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Volume 56 – n° 8
décembre 2009 – janvier 2010
À VOS SOINS
La diarrhée
du voyageur
PHARMACOVIGILANCE
Antipsychotiques
et dyskinésie
secondaire
INFOROUTE
La radio-
identification
en pharmacie
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
Traitement
de l’acné
ÉDITORIAL
DÉCEMBRE 2009 JANVIER 2010 VOL. 56 N° 8 QUÉBEC PHARMACIE 3WWW.PROFESSIONSANTE.CA
Directrice de la rédaction
Caroline Baril
Rédactrice en chef
Hélène-M. Blanchette, B. Pharm.
Rédacteur en chef adjoint
Jean-François Guévin, B. Pharm., M.B.A., Pharm. D.
Adjointe à la directrice de la rédaction (par intérim)
Mélanie Alain
Direction artistique
Dino Peressini
Graphiste
Jocelyne Demers
Directrice des rédactions, Groupe San
Catherine Choquette
Directeur des rédactions, Groupe Santé
Rick Campbell
Comité de rédaction
AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE...
Isabelle Giroux, B. Pharm. M. Sc.
Dominique Harvey, B. Pharm.
À VOS SOINS
Sonia Lacasse, B. Pharm.
Sophie Grondin, B. Pharm. M. Sc.
À VOTRE SERVICE SANS ORDONNANCE
Nancy Desmarais, B. Pharm.
Julie Martineau, B. Pharm.
DE LA MÈRE AU NOURRISSON
Caroline Morin, B. Pharm., M. Sc.
D’UNE PAGE À L’AUTRE
Isabelle Boisclair, B. Pharm., M. Sc.
Nicolas Paquette-Lamontagne, B. Pharm., M. Sc., M.B.A.
INFOROUTE
Jean-François Bussières, B. Pharm., M. Sc., M.B.A.
LES PAGES BLEUES
Chantal Duquet, B. Pharm., M. Sc.
Ingrid Wagner, B. Pharm.
PHARMACOVIGILANCE
Marie Larouche, B. Pharm., M. Sc.
Christine Hamel, B. Pharm., M. Sc.
PLACE AUX QUESTIONS
Élyse Desmeules, B. Pharm.
QUELQUES CONSEILS SUR...
Julie Véronneau, B. Pharm.
SANTÉ PUBLIQUE
Suzie Lavallée, B. Pharm.
Membre honoraire
Georges Roy, M. Pharm.
Impression
Imprimeries Transcontinental
Québec Pharmacie est publié
8 fois l’an par Rogers Media.
Vous pouvez consulter notre politique
environnementale à :
www.leseditionsrogers.ca/about_rogers/
environmental.htm
Lourdeur
Lourdeur : maladresse, manque de finesse
ou de vivacité, pesant, difficile à supporter.
En langage commun, une personne
ennuyante et dérangeante. Je prendrai ce
mot dans quelques-uns de ses sens, en qua-
tre temps.
Pesant est un qualificatif personnel et
sociétal lié à la malbouffe et au manque
d’exercice. Une réflexion manquée sur la
qualité de vie future. Un attribut physique, le
surpoids, qui afflige nos jeunes qui, pour la
première fois, seront une génération d’obè-
ses s leur adolescence. Que vivront-ils plus
tard ? Parions qu’ils ne seront plus là, à moins
que la thérapie médicamenteuse salvatrice
règle d’une façon définitive l’adiposité exces-
sive. Bien des recettes existent pour contrer
l’inadéquation de nos bouchées. Bien peu
réussissent à empêcher le poison insidieux
de l’inactivité combinée à la « rapidisation »
de notre alimentation de faire son effet. Que
peut-on faire comme pharmaciens dans ce
contexte ? Je vous laisse y réfléchir...
Manque de vivacité : Qualité de ce qui
n’est pas vivace. Défaut d’une plante annuelle,
belle mais qui ne vit pas longtemps. Contraire
de la pratique pharmaceutique actuelle axée
de plus en plus sur l’expertise qu’a le phar-
macien et qui se veut vivace. On peut voir,
près des bancs des facultés, l’intérêt des jeu-
nes futurs pharmaciens, pas obèses dans leur
vision de la pratique. Ce monde leur
intelligence de pratique sera bien utilisée,
fera du monde en meilleure santé. Je dis bien
naïvement que nos modèles de pratique sont
en train de changer. Les ordonnances collec-
tives qu’on a longtemps perçues comme des
créateurs de liens interprofessionnels ont en
fait constitué un frein à notre présence
auprès des équipes à cause des craintes qu’el-
les représentaient. Souhaitons que nos
milieux de pratique se parlent plus pour que
notre rôle soit à son meilleur dans l’univers
du patient que nous devons servir.
