PLAN DE COURS L`enquête de terrain ANT 2508 A

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 PLAN DE COURS L’enquête de terrain ANT 2508 A Florina Gaborean Hiver 2013 Horaire du cours : Mercredi 16h00‐19h00 Pavillon Vanier 3075 Disponibilité du professeur: Mercredi 19h00 à 20h30 Pavillon des sciences sociales, FSS‐10056 613‐562‐5800, poste 1677 (à noter qu’il n’y a pas de messagerie vocale à ce poste) Courrier électronique : [email protected] Sur campus virtuel : Oui Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel. Notez que le professeur se réserve le droit ne pas répondre à un courriel si le niveau de langage n’est pas adéquat. DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS Introduction à la méthode ethnographique. Principes et techniques de collecte de données propres aux enquêtes de terrain : grille d’observation, schémas d’entrevue, questionnaire d’enquête, journal de terrain et rédaction de rapports de terrain. Éthique de la recherche. Application sur le terrain en fonction d’une problématique. Préalable : ANT 1501 ou SOC 1501. Réservé aux étudiants inscrits aux programmes bi disciplinaires et de majeure en anthropologie ou sociologie. CONTENU ET OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS L’enquête de terrain a légitimé le savoir anthropologique et individualisé cette discipline scientifique. Fondé sur un mode d’observation très particulier des faits sociaux et culturels, ce type d’enquête implique la pratique du terrain (démarche empirique), une relation directe et de longue durée avec les personnes enquêtées et la mobilisation d’une diversité de sources et de techniques (observation participante, journal et notes de terrain, entretiens, archives écrites et audio‐visuelles).
L’objectif principal de ce cours est de familiariser les étudiantes et les étudiants avec les outils de base propres à l’enquête de terrain, à l’aide de l’angle privilégié de l’ethnographie. Dans la première partie du cours, nous présentons les réflexions théoriques et méthodologiques qui ont marqué la pratique ethnographique et les conditions préalables à la réalisation de ce type d’enquête (problématique, choix du terrain, documentation, préparation). Dans la deuxième partie, nous aborderons la mise en œuvre du terrain. Il sera question de l’éthique de la recherche, de l’implication du chercheur, des techniques utilisées pour la collecte et l’analyse de données et de la production du texte ethnographique. Les étudiants seront appelés à choisir un sujet de recherche, à circonscrire un lieu d’observation et à « faire du terrain ». OBJECTIFS SPÉCIFIQUES -
Comprendre la spécificité de la méthode ethnographique et développer une réflexion critique sur le contexte de la pratique de terrain Connaître les différentes techniques d’enquête utilisées en anthropologie et sociologie Définir une problématique et établir une stratégie de recherche Élaborer et mener une enquête de terrain de façon éthique et responsable Analyser les données recueillies et rédiger un rapport MÉTHODES PÉDAGOGIQUES Le cours se déroulera en majeure partie sous forme d’exposés interactifs, illustrés à l’aide d’exemples ethnographiques. Toutefois, les étudiantes et les étudiants seront régulièrement invités à prendre part à des discussions et à des exercices structurés. La professeure s’attend à ce que les étudiants réalisent les lectures prévues afin de pouvoir créer une dynamique intéressante en classe. LECTURES OBLIGATOIRES L’ouvrage suivant doit être acquis : Beaud S. et Weber F., 2010, Guide de l’enquête de terrain. Paris, la Découverte. Il sera disponible à la librairie du campus. Les autres lectures obligatoires sont contenues dans le recueil de textes. MODALITÉS D’ÉVALUATION L’évaluation consistera en trois éléments obligatoires : 1) Sujet et question de recherche. Les étudiants doivent remettre le 30 janvier un travail de deux pages qui présente une question de recherche selon leur choix de problématique et circonscrit un terrain (réel ou souhaité) (10%). 2) Examen en classe de mi‐session qui portera sur la matière vue en classe et les lectures obligatoires. Il contiendra des questions à choix de réponse, des associations et des questions à développement (40%). 