Introduction De nos jours, la communication est

publicité
Introduction
De nos jours, la communication est devenue, un élément indispensable,
primordial pour tous organisme (entreprise, association…) afin de faire
connaître le produit aux consommateurs et qu’il puisse s’imposer sur son
marché, pour cela chaque organisme doit attendre ces consommateurs en
utilisant les différents médias (TV, radio, presse, affichage, cinéma) ou
d’autre mode de communication (promotion des ventes, relations publiques,
Marketing direct…).
Communiquer, c’est un émetteur (annonceur) qui transmet un message à un
récepteur (cible) via un canal de communication tels que les grands médias
(presse, télévision, affichage, radio, cinéma) ou le hors média (marketing
direct, promotion des ventes, relations publiques, sponsoring-mécénat,
annuaires-guides).
Généralement, on distingue deux formes de communications : la
communication dite commerciale consistant à « vendre » le produit ou la
marque et la communication dite « corporate » (ou d’entreprise ou
institutionnelle).
1
1. Concept de communication
1.1. Définition :
Selon Lendrevie .J et Lindon .D, la communication est « l’ensemble des
informations, des messages, des signaux de toute nature qu’un organisme
émet en direction de ses publics cibles »1.
D’autre auteurs la définie comme : « communiquer, c’est transmettre
les informations dans le but d’obtenir de la part de destinataire une
modification de comportement ou d’attitude »2
Il est important pour une entreprise d’avoir une vision globale de sa
politique de communication, afin d’assurer la cohérence et l’efficacité
maximum de ces différentes moyens de communications qu’elles utilisera.
1.2. Les éléments de la communication :
La communication est un système constitué de plusieurs éléments, il
permet la transmission d’une information.
Le schéma suivant, nous permet de mieux apprécier ces éléments :
Figure (2) : les éléments de communication
Emetteur
Codage
message
Décodage
Récepteur
Médias
Bruit
Feed back
Réponse
Source : Kotler, (P) et Dubois, (B), Marketing Management, 8 ème édition,
P.559.
- L’émetteur :
C’est la source de l’information transmise, plus cette source est
crédible mieux l’information est acceptée, on recherche donc toujours une
source appréciée ou bien acceptée pour le récepteur.
1
2
LENDREVIE, (J) et LINDON, (D), 7 ème édition op.cit, P.485.
HELFER, (Jean-Pierre) et ORSONI, (Jacques), 7 ème édition, op. cit.,
2
- Le récepteur :
Le récepteur est celui qui reçoit l’information transmise par l’émetteur.
- Le message :
Le message est l’information transmise.
- Le code :
C’est la mise en forme de l’information telle que l’émetteur la conçoit
de façon à permettre au récepteur de l’assimiler (le code permet de traduire
l’information telle qu’elle est conçue par l’émetteur, au langage du
récepteur, c’est la raison pour laquelle il est impératif).
- Le canal :
Le cana est le trajet que prend l’information à travers les supports qui
la véhiculent afin d’atteindre le récepteur.
- Les bruits :
souvent le décodage est perturbé par les dérangements que subit le
canal, ils sont divers, par exemple : un événement qui fait que les
téléspectateurs quittent une chaîne de télévision, une couleur mal respectée
dans la presse, un arrachage d’affichage…etc.
- La rétroaction :
C’est l’effet attendu, si elle ne se produit pas, on dit que la
communication a échoué, elle dépend de la qualité des autres étapes (les
précédentes).
1.3. Les objectifs de la communication
Les objectifs de la communication correspondent aux réactions que
l’on attend du récepteur, ces réactions ont été modélisés selon le modèle
AIDA, modèle de la hiérarchie des effets, modèle de l’adoption des
innovation, modèle de communication. Voir schéma n1.
Figure (3) : modèles des niveaux hiérarchiques de réponse.
Niveau
Stade cognitif
Modèle
AIDA
attentio
Modèle de la
hiérarchie
des
effets
Prise
conscience
Modèle
l’adoption
innovations
de
des
Modèle
de
communication
Exposition
de
Prise de conscience
Réception
3
n
Connaissance
Stade affectif
Repense
cognitive
Intérêt
Attrait
Intérêt
Attitude
Désir
Préférence
évaluation
Intention
Essai
comportement
Conviction
Stade
comportementa
l
action
Achat
adoption
Source : Kotler, (P) et Dubois, (B), Marketing Management, 8 ème édition,
P582.
Selon ces modèles, l’individu traverse succession d’étapes se situant
respectivement à trois niveaux : cognitif, affectif, et comportemental.
Au niveau « cognitif » la communication a pour but La prise de
conscience l’attention, la notoriété et l’information au sujet d’une marque,
d’un produit d’une idée, ou d’une entreprise, à ce stade, la communication
est avant tout informative.
Au stade « affectif » la communication agit sur les attitudes. Elle a
pour objet d’éveiller chez les individus leurs intérêts, leurs désirs et leurs
préférences. On souhaite donner une marque, à un produit à une entreprise
une image correspond aux attentes des consommateurs.
Au stade « comportemental » le but est d’entonner une action se
traduisant par un achat on l’a adoption d’un nouveau comportement.
1.4. Les stratégies de communication :
« Une stratégie de communication formalise les décisions majeurs
sur les objectifs à atteindre et les moyens principaux à mettre en œuvre
pour les réaliser ».3
La politique de communication permet d’établir les objectifs de
communication de l’entreprise, ces objectifs sont transformés en actions de
communication par l’intermédiaire de la stratégie de communication. La
stratégie permet de déterminer :
3

