0
0–5 J.
6–10 J.
11–15 J.
16–18 J.
19–20 J.
21–25 J.
26–30 J.
31–35 J.
36–40 J.
41–45 J.
46–50 J.
51–55 J.
56–60 J.
61–65 J.
66–70 J.
71–75 J.
76–80 J.
81–85 J.
86–90 J.
91–95 J.
96–100 J.
101–105 J.
106–110 J.
5000
10000
15000
20000
25000
4 MISE AU POINT _ santésuisse
En bref
IMPRESSUM santésuisse – Les assureurs-maladie suisses, Römerstrasse 20, case postale, 4502 Soleure, T 032 625 41 41,
E mail@santesuisse.ch, W www.santesuisse.ch
En francs
Prestations brutes par assuré selon les classes d’âge en 2014
Les coûts de la santé augmentent
avec l’âge
D’après plusieurs études, dont notamment celle
de l’Obsan (rapport 53, Neuchâtel, 2012), l’impact
des changements démographiques sur les coûts
de la santé est plus faible qu‘admis généralement.
L’influence des progrès de la médecine et de
l’augmentation de l’offre médicale est beaucoup
plus forte. Les baby-boomers qui approchent de
l’âge de la retraite posent néanmoins un défi de
taille à l’assurance-maladie sociale, car les coûts
de la santé progressent rapidement après 50 ans.
L’étude de l’Obsan relève dans ses perspectives à
moyen terme que «la demande de prestations
médicales (utilisation des soins) va continuer de
croître aussi pour des raisons démographiques,
mais également en raison des maladies chro-
niques et de la polymorbidité.»
Report coûteux des adaptations de prix
des médicaments
Le tribunal fédéral a demandé à l’OFSP de
comparer également l’efficacité des médicaments
avec d’autres produits ayant la même indication
voire un mode d’action similaire dans le cadre de
ses comparaisons internationales des prix. Cet
arrêt a pour conséquence que les prix ne seront
adaptés à nouveau qu’en 2017. La loi sur
l’assurance-maladie (LAMal) exige que les
prestations thérapeutiques soient efficaces,
appropriées et économiques, mais aussi
avantageuses pour être prises en charge par
l’assurance de base. Au lieu de tenir compte,
conformément à la loi, du résultat du critère le
plus avantageux, une pondération est réalisée à
hauteur de deux-tiers pour la comparaison
internationale des prix et d’un tiers pour la
comparaison thérapeutique croisée. L’ordonnance
en vigueur depuis 2015 impose à l’OFSP un
contrôle triennal des prix des médicaments. Pour
des questions d’égalité de traitement, tous les
médicaments devraient être comparés simultané-
ment. Il est incompréhensible, si l’on se place du
point de vue des payeurs de primes, que le
contrôle soit réparti sur plusieurs années, ce qui
permet à l’industrie pharmaceutique d’empocher
indûment plus de 300 millions de francs, financés
par les payeurs de primes.
Excepté chez les enfants en bas âge, les coûts de la santé augmentent avec l’âge. Passés 50 ans, cette hausse
s’accélère. (Pool de données annuelles)
Les assureurs-maladie ont-ils le
droit de faire des bénéfices?
La saison des rapports a commencé. Les
assureurs-maladie publient eux aussi leurs
comptes annuels qui affichent parfois
des « millions de bénéfice ». Or les béné-
fices déclarés dans les rapports annuels
concernent exclusivement le domaine des
assurances complémentaires, l’assurance de
base devant, de par la loi, s’autofinancer. Les
éventuels bénéfices dans l’assurance de base
sont affectés aux réserves légales. La loi sur
l’assurance-maladie (LAMal) demande aux
assureurs-maladie de couvrir les prestations
et les frais administratifs avec les primes
de l’assurance de base. Quand les recettes
de primes dans un canton sont nettement
supérieures aux coûts cumulés dans ce
canton, l’assureur-maladie peut, dans le
canton concerné, procéder à une compensa-
tion des primes l‘année suivante (art. 17, al. 1
LSAMal).
http://santesu.is/se383
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