un développement harmonieux qui valorise l`identité de Boulogne

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1. UN DÉVELOPPEMENT HARMONIEUX QUI VALORISE L ’ IDENTITE DE B OULOGNE -
B
ILLANCOURT
L’identité de Boulogne-Billancourt repose à la fois sur la richesse de son patrimoine et sur
son fort potentiel d’évolution. C’est pourquoi la municipalité souhaite mettre en valeur,
dans un souci d’équilibre général et de développement durable, la diversité géographique,
sociale et patrimoniale qui la caractérise.
La diversité géographique s’affirme dans la variété des lieux de vie et des ambiances
offertes dans les différents quartiers. La commune s’attachera à multiplier les lieux
d’animation et de vie collective de façon à offrir aux boulonnais l’ensemble des services
urbains qu’ils peuvent attendre d’une ville active : équipements, commerces et services.
Elle préservera par ailleurs la valorisation du patrimoine bâti représentatif de chacun de ces
quartiers. Le programme d’aménagement des terrains Renault s’inscrit dans cette logique
de diversité urbaine.
La diversité sociale s’exprime au travers d’une offre variée de logements tant en taille
qu’en modes de financements.
La diversité patrimoniale est assurée par une bonne intégration des constructions récentes
aux côtés d’un patrimoine architectural de qualité. Une politique de renforcement des liens
physiques entre les quartiers existants et à venir favorisera une évolution qualitative des
tissus urbains.
Deux axes ont été ainsi retenus afin mettre en application cette politique :
•Préserver les acquis,
•Garantir une croissance équilibrée.
1.1. Préserver les acquis de la ville
Boulogne-Billancourt bénéficie d’un patrimoine architectural et urbain d’une
exceptionnelle diversité des XIXème et XXème siècle qu’elle souhaite davantage protéger
et mettre en valeur. A cette richesse patrimoniale correspondent une diversité sociale et une
diversité morphologique des quartiers qu’il faut maintenir. Dans cette perspective, trois
objectifs sont poursuivis :
•la valorisation du parc ancien,
•la préservation de son patrimoine architectural et urbain,
•l’insertion des ZAC dans le tissu urbain environnant.

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1.1.1. Une politique de restructuration et de réhabilitation du parc ancien
Le parc de logements anciens représente plus de la moitié des logements locatifs du parc
privé. Ce parc joue un double rôle, à la fois social, dans la mesure où il permet de loger une
population à faible revenu et tient lieu de parc social de fait, et urbain dans la mesure où il
est constitué pour une grande part d’immeubles qui participent à la qualité urbaine et
architecturale de la ville.
Compte tenu de l’importance du parc ancien, il convient de poursuivre l’action municipale
d’amélioration de ce parc aux besoins des boulonnais (confort et taille), à résorber la
vacance et à préserver sa dimension sociale. .
En complément à la construction neuve, pénalisée par une offre foncière rare et onéreuse,
divers outils permettent depuis plusieurs années à la municipalité de structurer sa politique
d’habitat.
•Les Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) : les deux
opérations engagées depuis 1999 dans les secteurs des Menus et de Billancourt
permettront à terme de rénover plus de 400 logements. Au cours de ces opérations,
la ville incite financièrement au regroupement des petits logements, au
rééquilibrage de la programmation et à la réalisation de travaux de mise en valeur
de la qualité architecturale des édifices.
•Les opérations d’acquisitions – améliorations : au cours de la période 1997 – 2002,
elles ont représenté plus de 50 % du programme de logements sociaux créés par la
ville. Ces opérations sont menées soit par la Ville elle-même soit avec des bailleurs
sociaux.
•Les opérations de réhabilitation, voire démolition – reconstruction : l’îlot de Lattre
par exemple fera l’objet d’une réhabilitation de ce type en partenariat avec des
opérateurs privés et publics.
• en vue de renforcer le rééquilibrage de la diversité de l’habitat dans l’ensemble du
territoire communal, plusieurs emplacements réservés contribueront à conforter le
parc de logements aidés dans le nord de la ville.
Orientations d’aménagement
Réhabiliter les îlots dégradés
•Une opération de renouvellement urbain a engagé la restructuration de l’îlot de Lattre. Pour cet
ensemble situé entre l’avenue de Lattre, la rue du Port, le quai du 4 Septembre et la place Rhin et
Danube, le scénario envisagé propose :
ola réhabilitation des immeubles recensés dans l’atlas patrimonial présentant un intérêt
historique et architectural,
ola démolition du bâti le plus dégradé et la reconstruction dans une volumétrie parfaitement
intégrée à cet ensemble issu du tissu faubourien du nord de Boulogne-Billancourt,
ol’aménagement des espaces publics, notamment aux abords du jardin Albert Kahn,
oune programmation équilibrée entre logements libres, logements aidés, commerces et
bureaux,
oune construction neuve en tête d’îlot, côté Seine, afin d’améliorer le paysage urbain de cette
entrée de ville.

