Alaoui Sara
Remarque : Pour des raisons de facilités, nous avons remplacé le groupement CO2Et à
l’arrière par la lettre « E ».
Dans le cas où l’on considère l’autre ligand chiral c’est-à-dire le D-tartrate, celui-ci amène
l’oxygène de l’hydroperoxyde sur la face supérieur de l’alcène. Ce qui fait que l’époxyde
formé pointe vers l’avant.
Dans le cas présenté ci-dessus, les alcools allyliques achiraux primaires sont oxydés de
manière énantiosélective. Dans le cas où il s’agit d’alcools allyliques primaires chiraux,
l’époxydation se fait de manière diastéréosélective.
Pour réaliser l’époxydation de Sharpless, il convient de placer l’alcool
allylique dans un plan (voir figure ci-dessous). Cette méthode permet
d’avoir la bonne configuration du centre stéréogène (atome dont la
permutation de deux substituants liés à celui-ci, génère deux stéréo-
isomères) de l’époxyde qui sera formé.
La nomenclature des faces prochirales (molécules achirales qui peuvent être converties en
molécules chirales en une seule étape) repose sur les généralités des conventions CIP. Les
groupes sont placés par ordres décroissants des numéros atomiques Z.
Si l’observateur est situé devant la face étudiée et que les substituants défilent par priorité
décroissante dans le sens des aiguilles d'une montre, on parlera de la face « Re » (rectus) et
inversement, on parlera de la face « Si » (sinister).
Cette méthode d’époxydation permet une résolution cinétique. Ce qui
signifie qu’à partir d’un mélange racémique, on peut procéder à la
séparation de 2 énantiomères. D’un coté, l’un des 2 alcools allyliques ne
réagira pas étant donné qu’il y a gène stérique et de l’autre coté, il forme
l’époxyde.
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