S´edimentation de macromol´ecules.
On assimile des macromol´ecules `a des sph`eres de rayon r= 1 µm, de masse volumique µ=
1,2.103kg.m−3, en suspension dans un fluide de masse volumique µ0= 1,0.103kg.m−3et de vis-
cosit´e η= 1,0.10−3kg.m−1.s−1. L’intensit´e de la pesanteur est g= 9,81 m s−2.
Question 1 :
Au bout d’un temps τtr`es bref, les mol´ecules acqui`erent une vitesse de chute constante
v∞. Calculer τet ven fonction des donn´ees, puis num´eriquement. Calculer le nombre de
Reynolds pour v´erifier a posteriori l’hypoth`ese utilis´ee.
Projetons sur la verticale descendante l’´equation du mouvement sans oublier la pouss´ee d’Archim`ede
ni la force de traˆın´ee (formule de Stokes) :
4π
3µ r3dv
dt=4π
3µ r3g−4π
3µ0r3g−6π η r v
Par identification `a la forme canonique τdv
dt+v=v∞, on tire :
v∞=2 (µ−µ0)r2g
9η=2µ∗r2g
9η
avec µ∗=µ−µ0, et
τ=2µ r2
9η
L’A.N. donne τ= 0,267 µs et v∞= 0,437 µm s−1= 1,57 mm h−1(vitesse du microbe au galop ?).
Le nombre de Reynols est ici :
R=µ0r v
η= 0,437 10−6
tr`es largement dans la zone de validit´e de la formule de Stokes (R<10).
Question 2 :
En d´eduire l’existence d’une densit´e de flux de particules js, due `a ce ph´enom`ene de
s´edimentation, que l’on exprimera en fonction des donn´ees et de la densit´e particulaire
not´ee n(z).
Cette densit´e de flux rel`eve d’un ph´enom`ene convectif, c’est-`a-dire m´esoscopique.
A l’oral on peut ´evoquer l’analogie avec le −→
j=µ−→
vde la m´ecanique des fluides ou le −→
j=Piρi
−→
vi
de l’´electromagn´etisme pour affirmer que le flux descendant est js=n v∞.
Si l’examinateur demande des pr´ecisions, dites que, pendant dt, les particules descendent de dz=
v∞dtet que celles qui traversent une surface horizontale d’aire dSpendant dtse trouvent initialement
dans un cylindre de base dSet de hauteur dz; elles sont donc contenues dans un volume dV= dSdz
qui en contient, `a l’altitude z,
dN=n(z) dV=n(z) dSdz=n(z) dS v∞dt
Le flux particulaire est dN/dtet la densit´e de flux descendant
js=dN
dSdt=n(z)v∞
Puisque les particules descendent, il y en a plus en bas qu’en haut, c’est pourqoui nd´epend de z.
Question 3 :
La s´edimentation a pour cons´equence l’apparition d’un gradient de concentration donc
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