3) Mini‐enquête de terrain (50%). Une activité pratique de terrain est réalisée par groupe de 4/5 étudiants à Ottawa/Gatineau. Chaque groupe définit une problématique, circonscrit le terrain, établit une stratégie de recherche et l’applique sur le terrain choisi (observer, sélectionner 5 informateurs, organiser et mener des entrevues). Chaque groupe rédige un rapport de recherche (12 pages maximum, 1 1/2 interligne) et le présente devant la classe. Les groupes sont constitués lors de la séance du 9 janvier. À la fin de cette séance, les étudiants doivent savoir avec qui et quand ils réalisent ce travail. Le numéro de l’équipe et les noms des membres qui la composent doivent être remis sur papier à la professeure. Chaque groupe rencontre obligatoirement la professeure avant la semaine de lecture pour présenter l’objet de l’activité pratique de terrain, le plan de travail ainsi que les rôles de chacun. Ce travail sera évalué individuellement et collectivement. Une évaluation individuelle portera sur les notes de terrain (10%). Lors de la séance du 3 avril, chaque étudiant doit remettre à la professeure un résumé critique de 2 pages qui présente son expérience de terrain. Le rapport final sera rédigé et évalué collectivement (40%). Date de remise : le 17 avril. Tableau récapitulatif Outil d’évaluation Pondération Échéance Question de recherche Examen de mi‐session Notes de terrain Mini‐enquête de terrain 10 % 40% 10% 40% 30 janvier 27 février 3 avril 17 avril Politique concernant la présence en classe, la qualité de la langue et les retards dans la remise des travaux La présence en classe est nécessaire pour bien réussir le cours. Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les fautes d’orthographes, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété des termes, etc. Vous pouvez être pénalisés entre 5 et 15 % selon les critères d’évaluation établis par le professeur. Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement universitaire prévoit que l'absence à un examen ou à un test ou la remise tardive des travaux pour cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical, sinon la personne sera pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. En cas de maladies ou malaises, seuls le service de counseling et la clinique du campus (situés au 100, Marie‐Curie) peuvent émettre des certificats valides pour justifier un retard ou une absence. Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n’étant pas chômées). Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés par courriel et, dans ce cas‐ci, l’heure de réception du courriel par le destinataire est garante de l’heure de remise. Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre absence lors d’une évaluation. DÉROULEMENT DU COURS Chaque séance hebdomadaire portera sur un thème auquel seront associées des lectures obligatoires. Le calendrier et la thématique sont sujets à des réaménagements. Semaine 1 : 9 janvier Introduction. Présentation du syllabus et des modalités d’évaluation. Constitution des groupes pour le travail de terrain Semaine 2 : 16 janvier Origines et développements de l’enquête ethnographique. La notion de terrain en anthropologie ¾ Stocking G.‐W., 2003, « La magie de l’ethnographe. L’invention du travail de terrain de Tylor à Malinowski » : 89‐139 dans Céfaï D. L’enquête de terrain. Paris, La Découverte. ¾ Copans J., 2008, « Introduction : du terrain avant toute chose » : 7‐22 dans L’enquête ethnologique du terrain. Paris, Armand Colin. Semaine 3 : 23 janvier Choix d’un thème et du terrain. La problématique de la recherche ¾ Beaud S. et Weber F., 2010, chapitre 1. ¾ Fainzang S., 1994, « L’objet construit et la méthode choisie : l’indéfectible lien », Terrain 23 : 161‐172. Semaine 4 : 30 janvier La préparation de l’enquête. Arrivée et installation sur le terrain. Projection du film ethnographique « To Find the Baruya Story » (1982, 2007). ¾ Beaud S. et Weber F., 2010, chapitres 2 et 3. ¾ Godelier M., 2002, « Briser le miroir du soi» : 193‐213 dans Ghasarian C. (dir.), De l’ethnographie à l’anthropologie réflexive. Paris, Armand Colin. Semaine 5 : 6 février Éthique de la recherche et réflexivité ¾ Van der Geest, S. 2003, « Confidentiality and pseudonyms. A fieldwork dilemma from Ghana », Anthropology Today 19 (1): 14‐18. ¾ Althabe G. et Hernandez V. A., 2004, « Implication et réflexivité en anthropologie », Journal des anthropologues 98‐99 : 15‐36. ¾ Beaud S. et Weber F., 2010, chapitre 9. Semaine 6 : 13 février Observation participante et journal de terrain ¾ Johnson J.C., C. Avenarius et J. Weatherford, 2006, « The Active Participant‐Observer: Applying Social Role Analysis to Participant Observation », Field Methods 18 (2) : 111‐
134. ¾ Beaud S. et Weber F., 2010, chapitre 4. Semaine 7 : 20 février Période d’étude Semaine 8 : 27 février Examen en classe Semaine 9 : 6 mars L’entrevue ¾ Beaud S. et Weber F., 2010, chapitres 5 et 6. Semaine 10 : 13 mars Interprétation et analyse de données. Description ethnographique ¾ Ghasarian C., 1997, « Les désarrois de l’ethnographe ». L’Homme 143 (37) : 189‐198. ¾ Strauss A. et Corbin J., 2003, « L’analyse de données selon la grounded theory. Procédures de codage et critères d’évaluation » : 363‐380 dans Céfaï D. L’enquête de terrain. Paris, La Découverte. Semaine 11 : 20 mars Terrains d’hier et d’aujourd’hui. Les transformations de l’ethnographie contemporaine ¾ Marcus G., 2002, « Au‐delà de Malinowski et après Writing Culture – à propos du futur de l’anthropologie culturelle et du malaise de l’ethnographie ». ethnographiques.org/2002/Marcus/htlm (consulté le 30 juillet 2012). ¾ Hannerz U., 2003, « Being there…and there…and there! Reflections on Multi‐sited ethnography », Ethnography 4(2) : 201‐216. Semaine 12 : 27 mars Présentation des rapports de terrain (1) Semaine 13: 3 avril
