La non fiabilité du DSM-IV et des diagnostics psychiatriques

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I.I.H.E.P - Institut International des Hautes Etudes en Psychanalyse
La non fiabilité du DSM-IV et des diagnostics psychiatriques et psychologiques d'Etat
Soumis par Nots
10-12-2006
Dernière mise à jour : 03-12-2007
La non fiabilité du DSM-IV et des diagnostics psychiatriques et psychologiques afférents Ou « Le Meilleur des Mondes
Psychiatriques » Christian Nots
Nous venons de voir, dans les chapitres précédents, que la nosologie psychiatrique contemporaine s'apparente à un vrai
programme politique de contrôle diagnostique et d'endoctrinement chimique des masses civiques. Une définition de plus
en plus large du trouble mental, des critères diagnostiques de plus en plus flottants - et souvent des critères de plus en
plus flous - et une augmentation exponentielle des catégories diagnostiques augmentent ainsi considérablement et
opportunément l'étendue des champs d'action " psychiatrico-politiques ", psychiatrico-administratifs et psychiatricojudiciaires de la médecine mentale des régimes fédéraux actuels. Ces nouvelles praxis psychiatriques entraînent ainsi
une augmentation délétère de la demande de psychotropes, une augmentation abyssale du nombre de citoyens
diagnostiqués comme " faux positifs " en psychiatrie (des millions de citoyens américains et européens étant
diagnostiqués abusivement et diffamatoirement comme malades mentaux par les hordes sauvages d'Experts d'Etat
inconsciemment… politisés et scientifiquement incompétents) et la routinisation d'une nomenclature de maladies
mentales principalement adaptée aux essais des nouveaux neuro-médicaments de l'industrie pharmaceutique. Ces
praxis sulfureuses visent principalement à enrichir les multinationales de la pharmacie, à normaliser les masses, ou encore à
aider à la banalisation judiciaire, policière, militaire, pénale ou carcérale de protocoles de sur- et de pseudodiagnostiques psychiatriques et psychologiques via la systématisation institutionnelle d'Expertises largement
idéologisées, biaisées ou abusives. Les résultats biaisés de ces expertises d'Etat permettent à la fois de graduer
subjectivement des dommages subis lors de procès, de stigmatiser comportementalement ou identitairement des
déviances politiques, culturelles, religieuses ou subversives ou encore d'entériner sereinement des nonremboursements ou des refus d'indemnisation par des caisses d'assurance privées ou publics. Colportant ainsi une
idéologie sociale pseudo-libérale qui soutient différentiellement l'injustice entre une multitude grandissante de classes
sociales et une caste de plus en plus restreinte d'hyper-bourgeois, l'exploitation des masses par une élite " gouvernementale " et les intérêts de divers gros groupes industriels et pharmaceutiques, la psychiatrie occidentale
contemporaine est devenue depuis peu, une " institution totalitaire spéciale " dont dispose l'Etat fédéral pour réprimer
cognitivement la contestation et maintenir neuro-chimiquement " l'Ordre… Nouveau ". En vingt-six ans (entre 1968
et 1994), la psychiatrie américaine aura adopté quatre nosologies diagnostiques officielles. Ces différentes nosologies
ont toutes eu la particularité intéressante -- et très curieuse - d'être à chaque fois extrêmement… différentes. De
plus, pendant cette même période prolifique, ces quatres nosographies ont toutes été rendues opérationnelles très
rapidement - sans vraiment effectuer de tests de fiabilité et de concordance approfondis. Là aussi curieusement, à chaque
changement, des dizaines de diagnostics et d'entités majeures ont disparu, des centaines d'autres ont apparu et une
grande partie des anciennes classes d'entités ont été structurellement redéfinis (par exemple, retrait du concept de
névrose). Ainsi, le DSM-I en 1952 comptait 107 catégories diagnostiques différentes, le DSM-II de 1968 en comptait
184, le DSM-III de 1980 en proposait 266 et sa forme révisée, le DSM-III-R en 1987 en comptait merveilleusement et
somptuairement 293. Quant à l'actuelle et non moins étonnants DSM-IV, celui-ci trône à environ 360 entités… Pour la
futur version " Révised " du DSM IV, c'est-à-dire du DSM-IV-R , prévue pour 2012 environ, celui-ci devrait compter entre
400 et 450 entités au total. Les changements permanents apportés au répertoire des catégories diagnostiques