La cible que l’on vent attendre.

Comment l’atteindre.
BROCHAND, (b) et LENDREVIE (j) : le nouveau publicitor, édition Dalloz, 5 ème édition, paris, 2001, P.134.
4
Elle permet de déterminer le bon mix-communication pour la bonne
cible. Il existe deux grands types de stratégie de communication qui sont :
- La stratégie « PUSH » :
Elle a pour de « pousser » le produit vers le consommateur final, au
moyen de la force de vente, et les réseaux de distribution pour promouvoir
activement le produit, ces actions sont menés par le producteur ou le
distributeur.
- La stratégie « PULL » :
Elle a pour but d’attirer les consommateurs vers les points de ventes,
de façon à développer chez ce dernier une préférence pour la marque et
dans ce cas si le consommateur se rend au point de ventes et exige la
marque promue, l’objectif sera atteint.
Figure (4) : stratégie « PUSH » et stratégie « PULL ».
Entrepris
Stratégie « PUSH »e
Intermédiaire
Consommateur
Stratégie « PULL »Entrepris
e
Intermédiaire
Consommateur
Source : KOTLER (P) et DUBOIS (B), op. cit., P577.
2. Le mix communicationnel
2.1. La définition :
Le mix communication est une dérivé du terme Marketing mix, de
complémentarité et surtout d’homogénéité.
Il s‘agit des moyens de politique de communication dont on peut disposer :
 Les moyens above the line : La communication de mass media,
publicitaire :
unilatérale et impersonnelle, moins efficace mais moins coûteuse
5
 Les moyens below the line : la promotion, les relations publiques,
mais aussi les relations presse, les salons, expositions, le
sponsoring et le mécénat, publi-postage, notices, catalogues, les
locaux de l‘entreprise, la force de vente, …
Il existe deux conceptions du mix de communication :

La conception minimaliste : comprenant
principales techniques de communication.

Une conception maximaliste : qui inclut toutes les techniques
Marketing ayant une influence ou conséquence sur la communication.
exclusivement
les
2.2. Les composantes du mix- communication :
Pour atteindre les objectifs, l’entreprise doit utiliser cinq grands modes
de communication définissant le mix de communication.





La publicité.
Les relations publiques.
La force de ventes.
Le Marketing direct.
La promotion des ventes.
2.2.1. La publicité :
Depuis quelques années, le phénomène de la publicité est à l’ordre du
jour, qu’il s’agisse de prouver ses bienfaits, ou au contraire, de démontrer
son inutilité.
D’après Brochand et Lendrevie : « La publicité est une communication
de masse qui est partisane en ce sens, elle ne pas être confondue avec de
l’information, au sens strict.
n’est
Adaptée aux économies de marché, outil de concurrence, la publicité
pour autant exclusivement marchande et elle peut défendre des
6
institutions, des causes sociales ou politiques, elles peut beaucoup mais elle
ne sait pas faire de miracle. On recourt à elle de façon très variable selon les
secteurs, la conjecture, les saisons, tous les médias peuvent l’intéresser et
elle intéresse tous ».4
La publicité utilise différents médias :






