Un « étourdi » dans la littérature classique :
Molière L’Étourdi ou les contretemps (1655)
Molière L’Étourdi ou les contretemps (1655) :
Lélie (l’étourdi) se fait aider par son valet Masacarille (« empereur des fourbes ») pour conquérir
Célie;
étourderies de Lélie qui font échouer toutes les fourberies de son valet.
au XVIIème siècle (Dictionnaire universel de Furetière, 1690):
un « estourdi » est un homme « imprudent, inconsidéré qui fait les choses avec précipitation, et sans en
considerer les suites »
Lélie est « un homme en délicatesse avec le temps, un inconsidéré au sens où, vivant dans l’instant et
agissant dans l’urgence, il ne considère pas les suites de ses actes. La racine de son mal parfaitement
isolée par Furetière, c’est le défaut d’anticipation. (Dandrey)
Pièce inspirée de celle de Nicolo Barbieri dit Beltrame :
L’inavertito ovvero Scappino disturbato e Mezzetino travagliato (1629)
François Bange/l’hyperactivité chez l’adulte.