Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S93–S106 Discussion/conclusion.– Ces quelques indicateurs du PMSI permettent d’objectiver des différences de trajectoires maternelles cohérentes avec le type de maternité mais doivent être complétés par des données sur l’enfant et issues de la cellule régionale de transferts périnataux. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.094 P26 Évaluation de la précarité en SSR à l’aune du modèle EPICES et du PMSI C. Jobert-Delatour a , A.-M. Prevost b , D. Colombo b , V. Legeay b , V. Berthe b , J. Talmud c a Service social, hôpital Villiers, Saint-Denis, France b Service social, hôpital La Musse, France c Département d’information médicale, La Renaissance Sanitaire, France Introduction.– La précarité est un facteur de risque majeur de pathologies chroniques. Sa prévalence est inversement corrélée au niveau socio-économique. Un lien existe-t-il entre description de type social (EPICES) et médicale (CIM 10) ? Méthodes.– L’étude porte sur 984 patients présents en 2013 dans les hôpitaux de la Renaissance Sanitaire (840 lits SSR, toutes autorisations). Le score EPICES (Évaluation de la précarité dans les Centres d’examens de santé), calculé sur 11 questions, varie de 0 à 100, avec un seuil à 30,17 au-dessus duquel le patient est considéré comme précaire. Les codes CIM 10 de précarité sont renseignés par les services d’assistanat social grâce à une fiche spécifique élaborée avec les praticiens et le DIM. Résultats.– Le score de précarité EPICES est de 44,92 % ± 20,48 chez ces patients âgés de 68,48 ± 12,48 ans (68,91 ans chez les hommes, 67,85 ans chez les femmes, écart type identique à 12,48). Les hommes représentent 59,55 % des patients, les femmes 40,55 % ; 71,14 % des patients présentent un score EPICES supérieur à 30,17 (71,97 % des hommes, 69,39 % des femmes). Les patients les plus précaires se trouvent en : Locomoteur (33,73 %), Polyvalent (13,41 %), Respiratoire (12,80 %) et Métabolique (12,60 %), les moins précaires en : Cardio-vasculaire (10,77 %), Oncologie (9,55 %) et Digestif (3,45 %). Les codes CIM 10 décrivent domicile et revenus, famille et emploi. Les sources sont croisées pour les deux établissements avec une corrélation pour les codes CIM 10 Z59 et Z 63 et les questions EPICES 2,10 et 11. Discussion/conclusion.– La précarité est un sujet important à décrire absolument en PMSI. Les Services d’assistanat social sont les mieux placés pour la détecter, apportant une valeur ajoutée au renseignement médical. La comparaison du score EPICES et des codes CIM 10 montre que la précarité est un élément majeur de l’appréhension, et donc de la prise en charge, des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.095 P27 Tarification des soins palliatifs en région Centre en MCO, SSR, et HAD–PMSI 2009–2011 E. Laurent , S. Baron , A.-I. Lecuyer , L. Godillon , C. Gaborit , E. Rusch Unité régionale d’épidémiologie hospitalière (UREH) région Centre, CHRU de Tours, Agence régionale de santé (ARS) du Centre, Tours, France Introduction.– L’objectif était de décrire la tarification des séjours (adultes) de soins palliatifs (SP) en région Centre, à partir des PMSI MCO, SSR et HAD 2009-2011. Méthodes.–MCO : sélection par le code Z515 (Soins palliatifs) en Diagnostic principal ou associé (DAS). Chaque séjour était classé : Lit identifié de SP (LISP), Unité de SP (USP), lit conventionnel. La valorisation était basée sur le tarif séjour modulé par bornes haute/basse et suppléments. SSR : sélection par le code Z515 en Finalité principale ou DAS seulement si décès. Deux tarifs ont été étudiés : IVA (tarification à l’activité T2A) ; et réel (dotation globale par établissement). HAD : sélection par Mode de prise en charge Principal (MP) ou Associé 04–Soins palliatifs, ou Z515 en DAS avec décès et MP 01–Assistance respiratoire, 07–Prise en charge de la douleur, 14–Soins de nursing lourds. La valorisation a été calculée par le Groupe homogène de tarif. S101 Résultats.