UCB annonce les résultats de la première étude comparative du

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UCB annonce les résultats de la première étude
comparative du Cimzia® (certolizumab pegol) et de
l’Humira® (adalimumab) chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde naïfs de tout traitement
Les taux de réponse ACR 20 au troisième mois ainsi que le constat d’une faible activité
de la maladie à deux ans étaient numériquement comparables ; les objectifs primaires
concernant la supériorité n’ont pas été atteints.
L’innocuité sur une période de deux ans était comparable entre les deux agents,
notamment au niveau des graves effets indésirables et des infections graves.
Bruxelles (Belgique)24 mars, 7h00 CET – INFORMATION RÉGLEMENTÉE UCB a annoncé
aujourd’hui les premiers résultats de EXXELERATE la première étude de supériorité comparant
deux traitements de la classe des anti-TNFportant sur le Cimzia® (certolizumab pegol) en
association avec du méthotrexate (MTX) et l’Humira® (adalimumab) en association avec du MTX
chez les patients adultes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) modérée à sévère qui n’ont
pas répondu favorablement au MTX. Les objectifs primaires démontrant une supériorité n'ont pas été
atteints, avec des résultats numériquement comparables entre les groupes traités par Cimzia® ou par
Humira® : le pourcentage de patients présentant un taux de réponse ACR 20 à trois mois était de
69,2% contre 71,4% respectivement, et le pourcentage de patients présentant une faible activité de
la maladie à deux ans était de 35,5% contre 33,5% respectivement.
« Conformément à la mission d’UCB, à savoir fournir des solutions ayant un impact significatif sur la
vie des patients, cette étude a été pensée comme une approche thérapeutique fidèle aux principes
fondamentaux « Treat-to-Target », qui préconisent une évaluation rapide de la réponse, en veillant à
modifier la thérapie des patients ne répondant pas à trois mois. Nous sommes très heureux du
bénéfice procuré aux patients naïfs de tout traitement à un TNF et du taux de réponse observé lors
de l’évaluation de la séquence de deux anti-TNF. L’utilité du Cimzia® pour les patients en tant
qu’option biologique de première intention est largement confirmée par tous les résultats concernant
l’efficacité et l'innocuité, notamment le constat que plus de la moitié des patients ayant entamé un
traitement au Cimzia® atteignent un faible niveau d’activité de la maladie, et plus de 1 sur 3
parviennent à contrôler l’activité de la maladie jusqu’à maintenir une faible activité durant la seconde
année de traitement », a indiqué Emmanuel Caeymaex, Head of Immunology et Executive Vice
President d'UCB, Immunology Patient Value Unit d’UCB.
En ce qui concerne la population étudiée (n=915), une analyse préliminaire de l'innocuité sur deux
ans a montré que les deux agents procurent une innocuité globale comparable, notamment au
niveau des effets indésirables et des infections graves. Les patients ne répondant pas au traitement
initial au troisième mois ont immédiatement été traités avec l’autre agent sans période de sevrage
entre les traitements (les patients passant de l’Humira® au Cimzia® se sont vus administrer une dose
d’attaque de Cimzia®). Chez les patients changeant de thérapie, aucun événement infectieux grave
n’a été constaté au cours de la période (70 jours) durant laquelle le patient est exposé aux deux
agents après le changement, en raison des demi-vies des médicaments. Grâce à des procédés
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d'essais cliniques rigoureux et un dépistage approprié pour prévenir toute réactivation de la
tuberculose, un seul cas d’infection à cette maladie est survenu au cours des deux années de
l’étude.
« Cette étude est plus qu’une simple comparaison de l’efficacité et de l’innocuité de deux agents anti-
TNF. Elle pourrait nous aider à mieux comprendre les prédicteurs potentiels de la réponse à chaque
agent et identifier les véritables non-répondants primaires à la thérapie anti-TNF. Il s’agit également
de la première analyse prospective des principes « treat-to-target », examinant l’efficacité et
l’innocuité à court et long termes d’un changement immédiat de traitement pour les patients naïfs
n’ayant pas répondu à un anti-TN primaire à la semaine 12, avec l’administration d’un second anti-
TNF », a déclaré le Professeur Josef S. Smolen, Département de médecine, division rhumatologie, à
l’Université de médecine de Vienne (Autriche).
« L'étude EXXELERATE procurera un précieux éclairage scientifique sur les populations discrètes de
patients, y compris les non-répondants aux anti-TNF. Elle devrait aider à mieux comprendre
comment les paramètres cliniques et les biomarqueurs peuvent faciliter l’identification des patients et
des traitements les plus adaptés, en plus d’aider les patients et les médecins à prendre des
décisions éclairées concernant leur traitement », a précisé le Professeur Iris Loew-Friedrich, Chief
Medical Officer et Executive Vice President d'UCB.
