entreprises, structures economiques et syndicalisme

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Lycée Claude Monet
AEHSC
Année 2011-2012
CHAPITRE 4 : ENTREPRISES, STRUCTURES ECONOMIQUES ET
SYNDICALISME (XIXEME-XXEME SIECLES)
Orientations bibliographiques
1) A lire :
Alberto T. et P.Combemale, Comprendre l'entreprise. Théorie, gestion, relations sociales,
Nathan, CIRCA.
2) A utiliser :
D.Colle (coord.), Un Monde d’entreprises, Major-PUF.
L'Entreprise. Fin de siècle, nouveaux défis ? », Problèmes Economiques, N°2.591-2.592, 1825 novembre 1998.
J.Gadrey, L'économie des services, La Découverte, Repères, 1992.
Perrez, Y (1999), « La Théorie des coûts de transaction comme une théorie des
organisations », Ecoflash, n°136, mars 1999.
P.Verley, Entreprises et entrepreneurs du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, Hachette
Supérieur, ‘carré histoire’.
Varian Hal R., Introduction à la microéconomie, De Boeck Université, Prémisses.
I. L'ENTREPRISE DANS LA THEORIE ECONOMIQUE
1) LE CHOIX DU PRODUCTEUR EN CONCURRENCE PARFAITE
a) Fonctions de production et productivité
b) Isoquantes et taux marginal de substitution technique (TMST)
c) Choix de la combinaison productive et demande de facteurs de production : la minimisation du coût
d) Les fonctions de coût
e) Maximisation du profit et fonction d'offre
 La maximisation du profit
 La prise en comptes des coûts fixes (à court terme) et de la libre-entrée (à long terme)
 Analyse graphique
 La fonction d'offre de l'entreprise
2) LE CHOIX DU PRODUCTEUR EN CONCURRENCE IMPARFAITE
a) Introduction
b) Le comportement du monopoleur
 La courbe de demande
 Recette totale, recette moyenne et recette marginale
 L'équilibre d'un marché en situation de monopole
c) Surplus du consommateur, surplus du producteur et inefficience du monopole
A retenir : triangle d’Harberger (1954). X-inefficacité (Leibenstein (1966).
Recherche de rente de situation (Tullock (1967), Posner (1975)).
d) Cas particuliers de monopoles et rôle de l'Etat
 Le monopole discriminant
 Monopole réglementé, tarification au coût marginal et optima de second rang
 Monopole réglementé et asymétries d'information
 L'argument de la théorie des marchés contestables
e) La concurrence monopolistique
f) Les oligopoles
 Le duopole de Cournot et le duopole de Stackelberg
 La concurrence par les prix : le duopole de Bertrand
 La collusion
o Le dilemme de l’entente
o L’exemple du cartel de l’acier en France (1999-2004)
o Les ententes durent-elles dans la réalité ? (Levenstein and Suslow (2006))
3) L’OUVERTURE DE LA ‘BOITE NOIRE’ : L’ORGANISATION ET LES FRONTIERES DE LA
FIRME
a) Pourquoi le (sur-)profit n’est pas nul malgré la concurrence
 L'entrepreneur-innovateur et la rente (temporaire) d’innovation
A retenir : J.A. Schumpeter (1883-1950), Théorie de l'évolution économique (1912),
Business cycles (1939).
 L'entrepreneur "preneur d'incertitude"
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A retenir : F. Knight, Risk, Uncertainty and Profit (1921).
b) Pourquoi substituer l’organisation au marché ?
 L'économie des coûts de transaction de Coase et Williamson
A retenir : R.H. Coase (1937), coûts de transaction comme coûts de coordination,
Williamson (1975): Markets and Hierarchies. Williamson (1985): The Economic
Institutions of Capitalism, courant néo-institutionnaliste, complexité de
l'environnement et facteurs humains (opportunisme) comme source des coûts de
transaction, actifs spécifiques, applications (intégration verticale, firmes
multinationales), Arrow (1974).
 La théorie des droits de propriété et des contrats incomplets
A retenir : définition des contrats incomplets, Alchian et Demsetz (1972), Grossman
and Hart (1986), droit de contrôle résiduel, bénéfice résiduel.
 Le problème du hold-up
A retenir : Klein, Crawford and Alchian (1978), l’exemple GM-Fisher body.
 Les relations internes à la firme : la théorie de l’agence et des incitations
A retenir : Jensen et Meckling (1976), asymétrie d’information, principal-agent,
aléa moral, recherche de contrats incitatifs.
