1 Composantes du bilan énergétique Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 2 TP1 • TA: Mathilde Péloquin-Guay • Email: [email protected] • Disponibilité: ! ! Mercredi, 1 février, 1pm – 4pm, locale 235 ! Lundi, 6 février, 1pm – 4pm, locale 235 • « Par courriel, je réponds seulement aux questions TRÈS courtes et/ou qui se répondent par oui ou par non. » Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 3 Ce que nous savons jusqu'à maintenant ... Rappelez-vous … le dernier cours! (Ahrends et al., 2012) • Le rayonnement solaire est diffusé et réfléchi par l’atmosphère, les nuages et la surface terrestre! albédo moyen de 30% • Les gaz atmosphériques et les nuages absorbent 19 unités additionnelles. Il reste alors 51 unités de rayonnement solaire court qui sont alors absorbées par la surface terrestre. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 4 … et vers quoi on se dirige. Rappelez-vous … le dernier cours! Non-radiatif (Ahrends et al., 2012) • • Radiatif 342 W m-2 Rayonnement net Gains: La surface terrestre absorbe 51 unités de rayonnement solaire court et 96 unités à ondes longues des gaz atmosphériques et des nuages ! 147 unités de l’énergie solaire incidente arrivent à la surface de la Terre, étant donné l'absorption et l'émission des gaz à effet de serre à ondes courtes et longues. Pertes: La surface terrestre équilibre la perte des 147 unités radiatifs par une radiation à ondes longues (117 unités) et par les flux de chaleur latente, sensible et ground heat flux. (Ensemble : 30 unités nonradiatifs). Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 5 Le Soleil et la Terre: disque vs. sphère Rappelez-vous … le dernier cours! 342 W m-2 = TOA Rayonnement incident moyen reçu à la surface de la Terre (Quantité moyenne d’énergie reçue à la surface terrestre) (Ruddiman, 2001) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 6 Qu’est-ce qu’un transfert de chaleur? Tranfert de chaleur: Déplacement de l’énergie (chaleur) d’ ’un objet à l’autre en raison de leur température différente (Ahrends et al., 2012) Convection • Transfert de chaleur non-radiatif induit par les mouvements de masse d’un fluide (ex: eau, air) • Liquides et gaz Conduction • Transfert de chaleur non-radiatif par contact moléculaire • Solides, liquides et gaz Radiation • Transfert de chaleur par les ondes électromagnétiques • Solides, liquides, gaz et vide • Forme d’énergie (photons) et mode de transfert de l’énergie (onde) ! « double nature » Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 7 Conduction et convection dans l’atmosphère (Ahrends et al., 2012) • Conduction: Densité élevé de l’air près du sol ! Le mouvement des molécules se produit seulement sur de courtes distances (environ 10-7 m). • Convection: Alors que l’air à la surface se réchauffe, il devient ainsi moins dense que l’air situé au-dessus ! L’air chaud s’élève et l’air froid, plus lourd, descend. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 8 Bilan radiatif: distribution globale • Rayonnement net • Différence entre le rayonnement incident (gain d’énergie) & le rayonnement infrarouge terrestre (perte d’énergie) • À long terme, le bilan radiatif global est nul ( = 0) au sommet de l’atmosphère (TOA) • PAS vrai partout. Il s’agit du bilan radiatif GLOBAL et non pas local • Le rayonnement net varie selon la latitude, les saisons, etc. (Ahrends et al., 2012) • Au sommet de l’atmosphère (Top of atmosphere=TOA): • Entre ~40° N et ~40° S, Insolation (quantité d’énergie solaire reçue) > Rayonnement terrestre (long) réfléchi ! Surplus • Vers les pôles, le rayonnement terrestre long > Insolation ! Déficit Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 9 Circulation atmosphérique générale Comment ce déséquilibre latitudinal du bilan radiatif est-il rééquilibré? • Le surplus d’énergie solaire reçue aux régions tropicales est redistribué aux pôles (régions déficitaires) • Énergie redistribuée par: • Circulation atmosphérique • Courant océanique (courants chauds) (Ruddiman, 2001) • Le transport de la chaleur sensible de l’équateur vers les pôles par advection demeure la force motrice à l’origine de: • Circulation atmosphérique générale • Phénomènes météorologiques • Courants océaniques Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 10 Circulation océanique générale (Ruddiman, 2001) • Les courants océaniques assurent un transfert de la chaleur des régions chaudes vers les régions froides. La circulation océanique permet ainsi le transport de la chaleur autour du globe. • Une partie des eaux chaudes océaniques s’évaporent permettant un transfert de chaleur vers l’atmosphère. Lorsque la vapeur d’eau se condense, la chaleur latente est relâché à un nouvel endroit. