L`altimétrie satellitaire, le géoïde et les grandes structures

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L’altimétrie satellitaire, le géoïde et
les grandes structures océaniques
Sommaire
LE PRINCIPE DE L’ALTIMÉTRIE
LE GÉOÏDE, LES GRANDES LONGUEURS D’ONDE
LE GÉOÏDE, LES COURTES LONGUEURS D’ONDE
LA BATHYMÉTRIE PRÉDITE PAR ALTIMÉTRIE SATELLITAIRE
LES GRANDS DOMAINES BATHYMÉTRIQUES DE L’OCÉAN MONDIAL
LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES :
- HÉMISPHÈRE DU PACIFIQUE
- HÉMISPHÈRE ATLANTIQUE-INDIEN
- RÉPARTITION DE LA SISMICITÉ
- DORSALES
- MARGES
- MONTS SOUS MARINS ET RIDES ASISMIQUES
- PLAINES ABYSSALES.
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Extrait du site elements-geologie.com, complémentaire du livre Éléments de géologie 15e éd. de Maurice Renard, Yves Lagabrielle, Erwan Martin et Marc de Rafélis, © Dunod Editeur, 2015.
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LE PRINCIPE DE L’ALTIMÉTRIE
Les satellites altimétriques des programmes
CNES-NASA Topex-Poseidon en haut et
Jason (en bas). Les missions Jason-1, -2
assurent le relais de la mission TopexPoseidon. Jason-3 sera prêt pour 2013.
Le satellite altimétrique mesure la
distance altimétrique. Plusieurs
passages au même point permettent
de moyenner cette distance en
retirant la topographie dynamique
(celle
qui
intéresse
les
océanographes physiciens). On peut
alors
calculer
le
géoïde
qui
correspond à la surface moyenne de
l’océan au repos.
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LE GEOÏDE : LES GRANDES LONGUEURS D’ONDES
Le géoïde est une surface équipotentielle de gravité (g a la même valeur partout sur cette surface) qui correspond au niveau
MOYEN des océans au repos. Cette surface se prolonge sous les continents. En raison de la distribution hétérogène des masses
au sein du globe, le géoïde ne correspond pas exactement à l’ellipsoïde de référence.
Les écarts positifs et négatifs entre les surfaces du géoïde et de l’ellipsoïde sont nommés les ondulations du géoïde. Les valeurs
extrêmes de ces écarts sont de l'ordre de + ou - 100m, par exemple + 76 m (bosse au niveau de la Nouvelle Guinée), + 54 m
(bosse de l’Atlantique Nord) et – 93 m (creux au sud de l’Inde).
Les ondulations du géoïde présentent des longueurs d’ondes de plusieurs ordres, s’étalant entre 10 000 km et seulement quelques m.
Elles correspondent à des hétérogénéités dans la distribution des masses au sein de la Terre à différentes échelles, du manteau
inférieur à l’interface Terre-Eau. Ce dernier correspond à un très fort contraste de densité. Son signal altimétrique est significatif.
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LE GEOÏDE : LES GRANDES LONGUEURS D’ONDES
La forme du géoïde le long d’une coupe
méridienne à 60°W est dite en poire.
Les anomalies de très grandes
longueur d’onde sont créées par des
hétérogénéités de masses situées très
en profondeur dans le globe. On
considère que ce sont des courants de
convection dans le manteau inférieur
qui sont responsables de ces
anomalies.
La correspondance entre ces anomalies
et les images tomographiques du
manteau profond n’est pas immédiate.
Ici, il faut considérer que des masses
en mouvement dans le manteau
inférieur sont capables d’engendrer par
un effet d’aspiration, un déficit de
masse dans le manteau supérieur
expliquant une anomalie négative du
géoîde de grande longueur d’onde.
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LE GEOÏDE : LES COURTES LONGUEURS D’ONDES
Variations de la gravité engendrées
par des reliefs océaniques : une marge
continentale à droite et un volcan sous
marin (à gauche). Le signal diminue
quand la profondeur de l’anomalie
augmente (2, 3, 4 km). En rouge
l’interface eau/roche générant un fort
signal altimétrique.
eau
roche
Un exemple d’enregistrement altimétrique du satellite
GEOSAT. On distingue les traces successives du
passage du satellite au dessus de la zone de fracture
El Tanin (Pacifique sud). Il s’agit d’une zone de
fracture majeure orientée N120 env. avec un dénivelé
topographique de l’ordre de 3000 m. Le long des
traces, on reporte les variations de la gravité
déterminées grâce à la mesure de la hauteur du
géoïde. Ces enregistrements compilés à l’échelle
globale permettent de construire la carte mondiale
des anomalies de gravité ci-contre.
