Modélisation du problème – avec amortissement : On utilise encore les équations
de la cinématique pour la vitesse et la position. Par contre, l’équation de
l’accélération change pour inclure l’amortissement :
)(
)(
cvamKX
entamortissemamF
Il est à noter que l’accélération dépend à la fois de la vitesse et de la position. On
remarque aussi que le ressort sans amortissement a un coefficient c de 0. Il faut
maintenant transformer toutes ces équations en des équations discrètes. Pour un
schéma de premier ordre, on obtient :
n
n
n
nnn
nnn
cv
m
KX
a
tavv
tvXX
11
11
Pour un schéma de second ordre, on obtient :
1
11
11
n
n
n
nnn
nnn
cv
m
KX
a
tavv
tvXX
On observe ici que c’est
qui est utilisé pour le calcul de l’accélération.
L’utilisation de
rend le schéma instable.
Implémentation sur ordinateur : Le logiciel Microsoft Excel est pratique pour
effectuer les calculs d’un problème aussi simple. Les étapes à suivre pour mettre en
place la simulation sont très similaires pour les cas avec et sans amortissement.
Voici donc un protocole pour chaque schéma, avec les spécificités relatives à
l’amortissement (en bleu):
Schéma de premier ordre :
1. Définir les conditions expérimentales, donc m et K (et c).
a. m=1, K=1 est un cas simple pour débuter
b. Avec amortissement : c=1
2. Définir le pas de temps
a. Pour une précision satisfaisante, il faut un pas de temps d’un ordre au
moins cent fois plus petit que T.
b. Grâce aux relations
et
, on peut calculer T selon les
conditions initiales sélectionnées et estimer l’ordre de grandeur de
.
c. Pour m=1 et K=1,
sera de l’ordre des centièmes de seconde.
3. Définir les conditions initiales. Créer une première ligne de tableau pour les
variables t, x et v au temps 0. Les valeurs initiales choisies ici sont
respectivement de 0, 1 et 0.