1. La Place de l’Hôtel de Ville La vie communautaire s'est depuis longtemps organisée autour de cette place, la plus vaste des bastides de Midi-Pyrénées (130 mètres sur 75). Une halle reposant sur 35 piliers de pierre taillée, qui à partir de 1345, abritait des boucheries et le marché du mercredi au rez-de-chaussée, le conseil de la commune et les archives à l'étage, puis les écoles, à partir de 1789. Cette halle fut détruite en 1871, pour cause de vétusté. Depuis 1997, les emplacements des piliers sont marqués par des extraits de partition de la "Marciac Suite" de Wynton Marsalis. Pendant le festival de jazz, une vaste scène et un velum invitent au festival "OFF", tous les jours de 11h à 20h. 2. Maisons d’architecture médiévale N°10 rue de Juillac : une des plus vieilles maisons aux colombages médiévaux typiques, en torchis et croisillons de bois. Sa largeur est de 10 coudées (4.44 m). N°7 rue de St Jean : maison médiévale bourgeoise à encorbellements en bois sculptés, en colombages et terre crue. 3. Le mur d’enceinte À l’origine, une puissante muraille de plus de deux mètres d’épaisseur protégée par de larges fossés percés de huit tours portes, au bout des 8 rues entourait la Bastide. Il s’est avéré être un système de défense utile car Marciac fut assiégée à plusieurs reprises durant le XIVe et le XVe siècle. Il est aujourd’hui visible au n°7 du chemin de ronde. Quelques repères… 1298 : fondation de la bastide de Marciac par un acte de paréage, entre l’abbé de la Case-Dieu, le comte de Monlezun Pardiac et le roi de France Philippe IV le Bel. 1300 : une charte de coutumes fut avalisée par le roi. Une cinquantaine d’articles réglementent la vie de la bastide, et fixent le marché hebdomadaire le mercredi, toujours en vigueur aujourd’hui. 1355 : pendant la guerre de Cent Ans, Marciac arrête devant ses murs la progression du « Prince Noir » qui ravageait la région. 1569 : en pleine guerre de religion, Marciac est assiégée et ravagée par les troupes de Solignac, elle doit s’acquitter de 2000 livres. 1579 : la ville fut investie à nouveau, les édifices encore saccagés. 1800 : les remparts de Marciac furent démantelés. 1978 : premier concert du festival Jazz in Marciac dans les Arènes. 1998 : réhabilitation de la place centrale du village. Un blason pour la ville nouvelle Marciac, ville nouvelle, est dotée des armoiries serties d’abord de losanges, puis de fleurs de lys d’or qui représentent le pouvoir royal. L’armoirie la plus ancienne figure encore aujourd’hui dans un cartouche ornant les vitraux de l’ogive centrale de l’église Notre Dame qui date de 1515. Un deuxième blason se lit "d’or à un canon d’azur posé en bande", représentant un canon que la ville prêta, selon la tradition, en 1577 à Jean d’Antras lors des guerres de religion. Les matériaux de construction Les premières habitations étaient en bois ou en torchis mais très vite les habitants construisent en dur avec les 4. Le couvent des Augustins Le couvent était un lieu d’accueil et d’hospitalité. Créé au XIVe siècle par l’ordre mendiant des Augustins, il accueillait les pèlerins du chemin d’Arles vers SaintJacques de Compostelle. Pendant les guerres de religion, en 1569, la bastide de Marciac fut dévastée par les protestants, qui occupèrent la ville et dégradèrent les édifices religieux. Les colonnes et le pavage du cloître furent vendus par un antiquaire au début du XXe siècle à un collectionneur américain. Sous le clocher, on peut encore admirer la clef de voûte sculptée représentant les armoiries de la ville. TJ. Les Territoires du Jazz Situé dans l’ancien couvent des Augustins, les « Territoires du Jazz » proposent un voyage à travers douze décors évoquant chacun une étape de l’histoire du jazz, de ses origines à nos jours. Ouvert en juillet et août du mardi au samedi de 14h30 à 18h30, tous les jours de 11h à 19h pendant le festival et sur rendez-vous pour les groupes de septembre à juin. 3 2 E1 6 4 5 E2 1 E3 E1, E2, E3, E4 : ateliers et galeries d’art. 7 5. Le cinéma, salle Emir Kusturika Le cinéma de Marciac se situe dans l’ancien couvent des Augustins. Il possède une salle moderne de 88 places. Classée Art et Essai. Durant le festival jazz in Marciac : « Cinéjim, le cinéma du festival » s’enrichit de diverses rencontres. 