Les anomalies de courte longueur d’onde du géoïde sont utilisées pour obtenir une image des reliefs océaniques. Le
contraste de densité Terre-Eau est très élevé (passage de d#3 à d#1), beaucoup plus élevé que celui généré par les
hétérogénéités situées plus en profondeur (voir le trait rouge sur le schéma ci-dessus). La réponse altimétrique est
positive (bombement du géoïde) pour un relief positif (mont sous-marin, ride) et négative pour un relief en creux (une
fosse crée une dépression du géoïde). Une zone de fracture plus profonde de 3000 m que le plancher avoisinant
engendre ainsi un creux de 1 m du géoïde (exemple ci-dessus).
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LE GEOÏDE : LES COURTES LONGUEURS D’ONDES
On produit ainsi des cartes globales du géoïde. On peut également représenter les anomalies de la gravité, qui sont des
cartes de la dérivée du géoïde, plus expressives pour les ondulations de courte longueur d’onde que les seules variations
du géoïde. Les scientifiques américains David Smith et Walter Sandwell ont publié dans les années 1990 des cartes des
anomalies de la gravité à partir des données des satellites Geosat et ERS1. Depuis, de nombreuses cartes sont venues
affiner avec une acuité sans cesse croissante, la représentation de notre globe. Les progrès sont venus rapidement
lorsque l’on a su combiner les variations de la gravité et les données bathymétriques conventionnelles pour en faire la
fusion et obtenir des cartes de la bathymétrie dite prédite.
On peut en savoir plus sur ces différentes cartes et représentations en se connectant sur le site NGDC (National
Geophysical
Data
Center)
de
la
NOAA
(National
Oceanic
and
Atmospheric
Administration)
(http://www.ngdc.noaa.gov/ngdc.html), voir également le site de la SCRIPPS, Institution of Oceanography
(http://topex.ucsd.edu/WWW_html/mar_topo.html).
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LA BATHYMÉTRIE PRÉDITE PAR ALTIMÉTRIE SATELLITAIRE
En France, le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) calcule une surface moyenne de l’océan (SMO) à
partir des mesures collectées successivement par les satellites altimétriques GEOSAT, ERS-1 et TOPEX/Poseïdon entre 1987 et
1996. Pour réaliser les cartes de bathymétrie «prédite», les courtes longueurs d’onde du géoïde extraites de cette SMO sont
converties en variations de profondeur du fond océanique. Elles sont ensuite contraintes par l’ensemble des sondes bathymétriques
conventionnelles des bases de données mondiales. On obtient alors des cartes dites de la Bathymétrie mondiale prédite par
Altimétrie Satellitaire du type de celles présentées ici, figurant également dans le cahier couleur de Eléments de Géologie.
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LA BATHYMÉTRIE PRÉDITE PAR ALTIMÉTRIE SATELLITAIRE
Ces données peuvent être présentées sous des formes variées, avec des échelles de couleur variables, des systèmes de
projections différents et en intégrant ou non les données de la topographie terrestre.
La topographie océanique (image fournie par A. Cazenave, LEGOS/CNES, Toulouse)
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LES GRANDS DOMAINES BATHYMÉTRIQUES DE L’OCÉAN MONDIAL
Les cartes de la bathymétrie prédite permettent de visualiser les grands domaines qui composent la morphologie de nos océans.
Ces domaines sont :
- Les marges actives et passives : les premières, où se produit la subduction de la lithosphère océanique, sont aussi des
limites convergentes de plaques ;
-- Les plaines abyssales ;
-- Les dorsales, rides sismiques où se produit l’accrétion de la lithosphère océanique, sont également des limites de plaques
divergentes ;
-- Les monts sous marins et les rides asismiques, correspondant souvent à des points chauds.
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : HÉMISPHÈRE DU PACIFIQUE
Dans l’hémisphère du Pacifique, on remarque
que la dorsale active, la dorsale Est-Pacifique
(EPR) n’est pas centrale. Deux dorsales
orthogonales, la dorsale du Chili et la dorsale
Cocos-Nazca se connectent à l’EPR (jonctions
triples Ride-Ride-Ride). Deux micro-plaques
jalonnent l’EPR. Au sud de la micro-plaque Juan
Fernandez, elle fait place à la dorsale PacAntarctique. Noter la localisation de la Zone de
fracture El Tanin évoquée à la diapositive n° 5.
