Corrigé
Les données fournies par les 3 documents vont permettre d’interpréter les résultats
phénotypiques obtenus lors d’un croisement entre Drosophiles.
I) Interprétation du croisement du document 1
Le document 1 relate un croisement entre Drosophiles différentes par deux caractères dus
à deux gènes. Lorsque sont croisés un individu sauvage avec un mutant aux ailes vestigiales
et aux yeux pourpres, 100 % des descendants de 1ère génération F1 ont un phénotype
sauvage.
Cela signifie que les allèles sauvages sont dominants : L pour ailes longues et R pour yeux
rouges. Les allèles récessifs correspondants sont notés l (ailes vestigiales) et r (yeux
pourpres.
II) Interprétation du croisement 2
A) Détermination de la place des allèles sur les chromosomes
On croise une femelle F1 du 1er croisement avec un mâle aux ailes vestigiales et aux yeux
pourpres. L’individu F1 est double hétérozygote car il a reçu des allèles de ses deux parents.
L’individu aux ailes vestigiales et aux yeux pourpres est double homozygote double récessif.
Le croisement d’un individu sauvage double hétérozygote et d’un individu double récessif est
un croisement test. Son intérêt est que les pourcentages des phénotypes obtenus à l’issue
du croisement correspondent aux pourcentages des gamètes produits par l’individu double
hétérozygote.
On en déduit d’après les résultats réellement obtenus que la femelle F1 produit quatre
sortes de gamètes aux mêmes proportions que les phénotypes obtenus lors du croisement :
- Deux pourcentages élevés et égaux (43,5 %) et deux pourcentages faibles et égaux
(6,5 %).
Ces pourcentages peuvent correspondre à ceux obtenus lorsque les gènes sont portés sur le
même chromosome et que la liaison est partielle, c'est-à-dire qu’il y a un brasage
intrachromosomique du au crossing-over.