Bactériologie des eaux
Mode opératoire :
On ensemence des dilutions successives de l’eau à analyser (par exemple
1, 0.1, 0.01) à raison de 3 à 5 tubes de milieu de culture liquide par
dilution (jusqu’à 96 puits en cas de manipulation en micro plaque).
On notera le nombre de tubes inoculés présentant une culture visible
indiquant la présence d’au moins d’un micro-organisme.
Il doit être tenu compte que si l’absence de culture correspond à
l’absence de micro-organisme, plus d’un micro-organisme peut être
responsable d’une culture positive.
Les tables, en fonction du nombre caractéristique (nombre de puits
positifs pour chaque dilution) indiquent la valeur statistiquement la plus
probable et son intervalle de confiance).
III. Dénombrement des germes témoignant d’une pollution fécale:
Notion d’indicateur :
Il n’est pas actuellement possible de rechercher systématiquement tous les
germes pathogènes susceptibles d’être présents dans l’eau, étant donné leur
variété et l’irrégularité de la présence ; ainsi qui la diversité et le cout des
analyses qu’il convient de mettre en œuvre pour les détecter.
Néanmoins, comme l’origine de la plupart des micro-organismes pathogènes
véhiculés par l’eau est fécale, le principe du contrôle de la qualité de l’eau
repose sur la démonstration que l’eau distribuée ne contient pas de germes
provenant de contamination fécale. Pour cela, on recherche des indicateurs de
contamination fécale, appelés aussi germes témoins de contamination fécale.
On parle également d’indicateurs de traitement qui permettent d’évaluer
l’efficacité des différents traitements de potabilisation mis en œuvre vis-à-vis
de différents germes.
Ces indicateurs doivent répondre à des exigences de nature :
Epidémiologique : il doit exister une relation entre un indicateur et
l’apparition d’infection dans une population.
Ecologique : il doit être spécifique d’une contamination fécale :
systématiquement rencontré lorsqu’il y a présence de fèces d’animaux à
sang chaud et toujours absent dans les milieux non pollués. Il doit être
sensible : il doit être mis en évidence dans l’eau lorsque des pathogènes
sont présents, et ce en grand nombre.