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 11 Effet de serre naturel Quelle serait la température à la surface terrestre sans l'effet de serre naturel ? (Ahrends et al., 2012) -18°C Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Dérivée mathématique simple: Hartman, DL: chapter 2, pages 26-27 15°C Séance 3: 24 janvier 2012 12 Bilan radiatif: perturbations et complications Exemple: albédo (Anderson et Strahler, 2009) (Ahrends et al., 2012) • L’albédo varie en fonction des saisons! (Ruddiman, 2001) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 13 Bilan radiatif: perturbations et complications Exemple: nuages • Les nuages denses à basse altitude renvoient le rayonnement solaire incident vers l’espace, ce qui tend à refroidir la surface terrestre. • Les nuages très fins à haute altitude absorbent le rayonnement terrestre, accentuant l’effet de serre et réchauffant la surface de la Terre. (Modifié d’après les notes de cours Friedl, 2011) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 14 Bilan radiatif: perturbations et complications Exemple: Activités humaines • Lors de la combustion des énergies fossiles, du CO2 est relâché dans l’atmosphère. Alors que le niveau global de CO2 atmosphérique augmente, l’effet de serre est renforcé. • Qu’en est-il de l’effet des aérosols? (Anderson and Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 15 Bilan radiatif: concept de forçage radiatif • Le rayonnement solaire constitue la principale source de chaleur de la Terre et exerce le plus grand contrôle sur le climat. • Parce que le système climatique est très complexe, quantifier les impacts humains sur le climat demeure très difficile: • Ajout de CO2 à l’atmosphère ! réchauffement Ajout d’aérosols à l’atmosphère ! refroidissement • Forçage radiatif: Utiliser pour évaluer la part des causes naturelles et anthropiques à l’origine des changements climatiques. • Définition officielle du GIEC (IPCC-TAR): “… le changement de l’irradiance nette (solaire et a à longuer d’onde longue en W m-2) au niveau de la tropopause qui suivent aprés que les températures stratosphériques aient pu se réajuster à l’équilibre radiatif, tout en maintenant les témperatures et les états de la surface et de la troposphère come étant fixés à des valeurs non perturbées.” (Ramaswamy et al., 2001). Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 16 Bilan radiatif: aperçu de forçage radiatif SCIENCE’S COMPASS in the number of drops leads to an increase in the reflection to space of solar radiation from clouds, leading to a climate cooling (3). This is called the first indirect radiative forcing. If the condensed moisture inside the cloud is not altered by the increase in aerosols, the droplet radius will decrease because of the increase in its number concentration resulting in a decrease in the precipitation efficiency (2, 3, 8). This direct microphysical effect A B Comment cela se produit? C leads to suppression of precipitation in p luted clouds. In addition, it can also lead to increase in cloud lifetime and in turn amount of clouds. The increase in cloudin will lead to a further increase in the reflect of solar radiation, giving rise to the so-cal second indirect radiative forcing. After describing the regional and glo magnitudes of the direct and the indir aerosol forcing terms, we conclude wit discussion of the clim implications. We s Satellite AOD from MODIS (April 2001) gest that the major pact of the large red tions in the surface so radiation along with precipitation suppress is to spin down the drological cycle. H these aerosol effects w interact with the G effects is largely known, because former is concentra Natural + anthropogenic AOD (1998): regionally near anth Model + satellite pogenic sources (Fig. and that, too, mostly the Northern He sphere, whereas GHG effects are dist uted globally. T asymmetric nature of aerosol forcing can a lead to myriad feedb effects [Web fig. 2 (1 Anthropogenic AOD (1990s): Model Fig. 2. Global distribution of natural and anthropogenic aerosol optical depth (AOD). (A) AOD at 0.55 #m derived from moderateresolution imaging spectrometer, MODIS, on board the TERRA satellite (4). MODIS uses new techniques (4) to derive AOD over the land. Data are shown only for one month. A complete year is still not available. Many land regions are missing (black shaded areas), because these are mostly desert land areas with too bright background for retrieving the AOD. (B) Annual mean AOD (at 0.63 #m) estimated by a four-dimensional assimilation model (5) that uses satellitederived AOD for the oceans to constrain the model AODs. The AOD here represents the sum of natural and anthropogenic aerosol. (C) Anthropogenic contribution to the AOD estimated by a three-dimensional model (6, 7). Biomass burning is the major contributor to the high aerosol regions in Africa and South America. Both biomass burning and fossil fuel combustion contribute to the loading in South and Southeast Asia (the model does not capture the full impact of the anthropogenic