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Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes associées à la ménopause :
où en sommes-nous?
D. F. Archer, D. W. Sturdee*, R. Baber
†
, T. J. de Villiers
‡
, A. Pines
§
, R. R. Freedman**, A.
Gompel
††
, M. Hickey
‡‡
, M. S. Hunter
§§
, R. A. Lobo
***
, M. A. Lumsden
†††
, A. H.
MacLennan
‡‡‡
, P. Maki
§§§
, S. Palacios****, D. Shah
††††
, P. Villaseca
‡‡‡‡
et M. Warren
§§§§
Eastern Virginia Medical School, Norfolk, VA, USA; *Solihull Hospital, UK;
†
Sydney
Medical School, The University of Sydney, Australia;
‡
Panorama Medi Clinic, Parow, South
Africa;
§
Ichilov Hospital, Tel Aviv, Israel; **Behavioral Medicine Laboratory, Departments
of Psychiatry and Behavioral Neurosciences and Obstetrics and Gynecology, Wayne State
University School of Medicine, Detroit, MI, USA;
††
Université Paris Descartes, APHP,
Hôtel-Dieu, Paris, France;
‡‡
University of Melbourne and the Royal Women’s Hospital,
Melbourne, Australia;
§§
Department of Psychology (at Guy's), Institute of Psychiatry, King's
College London, London, UK;
***
Columbia University, New York, NY, USA;
†††
University
of Glasgow, UK;
‡‡‡
Discipline of Obstetrics & Gynaecology, The University of Adelaide,
Australia;
§§§
Departments of Psychiatry & Psychology, University of Illinois at Chicago,
Chicago, IL, USA; ****Palacios Institute of Woman’s Health, Madrid, Spain;
††††
Gynaecworld, Mumbai, India;
‡‡‡‡
Pontificia Universidad Católica de Chile, Santiago,
Chile;
§§§§
Departments of Obstetrics & Gynecology and Medicine, Columbia University,
New York, NY, USA
RESUME
Objectif : Synthèse des connaissances actuelles en matière d’étiologie et de traitement des
symptômes vasomoteurs chez les femmes ménopausées.
Données et méthodes : Des experts reconnus dans ce domaine ont dressé un état des lieux
succinct dans leur domaine d’expertise. Ces contributions ont été rassemblées et éditées pour
former le manuscrit final.
Résultats : Partout dans le monde, des femmes souffrent de symptômes vasomoteurs au
début et à la fin de la ménopause. Les symptômes vasomoteurs, en particulier les bouffées de
chaleur, sont dus à un rétrécissement de la zone considérée comme thermoneutre par le
cerveau. Bien qu’il soit lié à une carence en œstrogènes, cet effet est très probablement
associé aux changements intervenant au niveau des neurotransmetteurs du système nerveux