Synthèse générale du cours. Présentation des rapports de terrain (2) BIBLIOGRAPHIE AGIER M., La sagesse de l’ethnologue. Œil neuf, Paris. APPADURAI A., 2001, Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation. Paris, Petite bibliothèque Payot. BEAUD S. et F. WEBER, 2010, Guide de l’enquête de terrain. Paris, La Découverte. BERTAUX D., 2010, L’enquête et ses méthodes. Le récit de vie. Paris, Armand Colin. BLANCHET A. et A. GOTMAN, 2007, L’enquête et ses méthodes. L’entretien. Paris, Nathan Université. CÉFAï D., 2003, L’enquête de terrain. Paris, La Découverte. CEFKIN M., 2009, Ethnography and the corporate encounter:reflections on research in and of corporation. New York, Berghahn. CRESWELL J.‐W., 2009, Research Design. Qualitative, Quantitative and Mixed Methods Approaches. 3e édition. Thousand Oaks, Sage Publications. COPANS J., 2008, L’enquête et ses méthodes. L’enquête ethnologique de terrain. Paris, Armand Colin. DENZIN N. et Y. LINCOLN, 2005, The Sage HandBook of Qualitative Research. London, Sage Publications. DE SINGLY F., 2008, L’enquête et ses méthodes. Le questionnaire. Paris, Armand Colin. DE SOTO H. et N. DUDWICK, 2000, Fieldwork Dilemmas. Anthropologists in Postsocialist States. Madison, The University of Wisconsin Press. GAUTHIER B. (dir.), 2009, Recherche Sociale. De la problématique à la collecte des données. Québec, Presses de l’Université du Québec. GEERTZ C., 2002, Savoir local, savoir global. Paris, PUF. GEERTZ C., 1996 (1986), Ici et là‐bas. L’anthropologue comme auteur. Paris, Métaillé. GEERTZ C., 1973, The Interpretation of Cultures. New York, Basic Books. GHASARIAN C., 2002, De l’ethnographie à l’anthropologie réflexive. Nouveaux terrains, nouvelles pratiques, nouveaux enjeux. Paris, Armand Colin. GUPTA A. et J. FERGUSON (dir.), 1997, Culture. Power. Place. Durham, Duke University Press. GUPTA A. et J. FERGUSON (dir.), 1997, Anthropological Locations : Boundaries and Grounds of a Field Science. Berkeley, University of California Press. GESLIN P., 1999, L’apprentissage des mondes. Une anthropologie appliquée aux transferts de technologies. Paris, Octares/MSH. KAUFMANN J‐C., 2007, L’enquête et ses méthodes: l’entretien compréhensif. Paris, Armand Colin. KEARNEY, M., 2004, Changing Fields of Anthropology: from local to global. Rawman & Little Field Publishers. KILANI M., 2000, L’invention de l’autre. Essai sur le discours anthropologique. Lausanne, Payot Lausanne. LAPLANTINE F., 2007, La description ethnographique. Paris, Nathan Université. LASSITER E.‐L., 2005, The Chicago Guide to Collaborative Ethnography. Chicago, University of Chicago Press. LÉVI‐STRAUSS C., 1955, Tristes tropiques. Paris, Plon. MALINOWSKI B., 1989, Les Argonautes du Pacifique occidental. Paris, Gallimard. MALINOWSKI B., 1981, Journal d’ethnographe. Paris, Seuil. MARCUS G. and J. Clifford (dir.), 1986, Writing Culture: The Poetics and politics of Ethnography. Berkeley, University of California Press. MARCUS G., 1998, Ethnography through Thick et Thin. Princeton, Princeton University Press. PAILLÉ P. et MUCHIELLI A., 2003, L’analyse qualitative en sciences humaines et sociales. Paris, Armand Colin. RABINOW P., 1977, Un ethnologue au Maroc. Réflexions sur une enquête de terrain. Paris, Hachette. VIDAL L., 2010, Faire de l’anthropologie. Santé, science et développement. Paris, La Découverte, 2010. Des ressources pour vous CENTRE DE MENTORAT DE LA FACULTÉ ‐ http://www.sciencessociales.uottawa.ca/mentor/fra/ Le centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales a comme objectif de prêter main‐forte tant au point de vue scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les programmes dʹétudes de la Faculté, peu importe où ils en sont dans leurs programmes dʹétudes. Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger avec un étudiant qui en est à sa 3e ou 4e année dʹétudes, avoir plus dʹinformations sur les programmes et services offerts à lʹUniversité dʹOttawa, ou tout simplement améliorer ses méthodes dʹétude (gestion du temps, prise de notes, préparation aux examens, etc.). Le centre de mentorat est un lieu dʹéchanges sur les méthodes dʹétudes et la vie à lʹuniversité. Et les mentors sont des étudiantes et étudiants dʹexpérience, formés pour répondre adéquatement à vos questions. CENTRE D’AIDE À LA RÉDACTION DES TRAVAUX UNIVERSITAIRE ‐ http://www.sass.uottawa.ca/redaction/ Au CARTU, vous apprendrez à comprendre et corriger vos erreurs et à bien rédiger de façon autonome. En travaillant avec nos conseillers en rédaction, vous pourrez acquérir les compétences dont vous avez besoin pour maîtriser la langue écrite de votre choix, améliorer votre réflexion critique, développer vos habiletés d’argumentation, connaître tout ce qu’il faut savoir sur la rédaction universitaire. SERVICE DES CARRIÈRES ‐ http://www.sass.uottawa.ca/carrieres/ Le Service des carrières vous offre une variété de services ainsi quʹun programme de développement de carrière qui vous permet de reconnaître et de mettre en valeur les compétences dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du travail. SERVICE DE COUNSELLING ‐ http://www.sass.uottawa.ca/personnel Le Service de counselling et de développement personnel peut vous rendre service de plusieurs façons. Nous offrons les types de counselling suivants : ‐ counselling personnel ‐ counselling de carrière ‐ counselling en méthodes dʹétude SERVICE DʹACCÈS ‐ http://www.sass.uottawa.ca/acces/ LʹUniversité dʹOttawa a toujours tenté de répondre aux besoins des personnes ayant des troubles d’apprentissages ou toute autre limitation fonctionnelle permanente ou temporaire : surdité, handicap visuel, problèmes de santé physique prolongée, problème de santé mentale. Le Service d’accès et la communauté universitaire travaillent en collaboration pour vous offrir l’occasion de développer et de maintenir votre autonomie ainsi que de réaliser votre plein potentiel tout au long de vos études universitaires. Un grand choix de services et de ressources vous sont offerts avec expertise, professionnalisme et confidentialité. Si votre participation à la vie universitaire est compromise et que des mesures adaptées s’imposent (adaptation physique, mesures adaptées pour les examens, stratégies d’apprentissage, etc.), vous devez alors faire connaître votre situation au service d’accès le plus tôt possible : ‐ en personne au centre universitaire, bureau 339 ‐ en ligne à www.sass.uOttawa.ca/acces/inscription ‐ par téléphone au 613‐562‐5976 Dates limites pour les demandes de mesures adaptées pour les examens : ‐ Examens de mi‐session, tests, examens différés : 7 jours ouvrables avant la date de l’examen, du test ou de toute autre évaluation écrite (excluant le jour de l’examen). ‐ Examens finals : ‐ 15 novembre pour la session d’automne ‐ 15 mars pour la session d’hiver ‐ 7 jours ouvrables avant la date de l’examen pour la session printemps/été (excluant ‐ le jour de l’examen) CENTRE DE RESSOURCES POUR ÉTUDIANTS ‐ http://www.viecommunautaire.uottawa.ca/fr/ressources.php Les centres de ressources pour étudiants ont comme objectifs de répondre à une foule de besoins variés. Consultez la liste des centres. Attention à la fraude scolaire ! La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser l’évaluation scolaire (c’est‐à‐dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères. Voici quelques exemples de fraude scolaire : • Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit; • Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées; • Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur; • Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus d’un cours. Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la découverte des cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à l’aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte. Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez consulter la page web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la rédaction de travaux universitaires à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/premier‐cycle/vie‐etudiante‐appui‐
scolaire. Vous pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les documents d’information sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux universitaires à cette adresse : http://web5.uottawa.ca/mcs‐smc/integritedanslesetudes/accueil.php. La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui en a été complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées : • recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause; • l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d’études ; • la suspension ou l’expulsion de la Faculté. Au cours de la dernière session, la majorité des personnes coupables de fraude ont eu « F » dans le cours concerné et devront obtenir de trois à douze crédits supplémentaires dans leur programme d’études. Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante : http://www.uottawa.ca/gouvernance/reglements‐scolaires.html#r72. 
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