Transmission autosomique récessive
Ce mode de transmission et défini par plusieurs caractéristiques. Parmi les sujets malades :
pas de prépondérance d’un sexe
ils sont homozygotes ou hétérozygotes composite pour le gène délétère
généralement issus de l’union de deux hétérozygotes sains
la descendance du malade sera généralement de phénotype normal.
Transmission autosomique dominante
Dans ce mode ci :
pas de prépondérance d’un sexe non plus
le sujet est généralement hétérozygote pour la maladie
un seul des deux parents atteint
½ de transmettre à ses enfants
Transmission récessive liée à l’X
Dans le cas d’une mutation sur le chromosome sexuel :
Ne touche que les hommes
Les femmes peuvent néanmoins être porteuses saines
D. Conséquences des mutations délétères
1. Mutations par gain de fonction.
Il s’agit généralement d’une seule ou de peu de mutations qui sont responsable de la maladie, qui
est le plus souvent une maladie dominante. Elles sont responsables d’une modification des
propriétés de la protéine ou du transcrit. Ce sont le plus souvent des mutations faux sens très
précises, plus rarement des maladies à expansion de triplets dans les régions codantes ou des
mutations d’épissage.
Ce gain de fonction peut se révéler par l’acquisition d’une nouvelle fonction, par une
surexpression ou par un effet de dominant négatif ; c’est-à-dire que les mutations affectent la
fonction de l’allèle normal chez les hétérozygotes et que celui-ci ne peut plus fonctionner
correctement (protéines de structure ou formant des homo-ou des hétéropolymères).
Exemple de la mutation gain de fonction de l’α1antytrypsine qui à cause d’une mutation
spécifique peut inhiber la thrombine en plus de sa fonction de base qui est l’inhibition de
l’elastase. Cela provoque des syndromes hémorragiques chez les malades qui en sont atteints.
2. Mutations par perte de fonction.
La mutation rend l’allèle inutilisable. Dans le cas d’une maladie récessive, la quantité de transcrit
va diminuer mais il faudrait que les deux copies soient inutilisables pour que le phénotype
apparaisse. Et dans le cas d’une maladie dominante on va se retrouver dans une situation
d’haploinsuffisance. C’est-à-dire que le manque d’un allèle va empêcher le gène d’assurer
correctement sa fonction.