ces. buccales, notamment celle des mandibules, est également fort

ces.
buccales, notamment celle des mandibules, est également fort
diffé-
rente
: le mandibule que
LUCAS
a, représentée (Pl. 17, fig. 8d) a un
bord
interne
irrégulièrement dentelé,
tandis
que celles de la vraie
femelle du Drilus mauritanicus sont comme celles des mâles bifides,
semblables d'ailleurs à celles de la femelle du Drilus flavescens. La
coloration
et les dessins des téguments sont en outre sensiblement
diffé-
rents
; de plus
LUCAS
indique que la femelle qu'il décrit a la peau
très
transparente,
laissant
voir à
travers
les
tissus
de longs chapelets d'œufs.
Sa figure, de grandeur naturelle, et en couleurs (Pl. 17, fig. 8), montre
très
bien cette disposition. Cela s'applique exactement aux femelles de
Malacogaster,
mais il n'en est pas de même pour celles du Drilus mauri-
tanicus, bien que cependant chez certains sujets
très
développés, l'on
puisse également apercevoir par
transparence
quelques œufs à
travers
la
membrane intersegmentaire ; mais chez les individus d'un développement
moyen,
dont les tergites chitineux se touchent, on n'aperçoit pas les
œufs.
Il y a lieu enfin de
tenir
compte du défaut par trop marqué de
concordante
entre
la
date
d'apparition des mâles obtenus d'éclosion dans
la première décade de septembre, et dont l'existence est en général de
courte durée, et la rencontre des femelles an mois de février. On a quel-
que peine à comprendre
l'erreur
de
LUCAS,
qui ne pouvait ignorer les
travaux
de ses
devanciers
MIELZINSKY,
DESMAREST
et
AUDOUIN,
et qui
déclare notamment avoir consulté le mémoire de
DESMAREST.
On ne
s'explique guère en tous cas qu'il
n'ait
pas reconnu son
erreur
quelques
années plus
tard,
lorsqu'il décrivit et figura la femelle du Malacogaster
Bassii (1), obtenue d'élevage de larves recueillies par
LETOURNEUX
pré-
cisément en Algérie, au voisinage de Tlemcen, et
aussi
d'Oran, où il avait
lui-même rencontré ses prétendues femelles de Drilus mauritanicus.
La
question du nombre des articles des
antennes
chez les femelles de
Drilus, en particulier du D. flavescens, mérite quelques explications
détaillées.
MIELZINSKY
dit que la
tête
de son Cochleoctonus « est pourvue
d'antennes
composées de sept articles (2), et portées sur une espèce de
base qui formerait le huitième article».
DESMAREST
qui a décrit la
nymphe de cet insecte affirme que ses
antennes
sont composées de
huit
articles, et que la femelle
adulte
« a deux articles de plus, notamment un
dixième
très
petit
et
terminal
(Pl. 15, fig. 5). Il ajoute en note : « La
figure donnée par
M. MIELZINSKY
a dix articles, mais leurs formes ne sont
pas exactement rendues». De son côté
AUDOUIN
s'exprime ainsi: «La
(1)
H.
LUCAS.
Description et
figure
des
deux
sexes
d'une
nouvelle espèce
de
Malacogaster.
Ann. Soc. Ent. Fr., 1871, 5"
Série,
T. I, pp. 19-28', Pl. I, fig. 3
et 4.
(,2)
Ce
passage
de la
description
de
MIELZINSKY
peut
jusqu'à
un
certain
point
peut-être
expliquer
l'erreur
de
LUCAS.
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