la télévision : elle est bien adaptée aux produits de grande
consommation et à la promotion de l’image grâce à son audience très
large, mais elle coûte cher, est peu ciblée et la promotion de certains
produits (cigarettes…) y est interdite.
la presse : elle offre de grandes possibilités de ciblage du fait de la
variété des supports et des publics visés, et elle permet de développer
une argumentation écrite.
le cinéma : le public est restreint (plutôt jeune et urbain).
la radio : elle offre de grandes possibilités de ciblage en fonction de
l’horaire de diffusion et du type d’auditeur, mais elle a un coût élevé.
l’affichage : il permet un bon ciblage géographique et son audience
est large.
Internet : son coût est faible, on peut réactualiser les messages en
permanence et il offre la possibilité de réaliser la vente
immédiatement ; il faut cependant que l’entreprise et le site soient
connus.
2.2.2. Les relations publiques :
Elément du mix promotionnel, « les relations publiques dont l’origine
de ses termes est la traduction littérale de (public relation), utilisés aux
Etats-Unis pour designer un ensemble de techniques d’action sur l’opinion
publique ». 5
Plusieurs définitions ont été données, nous proposons celle du centre
européen des relations publiques qui est la suivante :
« Fonction ou activité de la direction d’une entreprise, d’un organisme
public ou privé, d’un particulier ou d’un groupe, les relations publiques
4
BROCHAND, (b) et LENDREVIE (j), Op. cit., P.4.
CHIROUZ, (Yves) : le Marketing, le choix des moyens d’action commerciale, chotard et assoçciés edititeurs,
Paris, 1986, P.109.
5
7
visent à créer, établir, maintenir ou améliorer, d’une part la confiance, la
compréhension et la sympathie, d’autre part des relations avec des groupes
généralement appelés publics, qui à l’intérieur ou à l’extérieur de
l’institution, conditionnent son existence et son développement ».6
2.2.3. La force de vente :
En tant qu’outil du mix-communication, la force de vente se situe au
terme du processus commercial, c’est elle qui est en relation avec les
acheteurs,elle peut être considérée comme moyen de communication car
elle transmet à la clientèle des informations sur l’entreprise ou sur ses
produit, en retour elle collecte des informations sur le marché de celle-ci et
sur la concurrence.
Selon P.Helfer, J.Orsoni « la force de vente est constitué par l’ensemble
du personnel commercial chargé de la vente et de la stimulation de la
demande ».7
2.2.4. Le Marketing direct :
Sélectionne le public auquel il s’adresse et privilégié un contact
personnalisé, avec les acheteurs de l’entreprise, afin d’atténuer l’anonymat
de la vente en masse.
Les techniques employées sont : mailing, catalogue, télémarketing,
fax…etc., mais il ne pourrait y avoir de Marketing direct sans bases de
données.
Elle désigne toutes les techniques qui ont pour objet d’établir un
contact direct et personnalisé avec les clients. Elle utilise divers
moyens comme :
 le publipostage ou mailing : il s’agit d’une prospection par courrier
personnalisé (nom et adresse du destinataire sont clairement
indiqués) ayant pour but d’informer ou de déclencher l’achat.
 la mercatique téléphonique ou phoning : la promotion des
produits auprès des clients potentiels se fait directement par
téléphone.
 la mercatique par Internet ou cybermarketing.
2.2.5. La promotion des ventes :
6
7
Chirouz Yves, op. Cit, P109.
HELFER, (Jean-Pierre) et ORSONI, (Jacques), 7ème édition, op. cit., P.398.
8
La promotion des ventes prend une place de place de plus en plus
importante dans le Marketing, ce qui fait que nous l’étudierons dans le
chapitre suivant.
Plusieurs auteurs dans le domaine du marketing ont donné de
multiples définitions au concept de la promotion des ventes.
Kotler et Dubois définissent la promotion des ventes comme étant :
« Un ensemble de techniques destinées à stimuler la demande à court
terme, en augmentant le rythme ou le niveau des achats d’un produits ou
d’un service effectué par les consommateurs ou des intermédiaires
commerciaux ».8
Selon Lendrevie Lidon, la définition est suivante :« Une opération de
promotion consiste à associer à un produits un avantage temporaires
destiné à faciliter ou à stimuler son utilisation, son achat et/ou sa
distribution »9 .
Pour Philippe : « La promotion des ventes est une démarche associant
un ensemble de techniques et de moyens de communication, mise en
œuvre dans le cadre du plan d’action commerciale de l’entreprise, afin de
susciter, auprès des cibles visées, la création ou le chargement d’un
comportement d’achat ou de consommation, à court terme ou à long
terme »10 .
A travers ces définitions, nous pouvons faire ressortir les axes suivants :

La promotion des ventes est une démarche complexe, elle n’utilise pas
seulement des techniques, mais un ensemble de moyens, notamment
des médias.