II. L'ENTREPRISE CAPITALISTE, LA CONCENTRATION ET LA MUTATION DE L'APPAREIL
PRODUCTIF (XIXème - XXème siècles)
1) DU ‘PATRON’ A L’’ENTREPRENEUR’ A L’AGE PRE-INDUSTRIEL
A retenir : Les quatres éléments pour pouvoir parler d’entreprise, la manufacture
drapière des Poupart de Neuflize à Sedan (G.Gayot)
2) L’ENTREPRISE DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE (1780-1870)
(a) Industrialisation et entreprise
 La coexistence des formes nouvelles et anciennes d’entreprises
 Les éléments moteurs du changement : progrès technique et coût relatif du travail
(b) Une taille modeste
A retenir : Les exceptions dans l’industrie cotonnière (Dollfus-Mieg et Cie en
Alsace, Lowell dans le Massachusetts), la Compagnie d’Anzin et le Creusot.
(c) La figure de l’entrepreneur et les dynasties
 Le mythe du « self made man »
A retenir : étude de F.Crouzet (1985), une exception Richard Cobden, famille
Krupp.
 Les dynasties et leurs stratégies de « pérennisation »
A retenir : La loi des trois générations (les Marshall, Pouyer Quertier et La
Foudre), les différentes stratégies matrimoniales, la dynastie des Motte-Bossut.
(d) Les formes juridiques des entreprises
A retenir : Code du commerce (1807), société en nom collectif, commandite simple,
commandite par actions, la Société Anonyme (loi de 1867).
3) LES « GRANDES ENTREPRISES » MODERNES A PARTIR DE LA FIN DU XIXE SIECLE
(a) Les formes multiples de concentration ou d’entente
A retenir : Croissance interne, intégration verticale, concentration horizontale,
absorption, fusion, ententes, cartels, R.Hilferding (« capitalisme financier »),
E.H.Chamberlin (1933), Interstate Commerce Commission Act (1887), Sherman
Antitrust Act (1890).
(b) Des causes multiples de développement de la grande entreprise
A retenir : Elargissement et instabilité des marchés, hausse des coûts fixes, accès au
marché financier, montée des « managers ».
(c) Quelques spécificités nationales
 Le ‘modèle américain’
A retenir : Duke et American Tobacco Company (1890), Singer (une des premières
multinationales).
 Les autres pays industriels
A retenir : Konzern, holding.
4) LES EVOLUTIONS DE L'ORGANISATION INTERNE DE L'ENTREPRISE AU XX EME SIECLE
(a) De l'ère des managers au retour de l’actionnaire
A retenir : Organisation, A.A. Berle et G.C. Means (1932), révolution managériale,
J.K. Galbraith, Le nouvel Etat industriel, (1967), technostructure, A.D. Chandler,
La main visible des managers, (1977), dynasties, corporate governance.
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(b) L'organisation du travail et de la production
 L'organisation scientifique du travail (OST) et la production en série
A retenir : F.W. Taylor, division verticale et horizontale du travail, "travail en
miettes" (G. Friedmann), H. Fayol (hierarchie fonctionnelle), H. Ford, travail à la
chaîne, convoyeur, five dollars a day.
 Les critiques psychosociologiques de l'OST
A retenir : Ecole des Relations Humaines (ERH), E. Mayo et F.G. Roethlisberger,
Hawthorne, Western Electric (1927), F. Herzberg, enrichissement et élargissement
des tâches, post-taylorisme.
 Innovation technologique et variété de la demande. Les solutions face à l'impératif de
flexibilité
A retenir : « Penser à l’envers » (Coriat), Le toyotisme de T. Ohno, les cercles de
qualité d'Ishikawa, flux tiré (Kanban), et flux tendu (zéro stock, zéro panne, zéro
délai, zéro défaut, zéro papier), cohésion sociale, culture d'entreprise),
néo-taylorisme.
5) LES MUTATIONS DE L'APPAREIL PRODUCTIF AU XXème SIECLE
(a) Définitions
A retenir : Appareil productif, tissu productif, système productif, mésoéconomie,
économie industrielle, secteur, branche.
(b) Petites et moyennes entreprises (PME) et grandes entreprises (GE)
 Définitions et caractéristiques
 Handicaps des PME et atouts des GE
A retenir : PME créatrices d'emplois et innovantes, la flexiblité des PME,
désavantages des PME dans l'accès aux sources de financement (difficulté d'accès
aux marchés financiers, coût du crédit bancaire), importance des défaillance de
PME, pouvoir de marché et coûts unitaires réduits des GE.
 Les groupes
A retenir : Groupe, société mère, holding, filiale, participation, participations
croisées, liaisons circulaires.
(c) Spécialisation souple et réseaux
 L'analyse de Piore et Sabel
A retenir : M.J. Piore et C.F. Sabel, Les Chemins de la prospérité, (1984), le
deuxième clivage industriel, réhabilitation de la production artisanale,
spécialisation souple, l'exemple du district textile de Prato.
 Les réseaux
(d) La concentration des entreprises
 Définitions et mesure
A retenir : Concentration, croissance interne, croissance externe (fusion,
absorption, rachat partiel d'actif, prises de participation), mesure de la
concentration, concentration technique, concentration économique, concentration
financière, intégration verticale, filière, concentration horizontale, diversification,
conglomérat industriel, holding financier, indice de Herfindhal-Hirschman.