témoignent de cette excitante fluidité [non sexuelle pour le coup !] pour le troupeau de psychiatres qui utilisent le DSM :
de nombreuses catégories nouvelles furent ajoutées au DSM-III tandis que certaines catégories du DSM-II cessaient d'
exister. Il en fut de même avec le DSM-III-R. Quant au DSM-IV, celui-ci a connu le même sort. Pour l'APA, il n'y a pas
eu de limite à ces changements, hormis quelque rares pseudo-négociations de façade. Les psychiatres n'ont ainsi pas pu
échapper à la risée du public ainsi qu'aux attaques des puissantes associations de patients - surtout aux Etats-Unis
(Plaintes contre l'APA par l'Association des homosexuels américains, par l'Association des anciens combattants du
Vietnam, etc.). Pourtant, au delà de ces puissantes et légitimes protestations publiques, la non fiabilité - et la non validité des étiquettes diagnostiques n'a jamais été réellement et curieusement [encore !] remise en question d'une manière
systématisée et sientifiques au niveau de la horde de psychiatres et de psychologues qui ont utilisaient et qui utilisent
encore aujourd'hui le DSM. En fait, l'exigence de fiabilité diagnostique (c'est-à-dire l'exigence d'une cohérence ouverte et
vérifiée dans les diagnostics attribués par des cliniciens différents dans le cadre très strict de patients identitiques) est
normalement obligatoire avant la mise en place de chaque nouvelle nosographie. En fait, on sait en réalité fort peu de
choses des épreuves de terrain des DSM - notamment du DSM-lV, bien qu'elles fussent censées avoir été les plus
importantes épreuves de ce type de toute l'histoire de la psychiatrie béhavioriste. Très peu de livres, quasiment aucun
rapport technique complet et aucun rapport de synthèse finale et globale n'ont jamais été réellement publiés. De plus,
l'ensemble des données, qui aurait permis une analyse critique et différentielle n'ont jamais été publiées depuis la
sortie du DSM IV. Sauf, si celles-ci n'existent pas vraiment… La fiabilité du DSM-IV ne fut en effet jamais remise en
question : aucune étude de terrain ne fut vraiment menée pour en étudier la concordance diagnostique ni aucune
preuve de sa capacité à favoriser la cohérence des jugements diagnostiques ne fut produite. Pratiquement aucun
professionnel n'appela même à faire de telles vérifications. Les quelques études de fiabilité diagnostique qui ont parut
récemment dans la littérature spécialisée sont curieusement très pointues et peu accessibles pour des médecins non
statisticiens ou non spécialisés en épidémiologie. De plus, elles traitent - toujours curieusement (stochastiquement ?) de diagnostics singuliers dans le cadre manipulatoires de populations particulières - notamment sur des enfants ayant
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des psychopathologies très spécifiques ou des psychopathologies atypiques. Ces études ne portent donc pas - en
aucun cas - sur l'ensemble de la nosologie. Elles se contentent de passer en revue certains critères d'une section
particulière du système nosologique. Les rares rapports sur les tests de fiabilité de terrain liés au DSM IV sont donc
hautement incohérents et structurellement incomplets. Par ailleurs, les rares données des épreuves de terrain ont été
publiées volontairement par fragments. Ces rares fragments sont présentés sous un jour favorable, de manière
positive, voire de manière clivée (en très bon objet ! pour les spécialistes) et les rares études sur la fiabilité des
diagnostics psychiatriques posée à l'aide du DSM-IV assènent idéologiquement que ceux-ci sont parfaitement fiables,
voire très fiables quant à la majorité des grandes catégories diagnostiques. Le plus significatif n'est pas tant que des
données de terrain aient pu être volontairement cachées mais que personne et qu'aucun professionnel de santé n'a
ressenti et ne ressent encore le besoin de disposer de plus d'informations pertinentes ou de méta-informations fiables et
critiques afin de garder un esprit… pragmatique. Il semble ainsi que le QI des professionnels de santé soit tombé
assez bas. Ou peut-être l'était-t-il déjà… Mais pour rassurer ces mêmes professionnels, il faut qu'ils sâchent que
leur coefficient de symbolisation - ou mieux leur coefficient émotionnel - ne leur sera jamais demandé !
