comme américain - dans son immense bienveillance panoptique d'Etat (principe de précaution, principe d'insécurité,
Cry Wolf Syndrom d'Etat, Syndrome de Damoclès d'Etat, Syndrome d'Abraham d'Etat, etc.) et dans un cynisme
institutionnel des plus caricatural - digne des plus grands régimes fascistes de l'histoire - est donc en train de
transformer progressivement et subrepticement la vie psychique des masses civiques occidentales en un immense
instrument de psycho-pouvoir d'Etat. Ce psycho-pouvoir fédéral contemporain doit être assimilé à un vaste programme
intentionnel et pan-sociétal d' " eupsychisme d'Etat " imposé aux citoyens visant à obtenir une standardisation définitive
de leur cognition, de leur pensée et de leurs comportements. Cette dérérébration de masse facilitera par ailleurs plus
durablement les nouvelles tâches pro-fascistes et néocoloniales des Rois et des Empereurs contemporains qui
gouvernent nos sociétés occidentales - et, acessoirement, qui cherchent à gouverner le monde. Comme la guerre est - et
a toujours été - l'élément essentiel de la stabilité de nos sociétés technocratiques déshumanisées, la nouvelle
psychiatrie classificatrice et pan-psychotropisante (avec ses nouvelles folies comportementales d'Etat que détectent
admirablement le DSM en créant régulièrement de nouvelles et toujours plus étonnantes entités diagnostiques),
représentent aujourd'hui une nouvelle fonction supplétive à la guerre. Dans cette nouvelle fonction inattendue, la
nouvelle psychiatrie d'Etat est tout à fait apte idéologiquement et tout à fait adéquate coercitivement en tant qu'institution
de remplacement de la guerre pour pacifier des masses civiques qui sont de plus en plus nombreuses et surtout de
moins en moins contrôlables. Ici, les traditionnelles fonctions anti-démographiques de la guerre [qui sont toujours plus
que jamais d'actualité pour les années à venir] sont complétées par les fonctions politiques de la psychiatrie d'Etat.
Dans ce cadre sur-classificatoire et hyper-psychotropique des masses civiques, la psychiatrie assume donc des méta-
fonctions domesticantes et normalisantes dans le cadre de la pérennisation ultra-efficace des forces dominantes et
hégémoniques de l'Etat fédéral sur ses citoyens. Elle assume ainsi le rôle délicat - qui doit absolument rester
discrétionnaire au yeux du public - d'élimination mentale de nombreuses classes sociales devenues trop pauvres ou
obsolètes fiscalement et consuméristement. Car les nouvelles formes de hiérarchisation distendues entre classes
sociales - créées par le néolibéralisme - ne permettent plus de garder l'ancien clivage des coupeurs de bois (les "
classes moyennes ") et des porteurs d'eau (les plusieurs de millions d'ouvriers trop pauvres et de citoyens " d'en bas "
qui émargent depuis peu en dessous des seuils de pauvreté depuis l'avènement du néolibéralisme). Mais leur
élimination eugénique et/ou martiale n'etant actuellement plus possible pour le moment (avec une nouvelle guerre
mondiale par exemple), l'élimination menticidaire est scientifiquement mise en batterie au niveau neuro-chimique et
moléculaire. Pour l'Etat fédéral, la pauvreté et l'obsolescence civique sont acceptables à l'ultime condition de leur
silence politique absolu et de leur invisibilité sociétale avancée. Comme la non-guerre et la ritualisation avancée de
l'identité était la force organisatrice des anciennes sociétés primitives théocratiques d'avant l'avènement des
technocraties martialogéniques et colonialistes actuelles, les hyper-guerres récurrentes contemporaines, le
surarmement caricatural - et toujours plus exponentiel -, les multiples stratégies de déstructuration identitaire avancée
des masses et les processsus de menticide furtif des masses (via les actuels et intentionnels guerres médiatiques,
cognitives, psychologiques, psychotropiques, classificatoires [en psychiatrie], diagnostiques, insécuritaires, etc.)
représentent ainsi aujourd'hui le nec plus ultra des modes de gouvernements des grands Etats fédéraux
contemporains. A y regarder de plus près, ces nécessités stratégiques correspondent à des systèmes de contrôle ultra-
violent des populations technocratiques qui visent essentiellement à préserver l'existence même d'un l'Etat fédéral de
plus en plus pro-américain (notamment en Europe via le maintient inquiétant de l'Otan ou via les différentes
américanisations aujourd'hui très visibles à l'intérieur même des institutions européennes) qui cherche
obsessionnellement une voie de survie dans le cadre d'une unification mondiale (Etat unique à l'occidental, projet de
gouvernement mondial pro-américain, etc.). Ces systèmes (notamment société psychotropique avancée, société
psychiatrique avancée, société du sur-contrôle policier et militaire, psychiatrisation et/ou médicalisation del'ensemble de
la citoyenneté de plus en plus malade organiquement comme psychiquement, etc.) permettent de maintenir aussi les
intérêts d'une élite gouvernementale et de la petite néo-classe hyper-capitaliste que l'ultra-libéralisme a fabriqué.
Mais, ce qui est va être le plus pénible à considérer pour notre naïf ami lecteur européen ou américain - généralement
très désinformés et fortement confus -, bien au-delà de la classique répugnance subjective la plus corrosive résultant de
nos propos immédiats, c'est que le développement de ces systèmes fascistoïdes et collectivement
schizophrénogéniques d'Etat opèrent à developper volontairement des " thanatocraties de haut vol " qui vont à l'encontre
démocratique et sanitaire des masses civiques. Il nous fait admettre ici - pour conclure doctement… mais
abruptement - que la psychiatrisation systématique - et la sur-médicalisation abusive - des citoyens occidentaux, la
routinisation des pratiques du pseudo- et du sur-diagnostic et la psychotropisation systématisée des masses qui en
découle servent à assurer pour les Etats féderaux occidentaux - à l'intérieur même de leurs citoyennetés - à la fois un
emballement " optimal " de l'économie (sur-consommation maladive des citoyens), des finances (sur-endettement des
citoyens) et du commerce, un degré suffisant d'acceptation de pseudo-valeurs sociales, culturelles et géopolitiques -
pourtant réifiantes et schizoïdes pour le peuple, un degré suffisant d'acceptation passive du " Secret Defense " au sujet
des délirants surarmements d'Etat, des délirants et méta-légaux trafics d'armes d'Etat et des délirants et monstrueux
commerces d'Etat de centrales nucléaires [ventes récentes de centrales nucléaires aux iraniens, aux irakiens, etc.], un
degré suffisant de soumission politique interne ou encore un degré suffisant d'allégeance avancée des citoyens à leurs
institutions totalitaires d'Etat (Défense Nationale, Services Secrets, Services Spéciaux, Etat d'exception, état d'urgence
d'Etat, Etat discrétionnaire, Etat nucléaire, Etat colonial, Etat terroriste, etc.). Douloureusement, notre lecteur médusé
doit aussi conscientiser profondément et millimétriquement que s'il se trouvait avec l'ensemble de ses compatriotes
soudain plonger, sans précautions suffisantes, dans une noria envahissante et incontrôlée de prises de conscience trop
raffinées et trop profondes (de nature géopolitique, géo-financière, martiale, humaniste, identitaire, démocratique, géo-
climatique, etc.) sur lui-même et sur le monde, nos régimes néo-fascistes, pseudo-démocratiques et hyper-guerriers
occidentaux actuelles risqueraient soudainement de se trouver confronter à la paix, au désarmement, à la santé, à la
I.I.H.E.P - Institut International des Hautes Etudes en Psychanalyse
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