Maladresse : Qualité de ce qui est mala-
droit. La « maladroiture » ne nous sert pas.
Quoiqu’on en parle peu, notre incapacité à
nous délester d’un modèle de rémunération
à la pilule pèse lourdement sur notre évolu-
tion. Nous sommes, comme profession,
maladroits dans notre perception de ce
modèle. On continue à le vivre pesamment
et même si on y travaille, on ne réussit pas
encore à le changer. Je suggère quon soit
dorénavant payé, en pharmacie communau-
taire, au neurone. Chaque neurone utilisé
serait comptabilisé et, selon l’intensité de son
utilisation (ajuster est plus demandant que
compter), recevrait un peu de dopamine (le
plaisir !) monétaire. Les pharmaciens d’éta-
blissement font déjà le décompte de leurs
neurones de façon régulière. Malheureuse-
ment, ils ne reçoivent qu’un tarif neuronal
fixe et annuel. Il est bien connu que des actes
cognitifs nous font réfléchir un peu plus que
la vérification contenant-contenu. C’est
moins sécurisant et on a peur d’être mala-
droits dans nos décisions cliniques, mais
c’est rassurant de voir un patient « sauvé »
des cauchemars d’une pharmacothérapie
mal ajustée. Je prône, à titre personnel, l’uti-
lisation efficiente de notre personnel techni-
que et la libération de nos neurones de ces
tâches techniques. Je prône la douleur posté-
rieure du pharmacien assis dans son bureau,
ou la douleur aux pieds de celui qui s’éloigne
de son ordinateur et qui décide de la meilleure
thérapie dans l’univers patient. Oui, Je prône
le rôle d’intervenant pivot du pharmacien.
Le terme anglais « advocacy » n’est pas trop
fort.
Difficile à supporter : État de plusieurs
aspects d’une vie professionnelle. À titre de
témoin privilégde ce que mes patients
vivent, ce qui peut m’affecter personnelle-
ment, de ce que mes collègues veulent vivre
et ne peuvent faire, de ce que mes collègues
ne veulent pas vivre et qu’ils doivent faire,
de ce que la profession veut vivre et ne peut
faire, il faut se rassurer, la lourdeur consé-
quente a une fin. Ne soyons pas des phar-
maciens ennuyants et dérangeants pour les
autres professionnels que nous côtoyons.
Soyons plutôt des créatifs. Le soutien de
nos collègues d’un même milieu de travail
est inestimable. La collaboration interdis-
ciplinaire avec d’autres professionnels qui
respectent et recherchent l’investissement
du pharmacien auprès d’eux, comme la
collaboration transdisciplinaire qu’on doit
avoir entre pharmaciens, est bénéfique et
libératrice. n
Références
Antidote, dictionnaire électronique 2009
Wikipédia
DÉCEMBRE 2009 JANVIER 2010 VOL. 56 N° 8 QUÉBEC PHARMACIE 5WWW.PROFESSIONSANTE.CA
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Bibliothèque nationale du Canada ISSN 0826-9874.
Toutes les annonces de produits pharmaceutiques
sur ordonnance ont été approuvées par le Conseil consultatif
de publicité pharmaceutique.
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SOMMAIRE
Volume 56 – n° 8 – décembre 2009 – janvier 2010
Vous trouverez les questions de formation continue
à la fin de chacun des articles.
3 ÉDITORIAL
Lourdeur
7 À VOS SOINS
La diarrhée du voyageur
11 PLACE AUX QUESTIONS
Les ISRS augmentent-ils le risque
de saignements ?
15
À VOTRE SERVICE SANS ORDONNANCE
Traitement de l’acné
et produits
de vente libre (1re partie)
23 LES PAGES BLEUES
Traitement de la schizophrénie
réfractaire (2e partie)
37 PHARMACOVIGILANCE
Dyskinésie tardive secondaire à l’exposition
prolongée aux antipsychotiques
45 AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE
La duloxétine (CymbaltaMD)
55 INFOROUTE
La radio-identification en pharmacie
59 D’UNE PAGE À L’AUTRE
L’impact du pharmacien dans
le traitement de la dyslipidémie
Québec
Pharmacie
vous souhaite
de très joyeuses
fêtes !
