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POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Le CCLT souligne la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues
Ottawa, le 26 juin 2015 – Le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT) se joint aux Nations
Unies et à des organisations non gouvernementales du monde entier pour souligner la Journée internationale
contre l'abus et le trafic illicite de drogues.
Cette année, la campagne mondiale de sensibilisation a pour thème « Le développement de nos vies, nos
communautés, nos identités sans drogues ». L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
publie aujourd’hui son Rapport mondial sur les drogues 2015, qui relève des préoccupations comme
l’augmentation de la consommation mondiale de cannabis et de l’usage non médical d’opioïdes
pharmaceutiques – deux champs d’action prioritaires du CCLT.
En plus de l’augmentation de la consommation de cannabis, le Rapport mondial sur les drogues fait ressortir
les méfaits croissants de cette drogue. Cela a également été mis en lumière par deux récents rapports du
CCLT : Les effets de la consommation de cannabis pendant l'adolescence publié la semaine dernière et
Répercussions des troubles liés aux substances sur l'utilisation des services hospitaliers publié à la fin 2014.
Les deux rapports sont explicites : le cannabis n’est pas une substance bénigne et les effets d’une
consommation précoce et fréquente sont particulièrement nocifs pour un jeune cerveau en développement.
Cela commence à se voir dans les coûts directs d’hospitalisation, les 15 à 24 ans étant les plus représentés.
Le coût global de l'abus de substances au Canada s’élève à 40 milliards de dollars par année, avec des effets
néfastes pour les personnes, les familles, les collectivités, le système de soins de santé et l’économie.
Toutefois, il s’agit d’un problème de santé chronique qu’il est possible de prévenir et de traiter; c’est ce
qu’exprime Yury Fedetov, directeur exécutif de l'ONUDC, en réclamant plus d’investissements dans des
solutions médicales à long terme adaptées aux troubles liés aux substances et fondées sur des données
probantes. Qui plus est, il est possible de se rétablir durablement d’une dépendance.
Afin d’aider ceux qui sont déjà atteints par la maladie de la dépendance et d’intervenir en amont, il faut les
mêmes investissements que pour d’autres problèmes de santé chroniques, dans des initiatives préventives et
thérapeutiques fondées sur des données probantes. Il faut rendre accessible un continuum complet de soins
et soutiens de qualité, y compris pour la famille et la collectivité de ceux aux prises avec une dépendance.
Avec ses partenaires, le CCLT œuvre à recentrer le débat sur la dépendance : plutôt que d’insister sur le
problème, célébrer la solution; à la place de l’opprobre et de la honte, l’espoir du rétablissement. C’est
pourquoi le CCLT a organisé le tout premier Sommet national sur le rétablissement de la dépendance en
janvier 2015 afin d’établir une vision canadienne du rétablissement. Au terme du Sommet, les participants ont
signé l’Engagement national envers le rétablissement de la maladie de la dépendance au Canada, qui énonce
une vision partagée du rétablissement comme porteur d’espoir et moyen pour ceux aux prises avec un trouble
lié aux substances de réintégrer pleinement leur famille, leur milieu de travail et leur collectivité.
Pour plus de renseignements sur la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues, veuillez
visiter la Campagne mondiale contre la drogue de l’ONUDC. Dans les médias sociaux, suivez les mots-clics
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