Pour comprendre les spectres on fait des modèles en couche où on ne considère que les
interactions fortes entre nucléons. Il va y avoir différents niveaux d’énergie indicés par des
nombres quantiques. Si on regarde les spectres de manière statistique le spectre modélisé
comprend trop d’espaces plus petits qu’un quart de l’espace moyen. Le modèle (colonne d)
n’est donc pas bon.
Wigner a donc trouvé une théorie pour décrire les spectres grâce à une description statistique.
On utilise donc la théorie des matrices aléatoire. Une matrice H décrit l’énergie. Les valeurs
propres et les éléments de cette matrice sont indépendants. Les probabilités suivent une
distribution gaussienne : Proba[ H ] = A × exp(-B Trace (H
2
) ).
La théorie des matrices aléatoires est aussi utilisée pour décrire la conductance des systèmes
mesoscopiques et aussi en finance et en biologie. En biologie ça sert à construire des protéines
artificielles. On utilise alors des matrices de corrélations : cij(a,b) = P(a in i, b in j)-P(a in i)
P(b in j). (a et b sont des acides, i et j sont des emplacements). Le spectre de la matrice et les
vecteurs propres permettent alors de créer des nouvelles protéines.
2. spin glasses
Ce sont des matériaux magnétiques. Les interactions entre les spins sont non uniformes.
E[ S1,S2,...,SN] = - Σ Jij Si Sj
i<j
On les décrit par une matrice J dont les éléments sont aléatoires. On applique le modèle
suivant : P[{Jij}] = Π exp(-Jij
2
/2)/(2π)
1/2
Il existe une température critique au dessus de laquelle la moyenne d’un spin vaut 0 et au-
dessous de laquelle la moyenne est différente de 0 (car les spins se figent tous vers le haut ou
vers le bas). Cette valeur dépend alors des conditions initiales et de l’échantillon. On trouve
donc que l’énergie libre dépend de l’échantillon. Cependant dans la limite thermodynamique,
on a un dirac (théorème de la limite centrale). Il suffit de calculer la valeur moyenne. On la
calcule avec la méthode des répliques.
Z[J]
n
=(Σexp(-βE[J]))
n
=<Z>
3. Localisation d’Anderson
Dans un cristal, le potentiel est périodique donc les fonctions d’onde sont étendues. L’énergie
possible des électrons a une structure de bande. Mais si il y a des impuretés le potentiel n’est
plus periodique. Les fonctions d’onde des electrons ne sont plus étendues mais localisées