DÉCEMBRE 2009 JANVIER 2010 VOL. 56 N° 8 QUÉBEC PHARMACIE 7WWW.PROFESSIONSANTE.CA
La diarrhée du voyageur
Discussion
La diarrhée du voyageur se définit par un
minimum de trois selles molles ou liquides
par 24 heures, accompagnées ou non de
crampes abdominales, de fièvres, de nau-
sées, de vomissements ou de sang dans les
selles1. On a montune plus grande inci-
dence de diarrhée du voyageur chez les jeu-
nes enfants et les jeunes adultes (21 à
29 ans)2. Pour ce dernier groupe, cela s’ex-
plique probablement par une attitude plus
téméraire envers les causes de diarrhées.
Dans les zones considérées comme les
plus à risque (Amérique latine, Afrique,
Asie et certaines parties du Moyen-Orient),
la proportion de patients qui seront atteints
de la diarrhée du voyageur varie entre 20 %
et 75 %2. Environ le quart d’entre eux
devront changer leur plan de voyage1.
On contracte la diarrhée du voyageur en
consommant de l’eau ou des aliments
contaminés. Souvent, elle se règle sponta-
nément en trois ou quatre jours. L’étiologie
de la diarrhée du voyageur est variable :
bactérienne, virale ou parasitaire. Toutefois,
l’étiologie bactérienne est la plus fréquente.
Parmi les bactéries impliquées, Escherichia
coli est la plus commune, bien que Campy-
lobacters spp, Salmonella spp et Shigella spp
soient aussi fréquentes1,2.
Des mesures relatives à l’hygiène et au
régime alimentaire constituent l’essentiel
de la prévention de la diarrhée du voyageur.
Il importe d’éviter les aliments les plus à ris-
que : l’eau du robinet et les glaçons, la
viande, le poisson et les fruits de mer qui ne
seraient pas assez cuits, les produits laitiers
à base de lait non pasteurisé, les produits
cuits qui auraient été laissés à la tempéra-
ture de la pièce, la laitue et les légumes crus
moins qu’ils ne soient pelés), ainsi que les
fruits qui ne sont pas pelés1,2. Il est aussi
important de bien se laver les mains avant
de manger. Malheureusement, une bonne
adhésion à ces mesures est loin de garantir
que l’on évitera la diarrhée2.
Les autres mesures de prévention possi-
bles sont la vaccination (vaccin oral Duko-
ralMD) ainsi que la chimioprophylaxie
(p. ex., sous-salicylate de bismuth, antibio-
thérapie). Ces mesures ne seront pas abor-
dées dans le présent article.
Ainsi, puisque les mesures de prévention
peuvent s’avérer inefficaces, l’autotraitement
à base de fluides de réhydratation, d’agents
diminuant la motilité intestinale (générale-
ment le lopéramide) et d’antibiotiques, que
le patient se procure avant le départ, est
considéré comme le meilleur choix1,2. Les
objectifs du traitement sont de prévenir ou
Présentation du cas
Quelques mois après leur retour d’Amérique du Sud, Geneviève et Adam (voir chronique de février-mars 2009) se préparent pour leur
prochaine destination : la Thaïlande. Ils nous ont laissé leur ordonnance de la clinique du voyageur hier soir pour nous donner le temps
de tout préparer. Nous leur préparons donc du MalaroneMD, du lopéramide et du GastrolyteMD. Toutefois, ils ont demandé de mettre
l’ordonnance d’azithromycine en attente dans le dossier puisqu’il leur reste du Cipro XL 1000 mg de leur voyage précédent
et que le médecin leur a dit qu’il leur prescrivait l’azithromycine pour traiter la diarrhée du voyageur.
Texte rédigé par François P. Turgeon, B. Pharm.,
M. Sc., Pharmacie Sansregret et Turgeon.
Révision : Sophie Grondin, B. Pharm., M. Sc.
Texte original soumis le 16 septembre 2009.
Texte final remis le 21 septembre 2009.
