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Méthode d'Euler
Page 150 Christian BOUVIER
Bilan des forces
- son poids
: Lors de la chute dans fluide, la bille est soumise à :
: vertical dirigé vers le bas et tel que P = mB.g0.
- la poussée d'Archimède
: verticale dirigée vers le haut et telle que
F = ρF.V.g0 = mF.g0, où mF la masse de fluide "déplacée".
- la force de frottement fluide
: verticale dirigée vers le haut et telle que
f = k.v en supposant que la mesure v de la vitesse reste faible.
Application de la deuxième loi de Newton
: +
+
= mB.
Choix du repère
: étant donnée la symétrie du problème, on ne définit qu'un seul axe vertical
dirigé vers le bas et orienté par le vecteur unitaire : soit x'x cet axe d'origine O, point de
départ de la bille et qui constitue l'instant initial.
On a : Px.
+ Fx.→
+ fx.→
= mB.aGx.
ou Px + Fx + fx = mB.aGx
Et avec : Px = P = mB.g0 ; Fx = − F = − mF.g0 ; fx = − f = − k.vx et aGx = dvx/dt
D'où mB.g0 − mF.g0 − k.vx = mB.
D'où :
= −
.vx +
ou
= −
.v +
C'est une équation différentielle en vx(t) ou v(t).
Remarque : Si on étudiait une chute verticale dans l'air, avec une vitesse de quelques
dizaines de m.s−1, on utiliserait l'expression f = k'.v2 des frottements fluide.
2) Résolution de l'équation différentielle
a) Méthode numérique d'Euler :
:
Soit à résoudre une équation différentielle de la forme : a(t) = dv/dt = α.v(t) + β,
où α = − k/mB et β = (mB − mF).g0/mB sont connus ou peuvent être déterminés.
Supposons qu'à la date t1 (qui peut être l'instant initial), on connaisse la valeur de
l'accélération a(t1) et de la vitesse v(t1).
A une date t2 très voisine de t1, telle que t2 = t1 + δt où δt est très petit, on sait que :
)t(dv )t1 ≈
)t(v)tt(v 11
δ
−δ+ ceci est d'autant plus juste que δt est petit. On peut déterminer :
- la valeur de la vitesse par l'expression : v(t2) = v(t1 + δt) ≈ v(t1) +
)t1.δt
Soit v(t2) = v(t1) + a(t1).δt
- la valeur de l'accélération à l'aide de l'équation différentielle : a(t) =
= α.v(t) + β
Soit a(t2) = α.v(t2) + β
Par itérations successives, on pourra déterminer numériquement les différentes valeurs
de la vitesse v(t) et de l'accélération a(t). Donc, si on connaît les conditions initiales, on
peut, pas à pas construire d'une façon numérique, la solution de l'équation différentielle.
Exercice : Une bille de rayon r = 7,2 mm et de masse volumique ρB = 3000 kg.m−3, est
lâchée sans vitesse initiale dans du glycol, de masse volumique ρF = 1260 kg.m−3, et de
viscosité η = 2,8 N.s.m−2. g0 = 9,81 m.s−2.
La formule de Stokes est : f = 6.π.r.η.v. On considérera que les vitesses restent faibles.
Retrouver l'équation différentielle et déterminer la valeur de α et β.
A l'aide d'un tableur ou d'une calculatrice et en prenant un pas de δt = 5 ms construire le
tableau à trois colonnes des valeurs de t, v(t) et a(t).
Editer le graphique v = v(t) de la solution de l'équation différentielle.
Comparer les résultats en prenant un pas δt = 1 ms puis un pas de δt = 9 ms.