pronostic vital,
la qualité de vie s’en trouve cependant considérablement limitée. À cause des
problèmes de vessie, les personnes concernées renoncent à des activités qu’elles
apprécient, restent souvent à la maison, se sentent délaissées et pensent qu’elles
sont obligées de vivre avec leurs problèmes. Beaucoup d’entre elles ne savent
pas qu’on peut les aider.
Un traitement efficace grâce à la neuromodulation sacrée
Avec la neuromodulation sacrée, on dispose d’un traitement sûr qui n’est, jusqu’à
présent, que rarement utilisé en Suisse. Elle est généralement réalisée sous anes-
thésie locale. L’implantation se déroule en deux temps.
Dans un premier temps, on implante des électrodes avec des crochets dans les
trous sacrés sur le trajet des nerfs de la vessie (fig. 1). Ensuite, on les fait traver-
ser le tissu sous-cutané pour les relier à un stimulateur externe par une extension.
Fig. 1: des électrodes avec crochets sont implantées dans les trous sacrés.