Heureusement…. En fait, l'occultation de la non fiabilité diagnostique du DSM IV provient tout simplement dans un
premier temps de pures contraintes " marketing " que le public doit absolument ignorées. Le marché des psychotropes
attenant au DSM IV étant potentiellement très vaste au niveau mondial, il s'agit de l'augmenter furtivement à l'infini - bien
au-delà des classiques limites de la légalité et des classiques prérogatives médicales (contre-indications drastiques,
limites chronologiques ennuyeuses de tout traitement psychotropique, classiques effets indésirables, toxicomanies
médicamenteuses au long cours, etc.). Les indications des antidépresseurs, des tricycliques et autres psychotropes
sont ainsi en train d'être étendues au maximum en terme de durée de traitement et en terme de ciblages larges via la
création manipulatoire de centaines de nouvelles entités cliniques et psychopathologiques et via le déni des
conséquences iatrogéniques, neuro-physiologiques et psycho-cognitives des traitements psychotropiques - qui sont
donnés " à vie ". On a créé de nouveaux concepts de maladie en médicalisant ce qui est anormal sur le plan existentiel,
en stigmatisant des comportements sociaux atypiques ou en psychotropisant des déviances religieuses ou les
incompressibles deuils. Par exemple, le concept de " dépression masquée " permet de traiter par un antidépresseur
incisif non des syndromes dépressifs mais de simples signes psycho-somatiques ou encore de simples symptômes
fonctionnels ou neuro-végétatifs de type douleurs réactionnelles ou idiopathiques, colites, gastrites, etc. Dans toutes
ces casuistiques " simples " qui nous venons de mentionner, il est facile - d'un point de vue vénal et non plus d'un point
de vue purement médical - de comprendre l'intérêt à commercialiser - mondialement…- une ou plusieurs
molécules psychotropiques " spécifiques " - adaptées focalement aux troubles psychosomatiques et neuro-végétatifs
des masses (troubles dits souvent " idiopathiques " dont l'étiologie provient le plus souvent de la haute pressurisation
des différentes institutions panoptiques et intrusives des Etats fédéraux). Des centaines de millions de patients ainsi
diagnostiqués en " faux négatifs " (sur notamment des faux et très abusifs diagnostics de " dépression atténuée ", d' "
anxiété ponctuelle ", etc.) vont être ainsi scrupuleusement et doctement mis sous traitement neuropsychique… au
long cours. La création de centaines de nouvelles classes nosographiques dans les maladies mentales nécessite de
gros moyens financiers pour organiser et aider à un façonnage médiatico-scientifique acceptable pour les nouveaux
psychotropes de confort ou pour de nouvelles " stigmatisations " diagnostico-psychiatriques normalement inacceptable
scientifiquement. Mais, la coûteuse fabrication d'une opinion publique et médiatique favorable aux nouvelles (et souvent
anciennes) " drogues sociales " et aux nouvelles molécules psychotropiques " reconditionnées " et la stimulation
financière et logistique chronique d'une horde toujours plus importante et toujours plus affamée de médecins surprescripteurs augmentent à l'infini des coût de développement que seul la très puissante industrie pharmaceutique
occidentale peut se payer. Aucun laboratoire universitaire ne peut se payer ces dérapages publicitaires et logistiques. Il
faut ainsi " habiller " scientifiquement - et surtout pseudo-déontologiquement - " l'opération marketing " en une belle et
pure " opération de santé public désintéressée " avec une multitude de livres, une noria d'articles, de multiples
congrès, pleins de beaux voyages " gratis " offerts au corps médical, plein de somptuaires " escort girls " et plein de
soirées en night-club dans de grands hôtels africains, etc. qui vont valider et crédibiliser l'opération de " Séduction
Marketing ", autant au niveau du public " bêtifié " qu'au niveau des professionnels (avides d'espèces non traçables