 Evolution
A retenir : Les grandes phases d'accélération de la concentration, les spécificités
nationales.
 Effets de la concentration
o Des effets incertains au niveau de l’entreprise
o Internalisation ou externalisation ?
o Effets au niveau collectifs : la question de l’efficacité et celle de la répartition du surplus
(e) L'internationalisation des entreprises
 Aspects historiques
 Causes et processus
 Mondialisation et formes régionales de capitalisme
(f) L’Etat et les grandes entreprises : favoriser la concurrence ?
 La Préservation de la concurrence
 Etat et grandes entreprises dans la compétition internationale
o Des enjeux économiques, sociaux et politiques
o La tradition interventionniste en France : colbertisme, champions nationaux et patriotisme
économique
o Le patriotisme économique n’est pas une spécificité française
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6) LA TERTIARISATION DE L'ECONOMIE
(a) D'une secondarisation aisée à une tertiarisation complexe
A retenir : Colin Clark, J.Fourastié, Marchand et Thélot, Deux Siècle de Travail en
France, rôle de la productivité et de la demande, thèse du déversement d'A.Sauvy,
question des gains de productivité dans les services.
(b) Vers une société post-industrielle (c’est-à-dire désindustrialisée) ?
A retenir : Tertiaire traditionnel et secteur quaternaire, modèle de Baumol, D.Bell,
thèses post-industrielles et thèses néo-industrielles, externalisation des services,
Gershuny (1978) (l'économie de self-service).
(c) Les conséquences de la tertiarisation
III. DE LA NAISSANCE A LA CRISE DU SYNDICALISME
1) LA NAISSANCE DES SYNDICATS AU XIXème SIECLE
(a) Introduction
A retenir : Syndicats réformistes / syndicats révolutionnaires, syndicats de métier /
syndicats d'industrie.
(b) Les syndicats en France
A retenir : Loi Le Chapelier (1791), suppression du délit de coalition (1864), loi
Waldeck-Rousseau (1884), première bourse du travail à Paris (1886), création de la
CGT (1895), la Charte d'Amiens (1906), PCF/SFIO.
(c) Les syndicats à l'étranger
 En Angleterre :
A retenir : Les lois répressives de 1800, le 1er Trade Union Congress (TUC) en
1868, loi supprimant le délit de grève (1875), création du Parti travailliste (1906),
Trade disputes Act de 1906, Trade Union Act de 1913.
 En Allemagne :
A retenir : Création du SPD à Gotha en 1875, choix du réformisme, syndicats
chrétiens, création de l'ADGB en 1892.
 Aux Etats-Unis :
A retenir : Prédominance des syndicats de métiers, création de l'AFL (1886).
2) MONTEE, STRUCTURATION-INSTITUTIONNALISATION ET CRISE DU SYNDICALISME AU
XXème SIECLE
(a) Les syndicats dans les PDEM jusqu’à la fin des années 1970
 La tendance au recul du poids des syndicats dans l'entre-deux-guerres
A retenir : Scission de la CGT / CGTU (1921), création de la CFTC (1919),
création de la CGPF (1919), échec de nombreuses grèves (1920 en France et en
Italie, 1921 et 1926 en Angleterre), rôle de la Grande Crise, remontée à la fin des
années 1930 en France (montée du Front populaire, réunification de la CGT en
1936) et aux Etats-Unis (NIRA et loi de Wagner, scission AFL / CIO en 1936).
 Institutionnalisation et montée des syndicats pendant les Trente glorieuses
A retenir : Coopération des trade unions avec les gouvernements travaillistes en
Angleterre, taux de syndicalisation ne dépassant pas 25% aux Etats-Unis (loi TaftHartley de 1947), DGB (1949) et loi sur la cogestion (1951) en RFA, création de la
CGC (1945), de la FEN (1945), de la FNSEA (1946), scission de la CGT / CGTFO (1948), création de la CFDT (1964), accords de Grenelle en France.
(b) La crise du syndicalisme à partir de la fin des années 1970
 Les manifestations de la crise
A retenir : Chute des taux de syndicalisation, abstentions et montée des listes non
syndicales aux élections professionnelle, développement des coordinations.
 Eléments d'explication
A retenir : Rôle indirect du chômage, tertiairisation de l'économie, développement
des emplois atypiques, montée de l'individualisme (analyse de Mancur Olson, La
Logique de l'action collective (1966)), l'inertie des syndicats.
 Effets et limites de la crise
A retenir : Syndicat en tant que mouvement social et en tant qu'agence
sociale (P. Rosanvallon, La Question syndicale (1988)), syndicat comme vecteur
d'information (R. Freeman et J. Medoff, What do Unions do ? (1984)).
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