Kevin CHEVALIER 2
1. Améliorer l'efficacité thérapeutique
A titre d'exemples on a :
L'association de plusieurs antituberculeux qui permet de limiter la survenue de bacille de
koch mutants et de raccourcir la durée du traitement
L'association de 2 antihypertenseurs quand l'effet d'un seul est insuffisant pour contrôler
l'hypertension
La synergie bactéricide de 2 antibactériens. Exemple : Le sulfaméthoxadole qui inhibe la
synthèse d'acide folique et de trimothétoprime (inhibiteur de la tétra-hydrofolate réductase)
Attention : associer deux médicaments sur la base de considérations théoriques peut être
hasardeux. Le bénéfice d'une association doit être démontré par des études cliniques appropriées.
2. Diminuer les effets indésirables
C'est la notion de médicament correcteur.
Exemple: Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont utilisés pour corriger certains troubles
neurologiques induits par les neuroleptiques.
A noter : Une telle association ne doit pas être systématique. Les effets anticholinergiques
(constipations, bouche sèche, trouble de l'accommodation, confusion) vont s'ajouter aux propriétés
anticholinergiques de certains neuroleptiques. On dit aussi que leur emploi favoriserait, à long terme,
la survenue de dyskinésies tardives, complication au long cours des neuroleptiques.
3. Antagoniser un surdosage
On va utiliser des antidotes.
Exemple : Dans les benzodiazépines on utilisera un antagoniste en cas d'intoxication volontaire ou de
surdosage thérapeutique. Ce surdosage en benzodiazépine peut entrainer des arrêts respiratoires.
B. Les associations à risques
Dans la rubrique associations à risques (rubrique interaction du RCP) on a 4 classes d'interactions.
1. Associations dangereuses : contre-indiquées
Elles mettent en jeu la vie du malade et conduisent à une contre-indication absolue d'association.
Exemples:
Miconazole (Daktarin ®) et anticoagulant per os On pourra avoir une hémorragie très
importante.
Sels de Ca et digitalique.