La promotion des ventes est un élément du marketing mix son rôle est
de développer et de promouvoir.
3. Les objectifs du mix communicationnel
3.1. La publicité
Les objectifs généraux de l’entreprise s’exprime en terme de part de
marché, de rentabilité, de chiffre d’affaires, pour atteindre ces objectifs,
l’entreprise doit concevoir et communiquer son offre selon les principes du
Marketing- mix, chaque moyen d’édition du Marketing (prix, produit,
distribution et communication), contribue à la fois à la définition et à la
communication de l’offre de l’entreprise.
La publicité est l’un des moyens d’expression de cette offre les
objectifs les plus fréquents de la communication publicitaire consistent à :
8
KOTLER, (Philip) et DUBOINS, (Bernard) : Marketing Management, 11 ème édition, édition Pearson, Paris, 2003,
P.629.
9
LENDREVIL, (J) et autres, op. Cit, P.603.
10
INGOLD, (Philippe) : Promotion des ventes et action commerciale, édition Librairie Vuibert, Paris, 1995, P. 25.
9

Faire connaître : informer au mieux le consommateur sur un produit
(service, organisation…), ses caractéristiques, son utilisation…

Faire aimer : un produit, une marque, une entreprise, un homme, une
cause…

Faire agir : inciter le consommateur à se rendre à un magasin, à
essayer un produit, à demander une brochure d’information etc.
3.2. Les relations publics
Selon kotler les objectifs des relations publiques sont classés en quatre
(04) objectifs :

La notoriété : les relations publiques font sortir des produits et les
marques de l’ombre.

La crédibilité : les relations publiques sont utiles pour soutenir des
produits ou des services mis en cause.

La stimulation : la stimulation de la force de vente et de la distribution,
par l’adoption d’un programme dynamisant les vendeurs et les
revendeurs.

L’économie : les opérations des relations publiques coûtent moins cher
que la publicité media.
3.3. La force de vente
Les objectifs assignés à la force de vente doivent prendre en
considération la nature des marchés visés par l’entreprise, pour atteindre les
objectifs de l’entreprise, il est important de définir quand et comment avoir
recours à la force de vente.
L’activité de vente n’est que l’une des taches d’un représentant, un
vendeur peut, en fait prendre en charge de nombreuses activités :

La prospection : elle consiste à découvrir de nouveau client.

La qualification : elle consiste à définir les priorités entre les clients à
servir.

La communication : il s’agit de transmettre à la clientèle des
information relatives et produits et services de l’entreprise.

La vente : elle comporte plusieurs étapes : approche du client,
présentation commerciale, réponse au objectifs.
10

Le service : conseil assistance technique ou financière et livraison.

La collecte d’information : le vendeur entreprend des études de
marché et recueille des informations utilisées à sa société, il rédige, à
intervalles réguliers des rapports sur visites et ses résultats.
3.4. Le Marketing direct :
L’ensemble des médias utilisés en Marketing direct a pour objectifs
de :

Favoriser une relation (direct) entre une entreprise et ses clients.

