social se fasse au niveau de l’entreprise, au plus près du terrain,
c’est-à-dire avec les entrepreneurs et les salariés", précise le
Premier ministre pour qui "cette loi est bonne pour les
salariés comme pour les entrepreneurs. […] Je veux
convaincre les Français qu’il y a dans ce texte de bonnes
choses pour les jeunes, pour les petits patrons qui vont
avoir plus de visibilité." "Ce texte est bon pour l’intérêt
général", a précisé Manuel Valls.
L’accord d’entreprise primera sur l’accord de branche car, "c’est ce
qui est au cœur du texte, et c’est un changement", a-t-il affirmé. Le
Premier ministre a rappelé que l’article 2 du projet de loi, qui porte
sur la négociation dans l’entreprise, est défendu par les syndicats
réformistes, dont la CFDT, qui estiment que "ce texte est bon pour
les salariés et qu’il leur donne de nouveaux droits." "Il peut toujours
y avoir tel ou tel élément de précision, [mais] il n’y aura pas de
modification de la philosophie du texte […]", a-t-il déclaré.
Manuel Valls s’est dit "très respectueux du rôle des syndicats". "Je
crois au dialogue social", a-t-il poursuivi, soulignant toutefois "deux
conceptions du syndicalisme, en l’occurrence du dialogue social […]
entre les syndicats réformistes et de l’autre côté, la CGT". Il a
rappelé que la CGT "n’a pas souhaité poursuivre les discussions, a
refusé l’accord que nous avions trouvé avec […] les syndicats
réformistes". "Je suis respectueux de la CGT dont je connais
l’histoire, sa participation pleine et entière à l’histoire de notre
pays, à la résistance, sa volonté de donner des droits aux salariés",
a-t-il déclaré, mais "un syndicat avec l’histoire qui est celle de la
CGT, doit faire preuve de responsabilité."
Face aux situations de blocage de l’activité économique, "ma