aerosols in this region). Fossil fuel combustion is the major contributor to the mid- and high latitude aerosol loading. (Ramanathan et al., 2001) (IPCC-AR4, 2007) Explication détaillée: http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch2s2-2.html Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 2120 Carbonaceous Aerosols: A Major Wild Card Individual aerosol pa cles may contain che cally distinct spec such as sulfates, org ics, BC, and dust, amo others. More often t are composite mixtu of a core refractory m terial (BC, dust, sea s with a coating of org ics, sulfates, and nitra (2, 3). Biomass burn plays a major role in emission of organ (10), whereas fossil f combustion and biom burning contribute ab equally to BC emiss (2). Pure sulfate aeros primarily scatter so radiation and cause co ing (11). For such n absorbing aerosols, increase in the reflec solar flux at the TOA nearly identical to the 7 DECEMBER 2001 VOL 294 SCIENCE www.sc 17 Effet de serre et forçage radiatif Lectures complémentaires http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/ wg1/en/faq-1-3.html http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/ wg1/en/faq-2-1.html • Bellouin et al. (2005): Global estimate of aerosol direct radiative forcing from satellite measurements, 438: 1138-1141. • Ramanathan et al., (2001): Aerosols, climate and the hydrological cylce, 294: 2119-2124. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 1: 10 janvier 2012 Rappelez-vous … le premier cours! Lithosphère (Pédosphère) Cryosphère Hydrosphère Climat Human activities Biosphère (Sphere images: NOAA Science on a Sphere) Atmosphère 19 Système climatique: temps de réponse Rappelez-vous … le premier cours! (Ruddiman, 2001) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 1: 10 janvier 2012 20 Boucles rétroactives La rétroaction est un mécanisme qui aura tendance à augmenter l’effet du processus (rétroaction positive) ou diminuer l’effet de ce même processus (rétroaction négative). (Ruddiman, 2001) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 21 Boucles rétroactives: rétroaction positives Augmentation de l’énergie retenue dans le système L’albédo diminue ! Diminution du pourcentage d’énergie solaire incidente réfléchie Températures plus chaudes Fonte de la glace et de la neige Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 22 Boucles rétroactives: rétroaction négative Augmentation de l’énergie retenue dans le système Augmentation de l’albédo: Augmentation du pourcentage d’énergie solaire indicente réfléchie Températures plus chaudes Augmentation de l’évaporation Augmentation de la nébulosité Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 23 Bilan radiatif Q* = K↓ - K↑ + L ↓ - L↑ (W m-2) Q* = rayonnement net (toutes longueurs d’ondes) K↓ = rayonnement solaire global composé du rayonnement direct (S) et diffus (D) (W m-2) K↑ = rayonnement solaire global réfléchi (albédo) par la surface de la Terre Voir l’équation 13.6 dans B2008 pour plus de détails! (∝=K↑/ K↓) (W m-2) L ↓ = Rayonnement infrarouge renvoyé par l’atmosphère en direction de l’espace (W m-2) L ↑ = Rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre (W m-2) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 Voir l’équation 13.7 dans B2008 pour plus de détails! 24 Bilan énergétique • Q* = K↓ - K↑ + L ↓ - L↑ (W m-2) (1) • Q* = QE + QH + QG (W m-2) (2) • (1) = (2) • QH = chaleur sensible • QE = chaleur latente Aujourd’hui • QG = transfert par conduction dans le sol Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012 25 Conduction and convection in the atmosphere (Ahrends et al., 2012) • Conduction: Densité élevé de l’air près du sol ! Le mouvement des molécules se produit seulement sur de courtes distances (environ 10-7 m) • Convection: Alors que l’air à la surface se réchauffe, il devient ainsi moins dense que l’air situé au-dessus ! L’air chaud s’élève et l’air froid, plus lourd, descend. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 26 Conduction • Transfert d’énergie par contact moléculaire entre deux objets/surfaces. • Direction de transfert – à partir de la surface plus chaude vers la surface moins chaude. • Conduction joue un rôle mineur dans le réchauffement de l’atmosphère. • Taux de transfert de l’énergie dépend de : • conductivité thermique des surfaces • gradient de température • Théoriquement: QG = -K ΔT/ ΔZ = -K (T2-T1)/(Z2-Z1) QG = flux de chaleur au sol par conduction (W m-2) -K = conductivité thermique du sol (W m-1 K-1) avec sigle (-) indiquant transfert dans la direction de la température décroissante ΔT/ ΔZ = gradient de température (ΔT : °K) selon le changement de profondeur (ΔZ : m) T2 = température plus chaude (°K) T1 = température moins chaude (°K) Z2 = niveau de T2 et … Z1 = niveau de T1 (Modifié d’après les notes de cours de Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 27 Conductivité