Le Pacifique ouest se caractérise par l’abondance
des rides asismiques volcaniques, des plateaux
volcaniques (ex. Ontong-Java) et des monts
sous-marins. On remarque que nombre des
lignes volcaniques sont coudées en raison du
changement dans le mouvement absolu de la
plaque Pacifique. Le sud-Ouest et l’Ouest du
Pacifique concentrent la plupart des bassins
arrière-arcs du monde.
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : HÉMISPHÈRE ATLANTIQUE-INDIEN
La dorsale Atlantique interagit
directement avec plusieurs
points chauds. En Islande,
cela conduit à une production
volcanique accrue, à tel point
que la dorsale émerge. Plus
au sud, il existe également un
bombement dû à l’interaction
avec le point chaud des
Açores,
mais
seules
émergent quelques îles. A la
marge ouest de l’Afrique,
deux petits points chauds
correspondent aux îles des
Canaries et du Cap vert.
La dorsale est-indienne a été,
elle aussi, le siège d’interaction
avec
les
points
chauds,
notamment, avec le point chaud
qui a donné naissance au
plateau des Kerguelen et à la
ride Broken. Le point chaud de la
Réunion, a mis en place les
trapps du Dekkan, mais la trace
du point chaud a été recoupé par
l’ouverture de la dorsale nordouest indienne.
Dans l’hémisphère atlantique-indien il n’existe qu’un bassin arrière-arc avec de l’ouverture active (dorsale Est-Scotia). La dorsale est
centrale dans l’océan Atlantique (MAR, Mid-Atlantic-Ridge), mais dans l’Océan Indien, il existe trois dorsales actives ; le point où elles
se rejoignent est le point triple de Rodriguez. Il existe quelques rides asismiques dans l’océan Atlantique. Les rides Rio Grande-Walvis,
mises en place par le point chaud de Tristan da Cunha, dessinent un grand « V » qui montre que l’ensemble des plaques est remonté
vers le nord depuis 130 Ma.
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : RÉPARTITION DE LA SISMICITÉ
En comparant la carte de la sismicité globale et
celle des reliefs océaniques, on peut déduire la
carte des frontières actives des plaques :
1. l’axe des dorsales, encadré par les plaines
abyssales (frontières divergentes),
2. les fosses de subduction à la marge des
océans (frontières convergentes).
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : LES DORSALES
Carte des dorsales mondiales
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : LES MARGES CONTINENTALES
Carte mondiale des
différents types de marge
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : LE VOLCANISME D’ARC
Les marges actives (convergentes) soulignées par les séismes (cf. ci-contre)
sont dans la plupart des cas le siège d’un volcanisme actif à chimisme calcoalcalin, également appelé volcanisme orogénique. Ce volcanisme est réparti à la
fois sur les continents et dans l’océan. C’est essentiellement au niveau de
l’Ouest-Pacifique, où se produisent les subductions océans-océans, que l’on
trouve les volcans orogéniques formant un arc installé sur croûte océanique.
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LES GRANDES STRUCTURES OCÉANIQUES : LES RIDES ASISMIQUES ET LES POINTS CHAUDS
Après les dorsales et les marges actives, le troisième type de structure océanique est caractérisé par l’absence de
sismicité, il s’agit des rides, plateaux et monts sous-marins d’origine volcanique, très souvent liés à la présence de points
chauds comme le montre la figure ci-dessus. Les points chauds sont représentés par les ronds rouges ; on donne
également l’âge de la formation des rides et plateaux volcaniques.
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LES PLAINES ABYSSALES
En s’éloignant de l’axe des dorsales en raison du mouvement divergent des plaques, l’épaisseur de la lithosphère augmente car
la plaque se refroidit « par le bas », puisque le courant ascendant de manteau chaud sous l’axe n’existe plus. La densité d’une
colonne de roche augmente donc régulièrement en s’éloignant de l’axe. Par équilibre isostatique, la lithosphère s’enfonce dans
l’asthénosphère.
La variation de profondeur est une loi en fonction de la racine carrée de l’âge jusqu’à 70 Ma environ :
p = 2500 + 350.t1/2 (p en m, t en Ma)
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LES PLAINES ABYSSALES
Les plaines abyssales résultent de l’affaissement progressif du plancher océanique de façon symétrique par rapport à l’axe
de la dorsale. Cette notion de symétrie est importante. Dans le même temps, le flux thermique diminue symétriquement hors
axe, ce qui indique qu’il existe un lien entre approfondissement et refroidissement de la lithosphère.
Diagrammes ci-contre : les relations
essentielles entre profondeur, flux
thermique et âge de la lithosphère.
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