9 Voir au dos 8 E4 11 10 6. L’Astrada M. Le musée d’histoire naturelle 8. Les Arènes Dans les années 1930, afin de conserver la belle collection créée par son père, Joseph Abeilhé en fait don à la Mairie de Marciac qui crée un musée. Ainsi, petits et grands y découvrent un grand nombre d'espèces ornithologiques, entomologiques et géologiques de la région et du monde entier. Les arènes de Marciac ont la forme d’un fer à cheval, dont les tribunes servent de base. La piste est entourée d’une barrière, la talenquère. Les Courses Landaises apparaissent dès la deuxième moitié du XVIII° siècle. Les écarteurs et les sauteurs vont de village en village affronter les Vaches Landaises, créant les figures de style que l'o n connaît aujourd'hui : les "écarts", le "saut à pied joint", le "saut périlleux", le "saut de l'ange", etc. Chaque course est précédée d’un défilé, où la "cuadrilla" se présente au son de la Marche Cazerienne. 7. L’église Notre Dame de l’Assomption Consacrée en 1326, l’église gothique Notre-Dame fut construite pour les paroissiens de plus en plus nombreux à Marciac. Haute de 87 mètres, la flèche de pierre, la plus haute du Gers, est adossée à 4 clochetons qui n'abritent plus, aujourd'hui, que 3 des 4 cloches initiales. Au XVe siècle, elle fut endommagée par le siège protestant, et retrouva son aspect quasi originel seulement au XIXe siècle lors de la seconde restauration. D’autres bâtiments conventuels furent par la suite construits plus bas rue Saint-Jean. L'intérieur de l'église révèle une composition de chapiteaux romans, des clés de voûte, deux bas reliefs, des sculptures qui représentent des personnages médiévaux ou bien la mythologie de l’époque. Le porche de l’entrée principale est en quadrichromie . Le 15 Août 1986, l’Église accueille une messe Gospel, ouvrant la voie à une longue tradition de célébrations teintées de Jazz et de Blues. 9. L’Ancien couvent dominicain En 1402, Marciac accueille un couvent de frères prêcheurs de belles proportions. Il est composé d'un cloître à colonnades, d'une église flanquée d'au moins 4 chapelles latérales et d'une maison conventuelle qui atteint le chemin de ronde. Appelé également « couvent des Jacobins », l'imposant ensemble a été abandonné à la Révolution. Cette salle de 500 places, peut accueillir, tout au long de l’année, tous types de spectacles vivants, avec au minimum un concert de jazz par mois. Toutes les informations concernant la programmation sont sur le site : www.jazzinmarciac.com 10. Le chapiteau Pendant le festival Jazz in Marciac, un chapiteau de 6000 places occupe la totalité du stade de rugby. Ainsi plus d’une trentaine d’artistes de renommée internationale s’y produisent. 11. Chapelle Notre-Dame de la croix Marciac est sur le chemin d’Arles (Via Arelatensis), qui accueille les pèlerins. Ils trouvaient refuge chez les frères prêcheurs, en passant d’abord par cette chapelle. Un mythe local raconte qu’en pleine épidémie de peste la vierge apparut à une jeune paysanne de Marciac le 14 septembre 1654. Elle lui demande qu’une chapelle soit bâtie en ce lieu : à la pose de la première pierre, l’épidémie cessa. En 1879, l’abbé Lassalle a participé à sa reconstruction. Vous pouvez aussi vous munir d’un topoguide à l’office de tourisme pour parcourir les chemins de randonnée, ou découvrir la bastide en famille avec les fiches Randoland (pour les 4-12 ans). Le rendez-vous du JAZZ Avez-vous déjà vécu l’expérience Jazz in Marciac? Une fête chaleureuse, un évènement musical unique à vivre sous le ciel étoilé du mois d’août. Là, au milieu des champs de tournesols et de vignes, nous partagerons la douce joie du festival de jazz. Créé par quelques amis, en 1978, Jazz in Marciac est devenu l’un des premiers festivals européens. Chaque été, la première quinzaine d’août, quelques 250 000 spectateurs viennent applaudir, dans une ambiance irrésistible, les stars que sont Diana Krall, Melody Gardot, Sonny Rollins, Harry Connick Jr., etc. La statue de Wynton Marsalis, qui parraine ce