! "2"!
Méthodologie :
Plusieurs échantillons inconnus (n°68, n°69 et n°88) contenant un aldéhyde ou une cétone ont été reçus. Les
tests qui suivent ont alors été réalisés afin de les déterminer par mesure de leur point de fusion.
• 1. Formation de 2,4-dinitrophénylhydrazones
Dans un premier temps, 40 mg de l’inconnu liquide ont été mélangés à 3 mL de réactif contenant 2 g de 2,4-
dinitro phénylhydrazine, 100 mL de MeOH ainsi que 4 mL de H2SO4 concentré. Puis, le tout a été chauffé
brièvement avant d’avoir été laissé cristalliser. Une recristallisation dans 3 mL d’éthanol a alors été opérée
sur les cristaux préalablement lavés à l’eau afin d’éliminer toutes traces d’acidité. Le produit final a donc été
une 2,4-dinitro phénylhydrazone dont le point de fusion a permis de caractériser l’aldéhyde ou la cétone par
lequel il a été formé (cf. schéma de réaction 1).
• 2. Formation de semicarbazone
Du chlorhydrate de semicarbazide a été utilisé en tant que réactif. Quant à la pyridine, elle a été utilisée afin
de libérer le semicarbazide, instable, de son chlorhydrate. Ainsi, 5 mL du réactif a été placé dans 3
éprouvettes. À ceci ont été ajoutés deux gouttes d’inconnu, puis 0.5 mL de méthanol afin d’obtenir une
solution claire. Ensuite, environ 7 gouttes de pyridine ont été ajoutées et les éprouvettes chauffées quelques
minutes après quoi elles ont été refroidies à température ambiante, ce qui a provoqué une cristallisation.
Enfin, une recristallisation a été opérée afin d’éliminer les impuretés. Le point de fusion des cristaux finaux
permet de caractériser une nouvelle fois l’aldéhyde ou la cétone par lequel ils ont été formés (cf. schéma de
réaction 2).
• 3. Test de Tollens
Pour préparer le réactif de Tollens, 1.0 mL d’une solution aqueuse de AgNO3 5% a été placé dans une
éprouvette, ainsi que 0.5 mL de la solution aqueuse de NaOH 10%. Un précipité gris (Ag2O) est alors
apparu. Ensuite, 0.25 mL d’une solution aqueuse à 3% d’hydroxyde d’ammonium y a été ajouté et la solution
agitée. L’addition de NH4OH s’est poursuivie jusqu’à dissolution du précipité. Finalement, 0.5 mL de réactif
de Tollens a été placé dans 3 éprouvettes puis une goutte de chaque inconnu y a été insérée. Un miroir
d’argent s’est formé sur les parois du tube s’il s’agissait d’un aldéhyde (cf. schéma de réaction 3).
• 4. Test de Schiff
Le réactif de Schiff étant déjà préparé, 1 mL de réactif a été placé dans les 3 éprouvettes avant qu’y soit
ajoutée une goute d’inconnu. La solution a alors pris une coloration magenta s’il s’agissait d’un aldéhyde (cf.
schéma de réaction 4).
• 5. Formation d’Iodoforme – Test des Méthylcétones
Ce test a permis d’isoler les composés méthylcétones (pour une cétone) ou acétaldéhydes (comparable a un
méthylcétone). Pour ce faire, une goutte de chaque inconnu a été dissoute dans 0.5 mL de 1,2-
diméthoxyéthane. Suite à cela, 0.5 mL de solution 10% NaOH y a été ajouté, puis 0.75 mL de solution
d’iode. Le tout a finalement été dilué avec 2.5 mL d’eau. Le test positif s’est alors traduit par un précipité
jaune (iodoforme) (cf. schéma de réaction 5).