QCM « LA REGULATION DE LA GLYCEMIE »

publicité
QCM « LA REGULATION DE LA GLYCEMIE »
1. La valeur de consigne de la glycémie :
A- est de un gramme par litre chez un individu en bonne santé.
B- n'est pas maintenue après un repas ou après un exercice physique.
C- est rétablie après un repas par la mise en réserve dans certains tissus de l'organisme, le foie, les
muscles et le tissu adipeux, c'est la glycogénolyse.
D- est rétablie après un exercice physique, par la libération de glucose à partir de toutes les cellules
contenant des réserves.
2. L'insulinémie :
A- varie parallèlement à la glycémie.
B- est une grandeur réglée de l'organisme.
C- est nulle lorsque la glycémie est égale à 1 g/L.
D- est normale, voire élevée, chez un sujet atteint d'un diabète de type 2.
E- varie en fonction de l'âge du sujet.
3. Concernant l'homéostat glycémique humain :
A- la grandeur de consigne s'adapte à la fréquence des apports glucidiques.
B- le foie, le pancréas et les muscles sont les principaux organes effecteurs du système réglant de la
glycémie.
C- la valeur de consigne de la glycémie diffère selon l'âge et le sexe de l'individu.
D- l'insuline est la seule hormone hypoglycémiante.
E- la valeur de consigne de la glycémie est d'environ 0,55 moles/L.
4. Les cellules bêta des îlots de Langerhans :
A- sont sensibles au taux plasmatique de glycogène.
B- sont endocrines car elles sécrètent le glucagon.
C- sont situées dans les acini pancréatiques.
D- font partie du système réglant de la glycémie.
E- sont exocrines.
5. Le diabète de type I :
A- est également appelé diabète gras.
B- concerne généralement des sujets obèses d'âge mûr.
C- est le diabète sucré le plus fréquent.
D- voit sa prévalence augmenter en France.
E- se caractérise par une insulinémie faible voire nulle.
6. Dans le cas de diabète de type I :
A- les cellules alpha des îlots de Langerhans ne sont pas fonctionnelles.
B- les récepteurs de l’insuline se trouvant à la surface de cellules cibles ne sont pas sensibles à l’hormone.
C- le patient doit surveiller sa glycémie et s’administrer de l’insuline.
D- la présence d’anticorps anti-cellules d’îlots de Langerhans dans le sérum du patient permet de
diagnostiquer la maladie.
7. Le diabète de type 2 :
A- est une maladie multifactorielle.
B- présente une composante héréditaire faible.
C- se déclenche si des facteurs de l’environnement ou physiologiques sont associés à des gènes de
prédisposition.
D- peut être soigné par des injections quotidiennes d’insuline.
8. Le diabète de type 1 peut être traité par :
A- des injections quotidiennes d’insuline.
B- une greffe du pancréas entier.
C- une greffe d’îlots de Langerhans par injections intraveineuses, ceux-ci s’implantent spontanément
dans le foie.
D- thérapie génique c'est-à-dire en modifiant le matériel génétique des cellules hépatiques qui pourraient
dès lors sécréter de l’insuline.
9. Un individu diabétique :
A- est un individu présentant une hyperglycémie chronique.
B- est un individu dont les îlots de Langerhans ne sont pas fonctionnels.
C- présente systématiquement des gènes de prédisposition au diabète.
D- peut ne pas avoir de gène de prédisposition au diabète.
10. A propos du système réglant de la glycémie :
A- les capteurs sont constitués par certaines cellules hépatiques.
B- les capteurs sont constitués par les cellules bêta des îlots de Langerhans uniquement.
C- les effecteurs sont le foie, le pancréas et les muscles.
D- la glycémie est la grandeur réglée.
E- la valeur de consigne de la glycémie est 5,5 moles/L environ.
La liste ci-dessous concerne les trois questions suivantes :
A. hyperglycémie chronique.
B. insuffisance insulinique.
C facteurs de prédisposition.
D. insulino-résistance.
E. glycosurie.
11. Parmi les caractéristiques citées ci-dessus cochez celle(s) qui est(sont) commune(s) aux diabètes de
type I et II.
12. Parmi les caractéristiques citées ci-dessus, cochez celle(s) qui est(sont) spécifique(s) au diabète de
type I uniquement.
13. Parmi les caractéristiques citées ci-dessus, cochez celle(s) qui est(sont) spécifique(s) au diabète de
type II uniquement.
14. La glycogénogenèse :
A- est la dégradation du glycogène en glucose.
B- se déroule dans les cellules hépatiques.
C- se déroule dans les cellules nerveuses.
D- se déroule dans les cellules adipeuses.
E- est activée par l'insuline.
15. Lors d’un jeûne nocturne :
A- le foie peut restituer du glucose au sang.
B- les muscles peuvent restituer du glucose au sang.
C- le tissu adipeux peut restituer du glucose au sang.
D- tous les organes diminuent leur consommation de glucose.
16.L'insuline :
A- est un polynucléotide.
B- est sécrétée en permanence par les cellules bêta du pancréas.
C- stimule le stockage du glucose par le foie, les muscles et l'encéphale.
D- a une concentration plasmatique plus élevée lors d'un jeûne prolongé.
17. Une injection d'insuline provoque toujours :
A- une hypoglycémie.
B- une diminution de la glycémie.
C- une diminution de la glycémie chez un sujet atteint d'un diabète de type 1.
D- une diminution de la glycémie chez un sujet atteint d'un diabète de type 2.
E- une hyperglycémie passagère.
F- le stockage du glucose par le tissu adipeux.
