1.2 Puissance de la force de Lorentz
• La puissance de la force de Lorentz s’écrit :
P−→
FLorentz=−→
FLorentz ·−→
v=q−→
E·−→
v+q−→
v∧−→
B·−→
vOr −→
v∧−→
Bnormal à −→
v=⇒−→
v∧−→
B·−→
v= 0
⇐⇒ P −→
FLorentz=q−→
E·−→
v=P−→
Fe
• On montrera ultérieurement que le poids d’une particule chargée est négligeable devant la force de Lorentz.
Le théorème de la puissance cinétique s’écrit alors :
dEc
dt=P−→
FLorentz=P−→
Fe
Seule la composante électrique de la force de Lorentz est responsable de la variation d’énergie cinétique de
la particule, elle permet d’accélérer ou de décélérer la particule, i.e. de modifier la norme de la vitesse de la
particule.
La composante magnétique de la force de Lorentz ne travaille pas.
2 Action d’un champ électrique uniforme et indépendant du temps sur
une particule chargée
2.1 Étude générale
2.1.1 Position du problème
• Une particule ponctuelle Mde charge qde masse mentre avec une vitesse initiale −→
v0=v0(cos α−→
ez+ sin α−→
ey)
dans une région où règne un champ électrique −→
E=−E−→
eyuniforme et indépendant du temps.
O
z
y
−→
v0α
−→
E
Figure 1 – Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique
• En pratique, un champ électrique −→
Euniforme et indépendant du temps peut être produit par des plaques planes
parallèles portées à des potentiels différents (armatures d’un condensateur plan, électrodes planes).
• Comparons le poids de la particule à la composante électrique de la force de Lorentz.
Prenons l’exemple d’un électron de masse m= 9,1·10−31 kg et de charge q=−e=−1,6·10−19 C soumis au
champ de pesanteur g= 9,8 m ·s−2et à un champ électrique d’intensité E. On a :
m g
q E
≃10−10
E≪10−10 car les champs électriques usuels sont tels que E≫1 V ·m−1
Dans les conditions expérimentales, le poids de la particule est toujours négligeable devant la composante élec-
trique de la force de Lorentz.
• Dans la région où règne le champ électrique, on réalise un vide poussé (pression très faible, inférieure à 10−5bar)
pour éviter les collisions entre les particules en mouvement et les molécules du milieu.
S. Bénet 2/13