thermique L’air est un très mauvais conducteur Exemples de différents types de sols: (http://www.hukseflux.com/thermalScience/thermalConductivity.html) ) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 28 Chaleur spécifique • La chaleur spécifique d'un matériau est la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré centigrade (ou Kelvin) une masse d'1 kg de ce matériau. • Intuitivement, la chaleur spécifique rend compte de la capacité d'un matériau à stocker la chaleur par rapport à sa masse. • La chaleur spécifique de l'eau est de 4.186 J g-1 K (à STP), celle du sable de 0.8 J g-1 K. (http://www.unit5.org/chemistry/Specific%20Heats%20of%20Selected%20Substances.htm) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 29 Convection • Transfert de l’énergie par les mouvements (direction nette verticale) de tourbillons de turbulence (« eddies »). • Transfert turbulent de la chaleur. • Profil de la température (troposphère). • Responsable du réchauffement de la basse troposphère. • Déplacement facile de l’air. Turbulence thermique (« convection libre ») • Générée par changement de température (réchauffement) et donc de densité de l’air. • Parcelles d’air en contact avec la surface du sol (« couche laminaire ») étant réchauffées deviennent moins denses – flottent. (Source inconnue) (Modifiés après notes de cours Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 30 Convection Turbulence mécanique (« convection forcée ») • Générée par cisaillement entre l’air horizontal et la surface rugueuse • Ou par cisaillement entre deux couches d’air ou les vents sont de direction/vitesse différente. (Source inconnue) (Modifiés après notes de cours Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 31 Convection - Résumé Tourbillons de turbulence surface du sol très chaude 1 – Convection thermique (libre) Vent (advection) Tourbillons de turbulence 2 – Convection mécanique (forcée) (Modifiés après notes de cours Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 32 Chaleur sensible (H) • Transfert de chaleur entre la surface de la Terre et l’air lorsqu’il existe une différence de température entre les deux ! Gradient de température H = − ρC p (Ta − Ts ) rH où ρ = densité de l’air (kg m-3), Cp = capacité thermique (J g-1 K ), Ta = Température de l’air (K), Ts = Temperature à la surface (K) et rH = résistance • On le répète: La chaleur est d’abord transférée vers l’air atmosphérique par conduction (via la « couche laminaire ») alors que les molécules d’air entrent en collision avec celles de la surface air. Pendant que l’air en contact avec la surface de la Terre se réchauffe, la chaleur est transportée vers le haut par convection. !Le flux de chaleur sensible se produit en 2 étapes! H Couche turbulente } Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Couche laminaire surface du sol Séance 4: 31 janvier 2012 33 Chaleur sensible • Lorsque la surface de la Terre est plus chaude que l’air sus-jacent, la chaleur est transférée vers le haut, soit vers l’air ! Flux positif de chaleur sensible • Si l’air est plus chaud que la surface de la Terre, le transfert de chaleur s’effectue de l’air vers la surface ! Flux négatif de chaleur sensible (Modifié d’après les notes de cours de Yiang, 2011 et Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 34 Advection • En termes simples: « transport de quelque chose (e.g., masse, chaleur) d’une région à une autre » • Par conséquent: Les vents sont des mouvements advectifs de l’air. • Rappelez-vous: Les convection est le mouvement vertical d’un fluide, de la chaleur. • Wind (air flow) can be imagined as a horizontal flow of numerous rotating eddies, turbulent vortices of various sizes, with each eddy having 3D components. (Li-COR, 2010) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 35 Changement de phase de l’eau Augmentation de la température • Le comportement moléculaire de l’eau varie selon son état (phase): évaporation (liquide ! gaz), condensation (gaz ! liquide), fusion (solide ! liquide), sublimation (solide ! gaz) etc… « Diagramme de phase » (http://boomeria.org/chemlectures/textass2/firstsemass.html) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 36 Changement de phase de l’eau: chaleur latente ? 335,000 J 2,500,000 J (Ahrends et al., 2012) • La chaleur absorbée/libérée selon le changement de phase: Chaleur latente de condensation (libérée), latente de vaporisation (absorbée), chaleur latente de fusion (absorbée), chaleur latente de sublimation (absorbée), etc.. