
30 ANS D’ACTION
En 30 ans, l’ARSLA est devenue un acteur incontournable de santé publique grâce à
son soutien à la recherche et aux patients. Ce sont plus de 5 millions d’euros qui ont
été versés à la recherche sur la maladie de Charcot, soit plus de 150 projets de recher-
che clinique ou fondamentale qui ont tous contribué à une meilleure connaissance
de la SLA. Mais ce sont également 20 000 patients et leurs proches qui ont bénécié
du soutien de l’association.
Création de l’association par le Pr Vincent
Meininger, neurologue, et Guy Serra,
malade de la SLA.
L’association pour la recherche sur la
SLA, alors appelée ARS, se donne le
double but de soutenir la recherche
sur la maladie, et d’aider les malades
pour permettre une meilleure prise
en charge, la sensibilisation des pro-
fessionnels, des pouvoirs publics et
du grand public. Cet engagement
commun d’allier personnes malades,
proches et soignants est une volonté
première qui anime encore aujourd’hui
la dynamique de l’ARSLA.
1985
Gérard Bénéteau succède à Guy Serra
à la présidence de l’ARSLA.
1987
Le premier Centre SLA est inauguré
à l’Hôtel-Dieu de Paris par M. Michel
Gillibert, Secrétaire d’État aux person-
nes handicapées auprès du Ministre
de la Santé. C’est la première conven-
tion entre un hôpital public et une
association privée. Ce premier Centre
SLA est alors dirigé par Gérard Vincent,
sous la responsabilité du Pr Vincent
Meininger.
1990
Un deuxième Centre SLA est ouvert
dans le service du Pr Jean Emile, au
CHU d’Angers. Comme le premier
centre à Paris, il associe des services
nancés par l’ARS à une structure
hospitalière.
1991
Six ans après sa fondation, l’ARS est
reconnue d’utilité publique.
1991
1992 Les associations de lutte contre la
SLA à travers le monde ont décidé, en
novembre 1992, de fonder un réseau
international : l’Alliance Internationale
des Associations contre la SLA. L’Alliance
Internationale, à l’instar des équipes
de chercheurs à travers le monde,
assure un rapprochement des diffé-
rentes associations sur le plan inter-
national. Elle permet une circulation
rapide des informations ainsi que
l’élaboration d’actions communes au
niveau d’instances internationales.