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Indicateur Constatations principales pour 2011
Examens de dépistage du cancer du
sein anormaux (PODCS) et
résolution
Le pourcentage de femmes ayant des résultats anormaux lors d’une
mammographie et dont le cas a été résolu au cours d’un intervalle de
cinq semaines (lorsqu’une biopsie n’était pas nécessaire) se
rapproche de la cible nationale de 90 %. Le pourcentage de femmes
qui doivent passer une biopsie et dont les mammographies anormales
ont été résolues dans un intervalle de sept semaines est en-deçà de la
cible nationale de 90 %.
Suivi des coloscopies et temps
d’attente après un test du sang
occulte fécal (TSOF) anormal
(positif)
Le pourcentage de citoyens de l’Ontario qui passent une coloscopie
après un test du sang occulte fécal (TSOF) anormal (positif) est trop
faible. Le pourcentage de patients qui passent une coloscopie dans
l’intervalle recommandé de huit semaines après le TSOF positif a
augmenté, mais une variabilité régionale trop importante persiste.
Qualité des chirurgies et des
rapports de pathologie du cancer :
échantillonnage des ganglions
lymphatiques en cas de cancer
colorectal
La grande majorité (87 %) des rapports chirurgicaux rédigés après
une chirurgie du côlon et du rectum (rapports de résection)
confirment qu’au moins 12 ganglions lymphatiques ont été examinés.
Cette intervention est conforme aux lignes directrices sur les
meilleures pratiques de qualité de Action Cancer Ontario.
Qualité des chirurgies et des
rapports de pathologie du cancer :
état des marges en cas de chirurgie
contre le cancer de la prostate
De nouvelles mesures de la qualité des soins de cancérologie en cas
de chirurgie et de pathologie indiquent de très bons taux d’efficacité
pour les chirurgies contre le cancer et qui surpassent les cibles
provinciales pour le cancer de la prostate. Le taux général pour la
province touchant les marges positives en cas de chirurgie contre le
cancer de la prostate est de 20 %, alors que l’objectif de la province
est d’atteindre un taux de marges positives inférieur à 25 %.
Rapports sur le stade du cancer au
moment du diagnostic Le pourcentage de cas de cancer en Ontario pour lesquels nous
disposons d’un rapport valable sur le stade continue de s’accroître et
a presque atteint l’intégralité pour les quatre formes les plus
courantes de cancer (poumons, colorectal, sein et prostate).
Rapports synoptiques de pathologie La qualité des rapports de pathologie en Ontario s’est améliorée de
façon marquée, les rapports de pathologie étant aujourd’hui
présentées sous une forme électronique standard. Les rapports
structurés ou synoptiques font appel à des normes communes
adoptées partout en Amérique du Nord et fondées sur les listes de
contrôle du cancer du College of American Pathologists, qui
représentent la norme idéale pour les rapports.
Indicateur Constatations principales pour 2011
Temps d’attente avant une chirurgie
contre le cancer Dans l’ensemble, la capacité de respecter les cibles d’accès prioritaire
pour les chirurgies les plus urgentes (priorité 2 et 3) est
significativement moindre que pour les chirurgies moins urgentes
(priorité 4). En 2010, un plus grand nombre de cas de priorité 2 ont
été traités conformément aux cibles, par rapport à 2009. Dans
l’ensemble, les trois quarts des patients reçoivent leur chirurgie dans
les délais recommandés.
Conférences multidisciplinaires sur
le cancer (CMC) La qualité des CMC signalées s’est améliorée, plus du trois quarts
d’entre elles répondant aux critères minimaux établis dans les normes
sur les CMC.
Normes touchant les chirurgies en
cas de cancer thoracique La régionalisation fructueuse des chirurgies contre le cancer
thoracique (poumons et œsophage) dans des centres « désignés » très
spécialisés est presque entièrement réalisée, ce qui accroît la qualité
de ces chirurgies et améliore la sécurité et les résultats pour les
patients.
Normes pour les chirurgies contre
le cancer hépatique, pancréatique et
biliaire (HPB)
Presque toutes les chirurgies contre le cancer hépatique, pancréatique
et biliaire en Ontario ont lieu dans un hôpital qui répond aux
conditions minimales de volume pour la réalisation de chirurgies
sûres et de grande qualité.
Délais d’attente avant une
radiothérapie Les temps d’attente pour l’intervalle entre « prêt au traitement » et
« début du traitement » se rapprochent de la cible de 85 % établie par
Action Cancer Ontario, mais les délais pour l’intervalle « orientation
et consultation » sont encore très loin des cibles. On constate une
variation régionale importante pour les patients traités en ce qui
concerne les deux cibles pour les délais d’attente.