Les résultats de cette étude seront présentés lors des congrès à venir et dans les revues médicales
évaluées par les pairs.
À propos de l’Exxelerate1
L’Exxelerate (NCT01500278) était une étude de supériorité comparative, randomisée, en simple
aveugle et en groupes parallèles de phase 4 et de 24 mois (104 semaines). L’étude visait à évaluer
l’efficacité à court et long termes du certolizumab pegol (CZP) par rapport à l'adalimumab (ADA),
tous deux en association avec du méthotrexate (MTX), dans le cadre du traitement de patients
présentant une PR modérée à sévère qui ont répondu de manière inadéquate au MTX.
Les objectifs primaires de l’étude étaient les suivants : le pourcentage de patients présentant une
réponse ACR20 à la semaine 12 (à savoir une amélioration de 20 % des articulations douloureuses
et tuméfiées et de 20% pour au moins trois des cinq critères : évaluation du patient, évaluation par le
médecin, échelle de douleur, questionnaire fonctionnel/sur les incapacités et réactif de phase aiguë)
et le pourcentage de patients présentant une faible activité de la maladie (DAS28[ESR] ≤3,2) à la
semaine 104.
Les patients naïfs (n=915) présentant une PR modérée à sévère et ne répondant pas favorablement
au MTX ont été répartis au hasard au départ (semaine 0), à concurrence d’un ratio de 1:1, pour
recevoir : o soit un traitement posologique d’attaque standard à raison de 400 mg de CZP aux
semaines 0, 2 et 4 en association avec du MTX, suivi de 200 mg de CZP, toutes les
deux semaines en association avec du MTX ;
o soit 40 mg d’ADA toutes les deux semaines en association avec du MTX, un placebo
étant également administré aux semaines 0, 2 et 4 afin de préserver le test à
l’aveugle.
Le dosage de MTX a été maintenu à 15-25 mg/semaine par voie orale ou sous-cutanée ; de plus, un
ajustement posologique a été autorisé entre les semaines 12 et 52 et un autre entre les semaines 52
et 104. Pour les patients présentant une intolérance au MTX à ces doses, la dose du MTX a pu être
réduite à 10 mg/semaine après la semaine 12.
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À la semaine 12, les patients étaient considérés comme des répondants s’ils présentaient une faible
activité de la maladie indiquée par un DAS28(ESR) inférieur ou égal à 3,2 voire une réduction de la
valeur du DAS28(ESR), supérieure ou égale à 1,2.
La réponse des patients à la semaine 12 a déterminé le traitement qui leur serait administré par la
suite. À la semaine 12, les répondants ont continué leur traitement initial jusqu’à la semaine 104. À la
semaine 12, les non-répondants ont changé de traitement, passant du CZP à l’ADA ou vice-versa,
en fonction du traitement randomisé administré au départ. À la semaine 24, les sujets présentant une
faible activité de la maladie, indiquée par un DAS28(ESR) inférieur ou égal à 3,2 voire une réduction
de la valeur du DAS28(ESR), supérieure ou égale à 1,2, à compter de la semaine 12, ont poursuivi
leur traitement jusqu’à la semaine 104 ; ceux n'ayant atteint aucun de ces critères ont été retirés de
l'étude.
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RÉFÉRENCES
1. Données internes d’UCB
À propos de CIMZIA® aux États-Unis
CIMZIA® est le seul anti-TNF (facteur de nécrose tumorale) pégylé sans fragment Fc. CIMZIA®
possède une affinité élevée avec le TNF-alpha humain, et neutralise sélectivement les effets
pathophysiologiques du TNF-alpha.
CIMZIA® est approuvé pour le traitement des patients adultes souffrant de polyarthrite rhumatoïde
active dans sa forme modérée à sévère. Par ailleurs, il est indiqué pour l’atténuation des signes et
symptômes de la maladie de Crohn et pour le maintien d’une réponse clinique chez des patients
adultes atteints de la forme modérée à sévère de la maladie qui n’ont pas répondu favorablement au
traitement conventionnel, ainsi que pour le traitement d'adultes souffrant d’arthrite psoriasique active
ou de spondylarthrite ankylosante (SA) active. Voir ci-dessous les informations importantes relatives
à l’innocuité, traitant entre autres du risque d’infections fongiques, virales et bactériennes graves
ainsi que de tuberculose.
