L E S E C H O S D U C P N L F. . . L E S E C H O S D U C P N L F. . .
Dans le cadre de la Conférence Pierre Warot, avec le
Pr Philippe Robert (Nice) comme discutant le Pr
Florence Pasquier (Lille), est intervenue sur la
thématique : "Alzheimer : perspectives d'avenir"
La maladie d’Alzheimer représente 35 millions de
personnes dans le monde et 5 millions de nouveaux
cas par an. Elle est la première cause d’inva-lidité et est
une cause de dépendance et d’entrée en institution. Le
coût mondial estimé de cette maladie est de 315
millions de dollars dont 1/3 est à la charge de la
famille. Ces constats ne peuvent pas laisser indifférents
face à la nécessité de promouvoir et de financer de
nouvelles études sur cette maladie. Actuellement, cette
maladie est toujours
stigmatisée. Parfois,
elle n’est pas perçue
comme une maladie et
n’est pas toujours prise
en charge par manque
d’information des
proches et des
médecins.
Par conséquent, les
proches sont les
principaux soignants et
sont peu soutenus.
Les soignants familiaux
présentent une morbi -
dité psychologique et
physique majeure et une prévalence de dépression
multipliée par 3 à 40. En plus de poser le diagnostic et de
prendre en charge le(a) patient(e), les médecins ont d’une
part, un rôle de dépistage des troubles chez les aidants et
d’autre part, un rôle d’informations sur ce que peut
exprimer et communiquer le(a) patient(e). Une lueur
d’espoir est que les proches aidants sont en mesure
d’identifier les aspects positifs de l’aide donnée, de
trouver un plaisir et un sens à l’accompagnement du
patient et ont conscience d’améliorer sa qualité de vie. Le
soutien psychologique de l’aidant dépend de son histoire
et de ses interactions avec le(a) patient (e)
antérieurement à la maladie. Ainsi, la prise en charge du
patient et de son entourage ne peut pas être standardisée
mais doit être personnalisée.
La maladie d'Alzheimer est également le sujet
qu'avaient choisi d'évoquer A. Soltani (Boulogne
s/Mer) et al. dans la communication : "Diagnostic
précoce de la maladie d’Alzheimer. Marqueurs
biologiques"
Introduction : L’objectif de ce travail est d’identifier et
de décrire les principaux marqueurs biologiques de la
maladie d’Alzheimer.
Méthodologie : Méta analyse des publications (1993 –
2009). La recherche documentaire a été réalisée par
interrogation des banques de données MEDLINE, NLM
(National Library of Medecine), PubMed et centrée sur
les Revues de la littérature,
Marqueurs biologiques
- Marqueurs des tissus périphériques : peau
- Marqueurs génétiques :gène APP, gènes PS1 et PS2,
gène de l’apolipoprotéine E,
- Marqueurs du liquide céphalo-rachidien : protéine
Tau, ubiquitine, marqueurs liés à la dégénérescence
neurofibrillaire, peptide Aβ1-42 plus mutation sur le
géne PS1.
- Marqueurs sériques : peptide
Aβ.(1-40)amyloïde, protéine
Tau, marqueurs de
l’inflammation, autoanticorps,
apolipoprotéines E, AI, AII,
protéine p97.
Conclusion : Cette méta
analyse met en évidence une
augmentation du dosage des
marqueurs biologiques de la
maladie d’Alzheimer dans le
liquide céphalo-rachidien, les
tissus périphériques et dans le
sérum.
L’intérêt de ces dosages serait
d’augmenter la précision du diagnostic clinique
précoce de la maladie d’Alzheimer pour une meilleure
prise en charge.
Bibliographie
1) Hannequin D,Frebourg T,Martinez M,Agid Y, Clerget-
Darpoux F Les facteurs génétiques dans l’étiologie de la
maladie d’Alzheimer. M.S.médecine scientifique 1996,
12 : 6-7.
2) Thomas P, Hazif-Thomas C, Billon R et al : Un nouvel
instrument de dépistage de la démence chez la
personne âgée, le Gpcog. Rev Ger et Gerontol 2004 ;
102 : 83-8
Mots clés : Maladie d’Alzheimer, démence, diagnostic
précoce, marqueurs biologiques.
Dans le cadre des Petits-déjeuners scientifiques du
congrès du CPNLF, les Prs Nicolas Franck (Lyon) et
Pierre Vidailhet (Strasbourg) ont exposé de leur point
de vue d'experts l’intérêt de la Remédiation cognitive.
Les troubles cognitifs constituent incontestablement
une des caractéristiques les plus invalidantes de la
schizophrénie. Ils sont fortement corrélés aux
perturbations de la vie quotidienne et à l’insertion
socioprofessionnelle des patients. Ces troubles sont
assez stables, peu mobilisables, associés à des
4Post Scriptum
Le Pr Philippe Robert et
le Pr Florence Pasquier
lors de leur intervention