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 37 Chaleur latente • Lorsque de l’énergie est ajoutée à l’eau, un changement de phase va se produire ! changement de phase de liquide à gazeux: évaporation ρC p (ea − e*[Ts ]) LE = − γ rW où ρ = densité de l’air (kg m-3), Cp = capacité thermique (J g-1 K ), e*[Ts] = Pression de vapeur saturante à la température de surface (Pa), pression de vapeur de l’air (Pa), γ = constante psychrométrique = (Cp/P)/(0.622λ) où P = pression atmosphérique (Pa) et λ = chaleur latente de vaporisation (J kg-1) • La chaleur utilisée lors du changement de phase de liquide à gazeux se nomme chaleur latente de vaporisation. • Caractéristiques: C’est « latent », car la chaleur est conservée dans les molécules d’eau pour être libérée plus tard, lors du processus de condensation ! on ne peut la voir, ni la sentir, ni la voir, ni même la sentir puisqu’elle n’engendre pas une augmentation de la température de l’eau . (Modifiés après notes de cours Yiang, 2011) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 38 Chaleur latente • Si évaporation: flux positif de chaleur latente • Si condensation (gaz ! liquide): flux négatif de chaleur latente (Modifiés après notes de cours Yiang, 2011 et Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 39 Flux de chaleur dans le sol • Le 3e effet majeur du rayonnement net sur le réchauffement de la surface terrestre. • La chaleur est transférée de la surface terrestre vers le bas par conduction (voir diapo 25 pour l’équation): Comme dans le cas du transfert de chaleur sensible chaleur, il doit exister un gradient thermique pour qu’un transfert de chaleur se produise. • Le transfert de chaleur s’effectue vers le bas lorsque la surface est plus chaude que le sol sous-jacent. ! Flux de chaleur positif • Si le sol est plus chaud que la surface, la chaleur est transférée vers le haut !Flux de chaleur négatif (Modifié d’après les notes de cours de Yiang, 2011 et Singh, 2007) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 40 Exemples Différences de l’utilisation de l’énergie entre des surfaces humides vs sèches • Aux endroits humides, l’eau est disponible à la surface à des fins d’évaporation et la chaleur latente est transféré à l’air • Aux endroits secs, il ne se produit aucun transfert de chaleur d’où l’absence d’énergie latente. La plupart de l’énergie disponible est canalisée vers le transfert de chaleur sensible, ce qui induit une augmentation de la température. (Modifié d’après les notes de cours de Yiang, 2011.) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 41 Bilan radiatif: un exemple de Montréal 2/16/2008 7/2/2008 (Ahrends et al., 2012) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 42 Bilan énergétique: un exemple de Montréal 2/16/2008 7/2/2008 (Ahrends et al., 2012) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 43 Variations journalières de la température • La température de l’air suit un patron saisonnier qui est décalé de quelques heures (retard) avec l’insolation (ensoleillement) !Même si l’ensoleillement diminue avec le temps, l’énergie solaire incidente excède tout de même le rayonnement infrarouge terrestre, ce qui induit une augmentation continue de la température. (Anderson et Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 44 Effet du facteur géographique sur les variations de la température de l’air • La facteur géographique demeure le facteur principal à l’origine des variations de la température d’un endroit à l’autre. • Latitude !Ensoleillement (fonction du nombre d’heure d’ensoleillement + l’intensité du rayonnement diminue lorsque la latitude augmente) • Influence de la nature de la surface (terres vs océans)! L’eau et le sol ont des propriétés thermiques différentes (ex: chaleur spécifique élevée de l’eau, l’eau possède une inertie thermique plus grande, etc.) • Courants océaniques! Influence sur la température de l’air le long des côtes (i.e. les courants marins chauds transportent la chaleur des régions chaudes vers les pôles. • Altitude ! Gradient adiabatique Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 45 Variations spatiales de la température (Anderson and Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 46 Variations spatiales de la température (Anderson and Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 47 Variations spatiales de la température (Anderson and Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 48 Variations spatiales de la température (Anderson and Strahler, 2009) Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 4: 31 janvier 2012 49 Lectures Lectures obligatoires • Bonan G (2008), Ecological Climatology. Cambridge University Press, Cambridge, UK. ! chapitre 13 Lectures complémentaires • Hartman DL (1994), Global Physical Climatology. Academic Press, San Diego, CA, USA. • chapitre 4 • http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-1-3.html • http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-2-1.html • Bellouin et al. (2005): Global estimate of aerosol direct radiative forcing from satellite measurements, 438: 1138-1141. • amanathan et al., (2001): Aerosols, climate and the hydrological cylce, 294: 2119-2124. Oliver Sonnentag, PhD: GÉO2122 – Climatologie Séance 3: 24 janvier 2012