18. À propos de la glycémie :
A. lorsque le taux de glucose sanguin atteint 1,26 g/L, le sujet présente une glycosurie.
B. le muscle contient du glycogène qu'il peut restituer au sang sous forme de glucose.
C. l'insuline et le glucagon sont deux hormones sécrétées par le foie en réponse à des variations de la
glycémie.
D. le glucose est un métabolite indispensable au fonctionnement cellulaire, il est distribué par le sang et
son taux s'y maintient à 1 g/L.
L'insuline est produite à partir d'une protéine précurseur ou pro-insuline de 84 acides aminés. La chaîne « C »
(33 acides aminés), est éliminée alors que les chaînes « A » et « B » sont réunies par des ponts disulfures pour
former l'hormone active. En comparant la pro-insuline de plusieurs espèces, on a pu compter les différences
d'acides aminés entre les séquences polypeptidiques.
Connaissant le temps écoulé depuis la divergence des différentes espèces, on a pu établir un taux d'évolution
(TE) ou proportion d'acides aminés modifiés en moyenne annuelle. Le document ci-joint indique le TE ainsi
estimé pour les différentes parties de la pro-insuline.
Questions 19 et 20 :
19. On comprend que :
A- l'insuline est un polypeptide de 51 acides aminés.
B- une mutation faux sens sur la chaîne C est forcément neutre.
C- on pourrait parler à propos de la chaîne C d'horloge moléculaire.
D- la chaîne C est éliminée car elle présente un trop fort taux de mutations.
E- les mutations accumulées sur les chaînes A et B sont silencieuses.
20. Et à propos de l'insuline :
A- elle est déversée dans une veine pancréatique qui rejoint la veine porte et donc le foie.
B- elle freine l'utilisation cellulaire du glucose.
C- elle stimule la glycogénogenèse.
D- elle stimule la néoglucogenèse.
E- elle n'est plus (ou quasiment plus) sécrétée en cas de diabète.
Questions 21 à 23 :
21. On peut comprendre que :
A- chez les sujets « a » et « b », l'insuline a une certaine efficacité.
B- chez le sujet « c », l'insuline est inefficace et le sucre ingéré se trouve dans le plasma.
C- chez les sujets « a » et « b », l'insuline injectée a permis à l'organisme de stocker le sucre ingéré.
D- le sujet « c » est le sujet normal.
E- le sujet « a » souffre d'un diabète de type 2 et le sujet « b » a détruit ses cellules β des îlots de Langerhans.
22. On sait bien que :
A- chez ces deux diabétiques, le phénotype moléculaire se caractérise par l'absence de protéine(s).
B- le sujet le plus âgé a des gènes de prédisposition.
C- le traitement sera sensiblement identique chez ces deux patients.
D- le sujet le plus âgé a ou a eu, très certainement, un excès pondéral.
E- malgré les traitements, il est très difficile d'éviter, à long terme, chez les deux malades, les complications
essentiellement vasculaires.
23. Le diabète se caractérise par :
A- une glycémie à jeun supérieure à 1,2 g/L.
B- de grandes quantités de sucre dans le sang, mais une incapacité pour les neurones à consommer ce sucre.
C- la transformation par l'organisme du sucre excédentaire en graisses, d'où la surcharge pondérale.
D- de très fortes réserves de glycogène hépatique.
E- une glycémie oscillant rapidement, le matin à jeun, entre 0,8 et 1,26 g/L.
24. Le taux de glucose du sang de la veine porte hépatique :
A. est toujours égal à celui du sang de la veine sus-hépatique.
B. augmente à la suite d'un repas riche en glucides.
C. est constant tout au long de la journée.
D. est moins élevé que celui des veines sus-hépatiques, en dehors des périodes d'absorption digestive.
25. La glycogénolyse :
A. permet la transformation du glycogène en glucose.
B. dégrade du glucose en C02 et H20.
C. consiste à détacher du glucose des extrémités des ramifications du glycogène.
D. se produit après un repas, dans les cellules hépatiques.
E. est la dégradation de l'ensemble de la molécule de glycogène.
26. Choisir la (les) proposition(s) exacte(s) :
A. Si une personne est diabétique, elle risque d'être obèse.
B. Si une personne est obèse, elle risque d'être diabétique.
C. Si une personne est en hyperglycémie après un repas, elle est diabétique.
D. Si une personne est en hyperglycémie à jeun, elle est diabétique.
E. Si une personne est en hyperglycémie à jeun et au cours d'une HGPO, elle est diabétique.
27. Le pancréas : (choisir la (ou les) réponse(s) inexacte(s))
A. libère du glucose dans le sang.
B. synthétise l’insuline.
C. fait partie de l’homéostat glycémique.
D. stocke des triglycérides.
E. est un effecteur de la régulation de la glycémie.
F. adapte toujours sa sécrétion d’insuline au taux de glucose sanguin.
28. La régulation de la glycémie met notamment en jeu :
A. des neurohormones.
B. des capteurs, les cellules a et les cellules β des îlots de Langerhans.
C. deux hormones aux rôles antagonistes.
D. un organe clef, le foie.
E. un organe à la fois endocrine et exocrine, le pancréas.
F. des enzymes intervenant dans le métabolisme du glycogène.
G. une hormone hypoglycémiante, le glucagon.
29. La valeur normale de la glycémie humaine est de :
A. 0,8 à 1g/L.
B. 0,55 mmol/L.
C. 5,55 mol/L.
30. Le glycogène est :
A. un glucide.
B. un lipide.
C. une protéine.
D. contenu dans le foie.
E. contenu dans le pancréas.
Téléchargement