festival, orne la place du chevalier d’Antras. En mai 2011, l’Astrada, la salle de spectacle de Marciac est inaugurée. Elle présente un confort et une acoustique très appréciés des spectateurs. Elle ouvre la voie à la pluralité des spectacles et propose un concert de jazz par mois, mais aussi de la musique classique, du théâtre, du cirque, de la danse, humour, etc. Galeries et ateliers d’artistes à Marciac (cf. plan au dos) E1 Atelier la Baguenaude, l’atelier de Serge Seguin. Il accueille régulièrement, et plus particulièrement pendant le festival de jazz, des artistes ami(e)s. « La peinture pour matière, le jazz pour rythme », ainsi aime à s’exprimer cet amoureux des formes et des couleurs. Un atelier où il fait bon s’installer pour un instant. Ouvert tous les jours du festival de 11h à 13h30 et de 15h à 19h30. Entrée libre. 9 rue de Juillac. Tel. 05 62 09 57 03. www.labaguenaude.fr E2 Atelier de Rémi Trotereau Rémi Trotereau travaille ses créations à l’instinct avec une intelligence de matière innée; sa grande connaissance de l’anatomie se sent dans la puissance et la générosité de ses peintures. Ses sculptures représentent un reflet fantastique de la réalité qu’il perçoit. A 30 mètres de la place centrale de Marciac, côté pharmacie. Ouvert tous les jours du festival de 11h à 21h et sur rendez-vous. Entrée libre. 2 bis rue Saint Pierre. Tel. 06 84 22 19 90. www.trotereau.eu E3 Galerie à l’Âne Bleu Ancienne grange à colombages du XVIIIe siècle, la galerie l’Âne Bleu a pour objectif de promouvoir les différentes formes artistiques et culturelles liées aux arts plastiques, en présentant des œuvres créatives et originales. Une galerie au climat enchanteur ! Ouvert tous les jours du festival de 15h à 19h et sur rendezvous. Entrée libre. Ruelle à l’angle du 19 rue Saint Pierre Tel. 06 87 54 70 17. www.anebleu.org E4 Galerie Espace Eqart Galerie d’art bien reconnue en région, elle est aussi un lieu culturel ouvert sur toutes les disciplines artistiques. La galerie offre régulièrement à voir des expositions d’artistes choisies avec soin, des cours et des stages tous publics et scolaires. Ouvert tous les jours du festival de 11h à 21h et sur rendez-vous. Entrée libre. 21 rue Henri Laignoux. Tel. 05 62 09 36 83. www.equart.fr OFFICE DE TOURISME DE MARCIAC BASTIDES ET VALLONS DU GERS Maison Guichard - Place de l’Hôtel de Ville - 32230 Marciac 05 62 08 26 60 [email protected] www.marciactourisme.com Marciac est l’une des 500 "villes nouvelles" créées dans le sud ouest de la France, entre le XIIe et le XIVe siècle afin d’unifier et de sécuriser la population. Cet essor urbain découle d’un "aménagement du territoire" voulu par le pouvoir royal, qui crée ainsi des bastides (de l’occitan bastir). Elles avaient des ambitions économiques, agricoles et urbaines. Des actes en justice (datant des années 1270 à 1290) entre l’abbaye de la Casedieu et les nobliaux, ainsi que des révoltes de paysans spoliés de leurs terres, montrent la nécessité de la construction de la bastide et du rassemblement de la population. Marciac peut être qualifiée de "Bastide Royale". Son plan est représentatif du modèle gascon à plan régulier. Les quatre voies principales (dites charretières) prolongent les quatre côtés de la place rectangulaire et les quatre voies secondaires structurent un ensemble d'îlots rectangulaires de dimensions variables. Vous avez dit "bastide" ? L’acte de paréage scellant la fondation de la Bastide fut signé à Toulouse le 15 août 1298 par les représentants de l’abbaye de la Case Dieu, du comte de Monlezun-Pardiac pour le Roi de France Philippe le Bel, désireux d’asseoir son pouvoir sur une région récemment acquise à la couronne. A la fin des guerres de Gascogne, le nom de Guichard de Marsiac, sénéchal de Toulouse, fut choisi par le roi (en remerciement de ses loyaux services), pour donner son nom à la Bastide : Marciac. Un mois plus tard, le 14 septembre 1298, Marciac reçut de Philippe le Bel ses coutumes, fixant les règles de vie des habitants. L’acte de paréage en latin, a été gravé sur la place de l’Hôtel de ville en 1997. La naissance de Marciac Marciac A la découv erte de