L’initiateur du contact peut être l’entreprise, lorsqu’elle propose une
offre ou client, lorsqu’il envoie un bon de commande, cette forme
d’échange sert de base à la création d’un véritable processus de
communication entre ces deux partenaires.
Les techniques de communication et de promotion mises en œuvre
dans ce contexte auront donc pour objectifs d’inciter le consommateur à
accepter l’offre de l’entreprise et à agir.
Il appartiendra alors à l’entreprise de remercier le client (fidélisation)
et de faire de nouvelles propositions.
4. L’axe de communication
4.1. Définir les objectifs
 Faire-connaître : Notoriété : faire connaître l‘entreprise, accroître la
notoriété d‘une marque,…
 Faire aimer : Image : créer un positionnement
 Faire
acheter
et
racheter :
ACTION :
améliorer
la fréquence
d‘achat, augmenter le taux de rachat,…
4.2. Choix des cibles
 Cibles intérieurs à l‘entreprise : force de vente, collaborateurs,
actionnaires
 Cibles extérieures à l‘entreprise : Cibles commerciales (clients
actuels ou potentiels,
d‘opinions)
distributeurs,
prescripteurs,
leader
ou non commerciales (partenaires institutionnels,
partenaires administratifs, milieux boursiers, bancaires et
11
financiers, journalistes, influenceurs,…)
4.3. Timing et calendrier
Comme la cadence du management est annuelle, le plan marketing,
comme le plan de publicité, devraient être annuel. Mais ce rythme est
un non-sens du fait de la lenteur de pénétration d‘un message
publicitaire.
C‘est une illusion de croire que la cible pourrait percevoir, voir, retenir
et assimiler une campagne à la première exposition. L‘unité de temps
serait plutôt bi ou tri- annuelle.
Il faut en fait s‘adapter au produit donc :
 Recenser les éléments de temps du marché (saison, vacances,...),
 Fixer les dates des principaux événements publicitaires,
 Fixer les dates intermédiaires pour respecter les dates butoirs
4.4. La stratégie créative de la communication
Le succès d‘une annonce réside dans sa créativité : originale tout en
ayant des résultats
concrets,
embellir
la
réalité
sans
mentir. Les tendances actuelles, notamment au GDL vont vers une
communication concrèt,e tournée sur les résultats à court terme de
l‘annonceur.
1. La copy strategy, modèle de Procter et Gamble
C‘est le modèle classique développé il y a environ 40 ans par les premières
agences (TED BATES).
La stratégie créative s‘insère dans la stratégie
marketing.
2. Le plan de travail créatif
Modèle de l‘agence YOUNG & RUBICAM.
 Le fait principal: élément clé à partir duquel la pub cherche à agir
«Nous, école de commerce, avons une image passéiste auprès
d‘une partie de notre public»,
 Le problème à résoudre (par la publicité): «montrer de nous
une image d‘avenir, ouvert sur
sur
l‘entreprise,
les
nouvelles
technologies,
sur l‘environnement international,…»,
 Objectifs de la p u b licité: «convaincre les entreprises que les
12
diplômés ont acquis de réelles compétences»
 Stratégie créative:
- Cible: «élèves de dernières années du secondaire, leurs parents
et leurs professeurs + les chefs d‘entreprise et les cadres
recruteurs»,
- Concurrents principaux : «les autres écoles de commerce»,
- Promesse: «les diplômés de l‘école sont compétents : ils ont
appris à travailler au contact de l‘entreprise»,
- Support de la promesse: «les stages, les travaux, les
recherches et missions sur le terrain réalisés pour les
entreprises».
- Ton de la communication : « sérieux, testimonial »
3. La stratégie du produit star
L‘apparition du type de stratégie développé par RSCG ( Roux/ Séguela/
Cayzac/ Goudard)est une date clé : le premier choc pétrolier. Ce qui
compte désormais, ce ne sont plus seulement les éléments du
marketing-mix
mais
aussi
les
éléments
plus symboliques et
psychologiques, comme le style de vie, (socio-styles apparus à cette
époque), la qualité des relations entre le consommateur et le produit ou la
marque, le bien-être.
La
publicité
devient
plus
conceptuelle,
plus
abstraite,
plus
humoristique et plus esthétique. La conception et le ton changent.
La
nouveauté
va
résider
dans
la complicité entre l‘individu et la
marque, et non dans la simple justification d‘une promesse. C‘est la
différence entre «Mangez des glaces Gervais» (1952) et
«Gervais, j‘en veux» (1989).
L‘approche créative de l‘agence est la suivante :
 Le physique : il s‘apparente à la promesse de la copy strat. C‘est
posséder un atout (Woolite respecte la laine).
 Le caractère : comme le produit est une représentation
imaginaire, il a un caractère (Woolite est glamour).
 Le style : C‘est la façon dont la caractère va se formuler (Woolite et
le mythe holywoodien).
4. Conclusion : le brief
13
Lors de la création,
tranche de vie
il
faut
déterminer
le