– En 2011, 9242 séjours SP étaient réalisés (72 % MCO, 12 % SSR, 16 % HAD). La durée moyenne de séjour était supérieure à la médiane dans les trois PMSI (quelques séjours très longs). Le tarif moyen journalier était stable sur 2009–2011 : 600 D en USP, 400 D en LISP/lit conventionnel, 300 D en HAD et 200 D en SSR. En 2011, le tarif moyen séjour était de 8000 D en MCO et HAD et 4500 D en SSR (5500 D pour le tarif IVA), avec une forte dispersion. Les tarifs médians séjour étaient de 6400 D en USP, 6200 D en LISP/lit conventionnel, 3000 D en SSR et 4000 D en HAD. Discussion/conclusion.– Les tarifs se nivellent en MCO (codage plus fréquent des SP en DAS). Le SSR, sans T2A, est sous-doté. Les médianes (durée de séjour, tarif) sont plus pertinentes que les moyennes, en particulier en HAD. Cette étude mériterait d’être complétée par des données qualitatives et de coûts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.096 P28 Taux de ré-hospitalisations à 30 jours au CHU de Grenoble en 2012 : identification de groupes très à risque A. Lecoanet , N. Mitton , V. Rodriguez , F. Olive , C. Cans Département d’information médicale, CHU de Grenoble, Grenoble, France Introduction.– Dans le contexte de la T2A, le taux de ré-hospitalisation permet d’apprécier indirectement la qualité de la prise en charge des patients. Au vu des exigences de performance et de diminution de la durée moyenne de séjour (DMS), il semble important d’en étudier la fréquence et la typologie : ré-hospitalisation prévue, pathologie intercurrente, ré-hospitalisation potentiellement évitable. Méthodes.– Un séjour index est une hospitalisation durant l’année 2012 sans séjour dans les 30 jours précédents, séances et décès exclus. Un séjour est considéré comme une ré-hospitalisation s’il est précédé d’un séjour index dans les 30 jours. Les variables prises en compte dans l’analyse étaient : sexe, âge, durée de séjour, code de complications, domaine d’activité, passage aux urgences, délai de ré-hospitalisation. Résultats.– Le taux de ré-hospitalisation à 30 jours au CHU de Grenoble est de 11,6 % en 2012, sans augmentation depuis 2010, cette stabilité est rassurante quant à une dérive de la pratique médicale. Il varie avec l’âge et il est plus élevé chez les hommes à partir de 18 ans (p < 0,001). Il est minimal pour une DMS comprise entre le 25e et le 75e percentile de différence avec la DMS nationale. Il augmente (courbe en U) à la fois pour des séjours avec DMS plus courte et pour ceux avec DMS plus élevée. À partir de 3 séjours index dans l’année pour un même patient, il est multiplié par 2, reflet de la sévérité des pathologies prise en charge. La moitié des séjours de ré-hospitalisations sont dans le même domaine d’activité que celui du séjour index. Près d’un tiers des ré-hospitalisations sont passées par les urgences. Pour 8 % des séjours de ré-hospitalisations, un code de complication est retrouvé. Pour la chirurgie ambulatoire le taux de ré-hospitalisation est de 3,3 %. Discussion/conclusion.– Ce travail permet de cerner de façon quantitative les groupes les plus à risque de ré-hospitalisation, d’identifier les plus suspects d’être potentiellement évitables et d’en faire une analyse qualitative. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.097 P29 Analyse médicalisée des bases PMSI : algorithme de détermination d’une pathologie prépondérante C. Lê-Leplat a , A.-S. Briffaut a , S. Gomme a , R. Flicoteaux b , A. Blachier c , N. Taright a a Département d’information médicale, AP–HP, Paris, France b Département d’information médicale, hôpital Saint-Louis, Paris, France c Département d’information médicale, hôpital Robert-Debré, paris, France Introduction.– L’analyse médicalisée des bases de séjours PMSI procède fréquemment par recherche fine de présence de codes CIM-10 correspondant aux diagnostics étudiés. Nous sommes confrontés à des difficultés de restitution des résultats dans le cas où plusieurs pathologies distinctes sont retrouvées parmi