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3) Loi des grands nombres :
Lorsque qu’on répète une expérience aléatoire, on appelle fréquence d’apparition d’une éventualité donnée,
noté x
i
le nombre : f
i
= nombre de fois où l’éventualité x
i
apparaît
nombre de fois où l’expérience est répétée
On constate que si l’on répète un grand nombre de fois l’expérience donnée, les différentes fréquences
d’apparition ont tendance à se stabiliser.
Ce constat est un résultat mathématique appelé « La loi des grands nombres »
Propriété : Loi des grands nombres :
Pour une expérience donnée, dans le modèle défini par une loi de probabilité P, les distributions des fréquences
calculées sur des séries de taille n se rapprochent de la loi de probabilité quand n devient grand.
4) Choix d’un modèle
Une distribution de fréquences est empirique : elle décrit les résultats d’une expérience.
Une loi de probabilité est théorique : il est inutile d’effectuer l’expérience.
Une expérience aléatoire étant donnée, il est possible de la modéliser par un raisonnement a priori ou par un
raisonnement a postiori.
Un raisonnement a priori (non fondé sur l’expérience) s’appuie sur les indications de l’énoncé et les
propriétés du cours.
Un raisonnement a posteriori se fonde sur l’expérience. On simule un grand nombre de fois l’expérience et on
détermine les distributions de fréquences correspondantes.
La loi des grands nombres permettra alors de définir une loi de probabilité, puis de modéliser l’expérience.
Elle peut permettre aussi de valider ou rejeter un modèle choisi a priori.
Ex :
Lorsqu’on jette n fois un dé équilibré, la fréquence d’apparition de chacune des faces est très variable lorsque n est petit et se stabilise
autour de 1
6 pour n grand. Ce qui valide la loi de probabilité obtenue de façon théorique.
Le modèle dont la loi de probabilité est équirépartie est à privilégier dès qu’il est possible de faire le choix d’un
univers Ωdont les issues sont équiprobables.
Ex :
On considére l’expérience aléatoire « On lance 2 fois une pièce de 1 € bien équilibrée»
1) Proposer une loi de probabilité équirépartie sur l’univers des couples
2) Proposer un autre modèle ne tenant compte que du nombre de « pile » obtenu.
Correction : 1) x
i
(f, f) (f, p) (p, f) (p, p)
p
i
1
4 1
4 1
4 1
4
2) x
i
0 pile 1 pile 2 pile
p
i
1
4 1
2 1
4
Souvent c’est à l’aide d’un modèle de loi équirépartie que l’on accède à un autre modèle de loi non équirépartie.
IV Espérance mathématique et écart type
Dans ce paragraphe, les éléments de Ω sont des nombres réels, et la loi de probabilité est définie par le tableau
ci-contre avec p
1
+ p
2
+ …….. + p
n
= 1
Définitions :
L’espérance mathématique de la loi de probabilité P est le nombre réel noté µ tel que :
µ = p
1
x
1
+ p
2
x
2
+ …+p
n
x
n
La variance de la loi de probabilité P est le nombre réel positif noté V défini par :
V = p
1
(x
1
– µ)² + p
2
(x
2
– µ)² + …+ p
n
(x
n
– µ)²
L’écart type de la loi de probabilité P est alors défini comme la racine carrée de la variance : σ = V
x
i
x
1
x
2
… x
n
p
i
p
1
p
2
… p
n