Utilisation des radiothérapies
Radiothérapie par modulation
d’intensité (RMI) Le recours à la RMI est en hausse dans la province, près du tiers des
centres de cancérologie de l’Ontario ayant administré cette forme
idéale de radiothérapie au cours de la deuxième moitié de 2010.
Presque tous les cas de cancer de la tête et du cou sont traités par
RMI même si l’on constate une variation significative entre les
régions pour toutes les formes de cancer.
Efficacité des appareils de
radiothérapie L’utilisation efficace des appareils de radiothérapie s’est accrue au
cours des exercices 2008-2009 et 2009-2010.
Temps d’attente avant un traitement
systémique (chimiothérapie) Les temps d’attente ont été améliorés pour l’intervalle entre
l’orientation et la consultation, et ils s’approchent de la cible de 60 %
du programme même si d’importantes variations persistent entre les
régions. Le temps d’attente entre la consultation et le traitement est le
même que l’an dernier, soit bien en-deçà de la cible de 60 % du
programme.
Indicateur Constatations principales pour 2011
Temps d’attente entre une chirurgie
et une chimiothérapie adjuvante. Presque tous les patients ont entrepris une chimiothérapie adjuvante
dans les 90 jours (13 semaines) de leur chirurgie.
Traitement du cancer du poumon
non à petites cellules conformément
aux lignes directrices
Des données convaincantes indiquent que nous pouvons et devrions
vraisemblablement traiter plus agressivement certaines formes de
cancer du poumon afin de sauver des vies : seulement la moitié des
patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules de
Stade II ou III et ayant une subi une résection (qui ont reçu une
chirurgie afin d’extraire la tumeur) et moins d’un tiers des patients
aux stades ultimes inopérables ont reçu le traitement recommandé
dans les lignes directrices sur la pratique. Aucune augmentation n’a
été enregistrée entre 2007 et 2008 au plan du pourcentage de patients
atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules de Stade IIIA
ou IIIB et n’ayant pas subi de résection et qui ont été traités
conformément aux lignes directrices
Visites dans un service d’urgence
après une chimiothérapie Plus du tiers des femmes recevant l'un des nouveaux régimes de
chimiothérapie adjuvante (après une chirurgie) en cas de cancer du
sein effectuent une visite dans un service d’urgence (SU) ou sont
admises à l’hôpital au moins une fois dans les quatre semaines
suivant la chimiothérapie. Pour un peu plus de la moitié de ces
femmes, cette visite s’explique par une neutropénie (baisse de la
numération des globules blancs), une infection ou une fièvre.
Sécurité des traitements
systémiques La mise en œuvre dans les hôpitaux de systèmes de prescriptions
automatisés pour les médicaments chimiothérapeutiques se poursuit à
un rythme réduit. Un plus grand nombre d’hôpitaux de la province
ont adopté des politiques et méthodes à jour se rapportant à la
manipulation sans danger des agents cytotoxiques.
Expérience des patients qui
reçoivent des soins de cancérologie
en clinique externe
Les patients traités dans le cadre des soins ambulatoires continuent
d’indiquer un degré raisonnable de satisfaction pour la majorité des
aspects des soins. Les notes touchant le soutien affectif restent
significativement plus faibles que celles se rapportant à d’autres
dimensions.
Évaluation des symptômes L’accès à l’évaluation des symptômes par les patients atteints d’un
cancer a été élargi de façon constante et bon nombre de régions
affichent des taux très élevés d’évaluation, plus particulièrement pour
les patients atteints d’un cancer du poumon. Lest taux restent
cependant dans l’ensemble sous les cibles du programme.
Fin de vie
Indicateur Constatations principales pour 2011
Soins en fin de vie Les patients atteints d’un cancer et qui sont en fin de vie ainsi que
leurs familles ne profitent peut-être pas d’un accès approprié aux
ressources et mécanismes de soutien nécessaires pour vivre et mourir
dans le milieu de leur choix. Nous avons besoin de toute urgence de
données plus récentes en vue de soutenir les initiatives visant
l’amélioration de la qualité
Chimiothérapie dans les deux
dernières semaines de la vie Environ 6 % des patients qui sont décédés d’un cancer ont reçu une
chimiothérapie au cours de leurs deux dernières semaines de vie. Ce
pourcentage est vraisemblablement trop élevé et présente une
variabilité en fonction des régions de l’Ontario.
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