S N/A
O Geneviève et Adam partent pour trois semaines en Thaïlande. Ils viennent chercher
du Malarone, du lopéramide et du Gastrolyte. Ils ont en main du Cipro XL 1000 mg
pour traiter la diarrhée du voyageur. Ils ne souffrent daucune allergie ou problème
de santé. Geneviève prend du Marvelon.
A Bien que la ciprofloxacine soit un bon choix de traitement empirique contre la
diarrhée du voyageur dans de nombreuses parties du monde, il ne s’agit pas d’un
premier choix dans le Sud-Est asiatique en raison du risque de résistance de la
bactérie Campylobacter. Dans cette région, l’antibiotique de choix est
l’azithromycine.
P n Suggérer aux patients de ne pas prendre de la ciprofloxacine, mais plutôt de
l’azithromycine pour le traitement de la diarrhée du voyageur.
n Remettre les conseils écrits et verbaux concernant lazithromycine.
n Enseigner les mesures de prévention de la diarrhée du voyageur.
À VOS SOINS
8 QUÉBEC PHARMACIE VOL. 56 N° 8 DÉCEMBRE 2009 JANVIER 2010
traiter la déshydratation, de diminuer la gravité et la durée des
symptômes ainsi que de prévenir l’annulation d’activités liées au
voyage1.
Les fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, constituent
généralement un bon choix pour le traitement antibiotique empi-
rique de la diarrhée du voyageur2. Toutefois, le risque de résistance
de la bactérie Campylobacter à la ciprofloxacine est devenu problé-
matique dans le Sud et le Sud-Est asiatique. Des tests menés sur
des échantillons de ces bactéries obtenus chez des natifs et des tou-
ristes en Thaïlande ont montré que le taux de résistance de la bac-
térie Campylobacter est passé de 0 % en 1991 à 84 % en 19952.
Dans ces régions, le choix de traitement est donc l’azithromy-
cine1,2. En effet, cet antibiotique est efficace contre les bactéries
causant le plus souvent la diarrhée du voyageur, incluant la bacté-
rie Campylobacter résistante à la ciprofloxacine. La dose recom-
mandée est de 500 mg une fois par jour durant trois jours2. Ainsi,
étant donné que Geneviève et Adam voyageront en Thaïlande, leur
souhait d’utiliser les comprimés restants de ciprofloxacine n’est
pas idéal. Ils devront donc se procurer de l’azithromycine, tel que
prescrit à la clinique du voyageur. n
À VOS SOINS
QUESTION DE FORMATION CONTINUE
Veuillez reporter votre réponse
dans le formulaire de la page 78
1) Lequel des énoncés suivants est faux?
A. Le taux de résistance de la bactérie E. Coli à la ciprofloxa-
cine est de plus de 80 % dans certains pays du Sud-Est
asiatique.
B. L’étiologie de la diarrhée du voyageur est principale-
ment bactérienne.
C. Bien que contenant peu de liquide, les glaçons peuvent
causer la diarrhée du voyageur.
D. La posologie de l’azithromycine pour la diarrhée du
voyageur est de 500 mg die pendant trois jours.
À VOS SOINS
d’expansi n
PERSPECTIVES
Vous tient au fait de
l’évolution du rôle des
pharmaciens
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www.monportailpharmacie.ca/
perspectivesdexpansion
Commandité par
Présenté par
En Arique latine, en Afrique, en Asie et dans certaines
parties du Moyen-Orient, la proportion de patients qui seront
atteints de la diarrhée du voyageur varie entre 20 % et 75 %.
Références
1. Hill DR, Ryan ET. Management of travellers’ diarrhoea. BMJ 2008; 337: 863-7.
2. Diemert DJ. Prevention and Self-Treatment of Traveler’s Diarrhea. Clinical
Microbiology Reviews 2006; 19(3): 583-94.
CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS
20, 21 et 22 janvier 2010
Journées d’éducation permanente
Chef de département : une équipe à construire
Lieu : Auberge Duchesnay, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
Info : www.apesquebec.org
6 et 18 février 2010
Soirée de formation et développement sur les allergies
Lieu : Québec et Montréal
Info : www.apesquebec.org
21, 22 et 23 mars 2010
Congrès annuel de l’APES
Lieu : Hôtel Lac-Leamy, Gatineau
Info : www.apesquebec.org
26 mars 2010
25e journée annuelle de pharmacothérapie
Centre d’information pharmaceutique
de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Lieu : Hôtel Hyatt Regency, Montréal
Info : 514 338-2213
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