Informations importantes relatives à l’innocuité de CIMZIA® aux États-Unis1
Risque d’infections graves et d’affections malignes
Les patients traités par CIMZIA® ont un risque accru de développer des infections graves
pouvant nécessiter une hospitalisation ou entraîner la mort. La plupart de ceux ayant
développé ces infections prenaient en concomitance des immunodépresseurs tels que le
méthotrexate ou des corticostéroïdes. Il est recommandé d’interrompre l’administration de
CIMZIA® si le patient développe une infection ou un sepsis grave. Les infections rapportées
sont notamment les suivantes :
Tuberculose active, à savoir réactivation de la tuberculose latente. Les tuberculeux ont
fréquemment présenté des maladies disséminées ou extrapulmonaires. Les patients
devraient subir un test de dépistage de la tuberculose latente avant d’utiliser CIMZIA®
ainsi que durant la thérapie. Le traitement contre les infections latentes devrait débuter
avant l’utilisation de CIMZIA®.
Infections fongiques invasives (histoplasmose, coccidioïdomycose, candidose,
aspergillose, blastomycose et pneumocystose). Les malades souffrant
d’histoplasmose ou d’autres infections fongiques invasives peuvent présenter des
maladies disséminées, et non pas localisées. Les tests de dépistage de
l’histoplasmose fondés sur la recherche d’antigènes et d’anticorps peuvent donner des
résultats négatifs chez certains sujets atteints d’infections actives. Il convient
d’envisager un traitement empirique des infections fongiques chez les patients
vulnérables qui développent des maladies systémiques graves.
Infections bactériennes, virales et autres causées par des pathogènes opportunistes,
notamment les Legionella et les Listeria.
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Les risques et avantages du traitement avec CIMZIA® devraient être étudiés attentivement
avant de commencer la thérapie chez les sujets atteints d’infections chroniques ou
récurrentes. Durant et après le traitement avec CIMZIA®, les patients devraient être suivis de
près afin de surveiller l’apparition de signes et de symptômes d’infections, en particulier une
tuberculose éventuelle chez ceux dont les résultats ont été négatifs lors du test de dépistage
de la tuberculose latente effectué avant le début de la thérapie.
Des lymphomes et autres affections malignes, parfois mortelles, ont été rapportés chez des
enfants et adolescents traités par des antagonistes du TNF, dont CIMZIA® fait partie. Le
produit n’est pas indiqué chez les patients pédiatriques.
Les sujets traités par CIMZIA® ont un risque accru de développer des infections graves touchant
divers organes ou systèmes d’organes, et pouvant nécessiter une hospitalisation ou entraîner la
mort. Des infections opportunistes dues aux pathogènes bactériens, mycobactériens, fongiques
invasifs, viraux, parasites ou autres (aspergillose, blastomycose, candidose, coccidioïdomycose,
histoplasmose, légionellose, listériose, pneumocystose et tuberculose) ont été signalées chez des
malades sous anti-TNF. Les patients ont fréquemment présenté des maladies disséminées, et non
pas localisées.
Il est déconseillé de démarrer le traitement par CIMZIA® chez les patients porteurs d’une infection
active, en particulier des infections localisées cliniquement importantes. Il est recommandé
d’interrompre l’administration de CIMZIA® si le patient développe une infection ou un sepsis grave.
Les risques d’infection peuvent être plus élevés chez les sujets de plus de 65 ans, atteints de
comorbidité et/ou prenant en concomitance des immunodépresseurs (corticostéroïdes ou
méthotrexate, par exemple). Les patients qui développent une nouvelle infection durant le traitement
par CIMZIA® devraient être suivis de près, faire rapidement l’objet d’un bilan complet spécifique aux
immunodéprimés et commencer un traitement antimicrobien approprié. Il convient également
d’envisager, parallèlement aux examens, un traitement empirique des infections fongiques approprié
chez les patients qui développent une maladie systémique grave et qui résident ou séjournent dans
des régions à haut risque de mycoses endémiques.
Affections malignes
Durant les études contrôlées et ouvertes de CIMZIA® dans le traitement de la maladie de Crohn et
d’autres pathologies, des affections malignes (hormis les cancers cutanés non mélaniques) ont été
observées à un taux de 0,5 pour 100 années-patients chez 4 650 sujets traités par CIMZIA®, contre
un taux de 0,6 pour 100 années-patients chez 1 319 sujets traités par placebo. Dans les études du
CIMZIA® réalisées pour le traitement de la maladie de Crohn et d’autres fins expérimentales, on a
relevé un cas de lymphome parmi 2 657 patients traités par le produit et un cas de lymphome de
Hodgkin chez 1 319 patients traités par placebo. Durant les études cliniques (ouvertes et contrôlées
par placebo) de CIMZIA® dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, trois cas de lymphome ont
été observés parmi 2 367 patients. Ce résultat est environ deux fois plus élevé que prévu chez la
population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, notamment ceux présentant
des pathologies fortement actives, ont un risque accru de développer des lymphomes. On ignore le
rôle que pourrait jouer les traitements anti-TNF dans l’apparition d’affections malignes.
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