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L’îlot de Lattre
•Par ailleurs, le quartier de la place Jules Guesde est également à l’étude. Il présente en effet un potentiel
foncier mutable avec la présence forte de terrains industriels, d’îlots insalubres. Ce secteur à enjeu
significatif du passé industriel de Billancourt doit faire l’objet d’un projet global visant notamment à
conforter le parc social existant.
•Une opération d’ensemble est envisagée sur le terrain Thiers Vaillant avec la restructuration du centre
technique municipal et un programme à dominante d’équipements publics comportant des commerces
de proximité le long de l’avenue Edouard Vaillant. Un square, un parking souterrain et des espaces
sportifs de plein air sont également étudiés.

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1.1.2. Des opérations de protection et de valorisation d’ensembles de caractère
La notion de patrimoine peut être étendue aux ensembles urbains qui, même composés
d'une architecture banale, n'en offrent pas moins des qualités de vie et de convivialité
exceptionnelles.
Les protections prévues par l'État au titre des monuments historiques concernent douze
bâtiments, tous situés dans la partie nord de la ville. A noter que, par ailleurs, la frange sud
de la commune est concernée par les périmètres de protection liés à des monuments situés
en dehors de celle-ci.
Forte de ce patrimoine, la Ville de Boulogne-Billancourt a souhaité compléter la protection
du patrimoine urbain et bâti repéré dans l’atlas patrimonial en se dotant d’une
nomenclature spécifique - ensembles urbains à qualité patrimoniale et ensembles bâtis à
caractère patrimonial - assortie d'un régime de protection particulier détaillé dans le
règlement.
Par ailleurs, le patrimoine des anciennes usines Renault et de l’île Seguin doit être
conservé pour maintenir la mémoire de ces lieux historiques. En conséquence, divers
bâtiments ou superstructures des terrains Renault sont protégés : le bâtiment de la
Direction générale appelé le bâtiment X, le cabane de Louis Renault, les Grilles du coq, la
façade du bâtiment de l’artillerie ainsi que les ponts Daydé et Seydert. Le « 57 métal »,
dernier édifice construit par Renault présente un intérêt architectural à prendre en compte,
tant par sa forme, son principe constructif, que la mémoire du passé industriel qu’il
représente.
En complément de ce régime de protection, la Ville entend mettre en œuvre l'obligation de
ravalement. Afin de valoriser à la fois le parc de logements anciens et le paysage urbain, le
Conseil Municipal a sollicité fin 2001 son inscription sur la liste des communes autorisées
à imposer l'obligation de ravalement.
En complément des mesures réglementaires de protection des bâtiments et ensembles
identifiés, une politique de sensibilisation et d’information permettra de faire mieux
connaître ces ensembles et éléments de patrimoine.
1.1.3. Intégrer les ZAC et assurer des liaisons entre les différents quartiers
La contribution des Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) au développement communal
a été essentielle pendant les 30 dernières années. Regroupant d'importants programmes de
logements et de bureaux, de nombreux équipements publics, celles-ci doivent s'insérer au
territoire communal à travers un document d'urbanisme unique, le Plan Local d'Urbanisme.
L'intégration urbaine de ces ensembles passe aussi par l’étude et l’aménagement des abords
des Z.A.C. récentes qui sont trop souvent repliées sur elles-mêmes. C'est en particulier le
cas des quartiers du Point du Jour et du Pont de Sèvres.
Les actions de requalification à engager doivent reposer sur une ouverture de ces
ensembles sur la ville, une requalification des espaces publics ainsi qu'une clarification
entre espaces publics et espaces privés afin de permettre une meilleure appropriation des
lieux par les habitants et de limiter les conflits d'usage.