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A forte dose, la consommation de protéines animales (ici un steak « Venison ») accroît le
risque de cancer et diminue l’espérance de vie -
FotoosVanRobin from Netherlands (Venison Steaks) [CC-BY-SA-2.0
(http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons
Mais ce n’est pas tout. Car au-delà du seul risque de cancer, ces travaux montrent aussi que la
probabilité de mort prématurée toutes causes médicales confondues (cancer, diabète, autres
causes médicales…) est sensiblement augmentée dès lors que des protéines animales sont
consommées fréquemment.
A l’issue de l’étude, les auteurs de ces travaux ont constaté que les participants qui étaient
âgés de 50 à 65 ans au début de l’étude, et dont le régime alimentaire était riche en protéines
animales, présentaient un taux de mortalité augmenté de 75 % au cours des 18 années de
l’étude par rapport aux participants à l’étude dont le régime alimentaire était pauvre en
protéines animales.
Autre résultat, issu de cette étude : lorsque les protéines consommées ne sont plus d’origine
animale mais végétale, l’augmentation du risque de mortalité est atténuée, voire supprimée.
Mais au fait, comment les auteurs de cette étude ont-ils défini ce qu’est un régime alimentaire
« riche en protéines » ? Il s’agit d’un régime dont 20 % au moins des calories proviennent de
protéines (animales et végétales). Tandis qu’un régime « pauvre en protéines » était, toujours
selon les critères de l’étude, un régime dont moins de 10 % des calories étaient issues de
protéines animales et végétales.