style
d‘exécution, :
la
(l‘utilisation du produit), le style de vie, la fantaisie, l‘image, le slogan
musical,
le personnage symbole, l‘expertise technique, la preuve
scientifique, le témoignage, le ton, les mots, le format.
5. L‘axe média
5.1. Le média planning stratégique
La composition du média mix est l‘élément le
l‘élaboration d‘une stratégie
média. Dans
stratégique, on définit les médias avec lesquelles
de toucher la cible voulue d‘une façon optimale,
objectifs et des contraintes.
plus important dans
le média planning
on va travailler afin
en tenant compte des
On ne cherche pas le média le plus adéquate mais le meilleure média-mix.
5.1.1. Le choix média-hors média
On doit décider de la répartition média/hors média par masse budgétaire :
Le budget total doit être réparti entre ces deux masses (média/hors
média), la tendance actuelle allant vers un équilibre entre les 2.
Les moyens sont :
 Les média : affichage, TV, radio, cinéma, presse
 Les hors média :
institutionnelle
(relations
publiques,
promotion des ventes, communication
parrainage,
sponsoring,
mécénat),
communication directe,
événements (foires , salons,…), édition (annuaires, guides,…)
;, goodwill (associations,…)
 Les autres : la stylique, l‘emballage, le conditionnement, l‘identité
visuelle, les documents financiers, la force de vente, les annonces
presse, internet,…
14
51.2. Critères du média-mix
a) Critères quantitatifs
 Couverture maximale de la cible : distribution du produit
géographiquement et par quel réseau et Zone géographique à
couvrir par le média
 Sélectivité de la cible : habitudes de fréquentation des
médias par les personnes de la cible
 Répétition concentrée ou étalée dans le temps : temps de réaction
recherche
 Pour construire un plan, le media planer doit choisir entre 2 objectifs :
15
b) Critères qualitatifs
Construction
qualité
de
communiquer,
d‘image,
média
activant,
la reproduction,
possibilité
de
valorisation
volume
du
message,
d‘informations
à
faire la démonstration, possibilité de
séduire, possibilité de faire du couponing, impact sur la distribution,
durée de vie du message, mémorisation du message, adéquation
du média au produit, adéquation du média au message, image de
marque du média (de prestige ou non), sa notoriété, son importance,…
5.2. Le média planning tactique
5.2.1. Quelques définitions
Mass Média : terme générique qui désigne l‘ensemble des véhicules de
l‘information doté d‘une grande diffusion (radio, TV, presse, affichage,
cinéma).
Média : groupe de supports publicitaires de même
TV, France2, RTBF,...).
nature
(RTL-
Hors média : toute forme de publicité qui ne passe pas par un
des 5 média classiques. Les plus classiques sont : le sponsoring, le
mécénat, le patronage, le parrainage, la PLV, la promotion, le
marketing direct, les foires, les relations publiques,...
Support : élément matériel qui supporte réellement le message (le
film pour le cinéma, le panneau pour l‘affiche,...) / véhicule qui
transmet un message publicitaire
(France2, RTL-TV sont des supports du média TV. Par extension c‘est
aussi ce qui permet de faire de la publicité (homme-sandwich, ballon,
sacs, télécarte,...)
Lecteur : personne qui a feuilleté, parcouru, lu, un support presse,
acheté ou non. Tirage : nombre d‘exemplaires qui sortent des presses
de l‘imprimerie.
Diffusion :
nombres
d‘exemplaires
d‘un
numéro effectivement
distribué par abonnement, vendu ou donné. La différence entre le tirage
et la diffusion s‘appelle le bouillon.
ODV/ODE : C‘est le lien entre une personne et le support dans
lequel se trouve l‘annonce. Les contacts utiles sont ceux qui
concernent la partie de l‘audience qui entre dans la définition de la
cible.
5.2.2. Le coût des supports
On bâtit une échelle d‘économie, qui fait intervenir le tarif des publicités.
Pour chacun des supports retenus dans l‘échelle de puissance, on
calcule le «coût aux 1000 lecteurs ou auditeurs utiles» (CPM),
rapport entre l‘audience utile du support et le prix de l‘espace
publicitaire. On classe alors les supports par coûts aux 1000 lecteurs
décroissants, ce qui fournit l‘échelle d‘économie.
Le coût représente l‘investissement nécessaire pour toucher
1000
personnes avec un support :
coût de l‘insertion
audience (utile) X 1000
Important ici d‘évaluer l‘audience utile, la couverture utile, le CPM utile.
5.2.3. La sélectivité des supports
L‘indice de sélectivité se calcule ainsi :
Couverture sur la cible
X 100
Couverture sur la population
Un support possède une affinité par rapport à une cible si le coefficient
est supérieur à 50, ce qui veut dire que la cible en question est surreprésentée dans l‘audience du support.
Audience utile du support
Audience totale du support
Téléchargement