
Les anomalies de courte longueur d’onde du géoïde sont utilisées pour obtenir une image des reliefs océaniques. Le 
contraste de densité Terre-Eau est très élevé (passage de d#3 à d#1), beaucoup plus élevé que celui généré par les 
hétérogénéités situées plus en profondeur (voir le trait rouge sur le schéma  ci-dessus).  La réponse altimétrique est 
positive (bombement du géoïde) pour un relief positif (mont sous-marin, ride) et négative pour un relief en creux (une 
fosse  crée une dépression du géoïde).  Une zone de fracture plus profonde de 3000 m que le plancher avoisinant 
engendre ainsi un creux de 1 m du géoïde (exemple ci-dessus).  
LE GEOÏDE : LES COURTES LONGUEURS D’ONDES 
Variations de la gravité engendrées 
par des reliefs océaniques : une marge 
continentale à droite et un volcan sous 
marin (à gauche).  Le signal diminue 
quand la profondeur de l’anomalie 
augmente  (2,  3,  4  km).  En rouge 
l’interface eau/roche générant un fort 
signal altimétrique. 
eau  roche 
Un exemple d’enregistrement altimétrique du satellite 
GEOSAT.  On distingue les traces  successives  du 
passage du satellite au dessus de la zone de fracture 
El Tanin (Pacifique sud).  Il s’agit d’une zone de 
fracture majeure orientée N120 env. avec un dénivelé 
topographique de l’ordre de 3000  m.  Le long des 
traces, on reporte les variations de la gravité 
déterminées grâce à la mesure de la hauteur du 
géoïde.  Ces enregistrements compilés à l’échelle 
globale permettent de construire la carte mondiale 
des anomalies de gravité ci-contre. 
elements-geologie.com 
Extrait du site elements-geologie.com, complémentaire du livre Éléments de géologie 15e éd. de Maurice Renard, Yves Lagabrielle, Erwan Martin et Marc de Rafélis, © Dunod Editeur, 2015.  
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