numériquement et fiscalement, avides de beaux voyages gratuits ou - pour les meilleurs et les plus zélés prescriteurs avides de pulpeuses, très ouvertes et très empathiques visiteuses médicales et autres accompagnatrices "
phérhormonées "). Pour finir, l'augmentation souvent aberrante des posologies de psychotropes, la stimulation avancée
et méta-légale à la diversification des marchés neuro-chimiques, la création de fausses nouvelles classes diagnotiques
opportunes dans les maladies mentales, la modification constante et récurrente de critères diagnostiques de plus en
plus larges pour le DSM, la prolongation systématisée des traitements psychotropiques à l'infini, etc. permettent à la fois
de " fidéliser " des centaines de millions de nouveaux patients psychodynamiquement et étiologiquement non soignés
mais aussi et surtout de " capter " une noria de nouveaux cobayes psychiatriques et neuro-chimiques - qui vont devenir
pour le coup " socialement pacifiques ", " étatiquement stables " et hautement… rentables. Dans de nombreux
autres cas, la non fiabilité des diagnostics psychiatriques est caricaturale car elle dépend directement et
idéologiquement - souvent a posteriori… - d'intérêts décisionnels d'ordre administratif, judiciaire, bancaire,
professionnel, assuranciel, etc. Ainsi, lorsque le but du diagnostic est de justifier des nécessités institutionnelles plutôt
que de déterminer le " bon " traitement bio-chimique dont le patient psychiquement défaillant a besoin, le processus est
souvent contre-nature et s accompagne fréquemment de sur-diagnostics et de pseudo-diagnostics intentionnellement
inexacts. La question de ces " noires " et pervers " faux diagnostics psychiatriques et/ou psychologiques " - subtilement
pro-administratifs ou pro-institutionnels - et donc délibérément et furtivement inexacts - est évidente dans le cadre
d'enjeux médiatiques (déboulonner un homme politique), financiers (l'obtention ou l'interdiction d'un crédit) judiciaires
(l'obtention d'une validité médicale ou psychiatrique pour valider une condamnation sans preuve pénale ou pour
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habiller la légitimité de très hautes indemnités à une… victime), militaires (décrédibilier cognitivement et
identitairement des objecteurs de conscience, des prisonniers " ennemis ", des terroristes potentiels, des militants
trop… " toniques "), ou encore politiques (créditer médicalement ou psychiatriquement le " déboulonnage "
médiatique d'un élu ou d'un homme politique via la stigmatisation psychiatrique d'un passé étudiant activiste ou via la
stigmatisation d'une crise intégrative d'adolescence trop… " pointue "), etc. En fait, même si les diagnostics de ce
type ne sont pas considérés comme très fiables par le public profane, le modèle " scientifique dominant " de la
rationalité diagnostique psychiatrique et médicale permet d'occulter les situations contextuelles problématiques de type
idéologiques, politiques ou institutionnelles où ils sont posés. A contrario, cette prise en compte du contexte risquerait
d'annuler alors l'expertise d'Etat du Psychiatre Expert ou du psychologue Expert dans la mesure où les motifs
idéologico-institutionnels - et non cliniques - ou encore des motifs personnels liés à la subjectivité perturbée du praticien
apparaîtraient en relief ou en creux dans le résultat final. Ces résultats " d'expertise biaisée " seraient alors identifiés
dramatiquement par le peuple (ou par les victimes de ces procédures). Ces pratiques psychiatriques de diagnostics
idéologico-institutionnels, idéologico-administratifs ou idéologico-bancaires révèlent dramatiquement dans nos
sociétés la multiplicité des usages pervers de l'évaluation psychiatrique ou de l'expertise psychologique, pour des
raisons de convenances étatiques, judiciaires, idéologiques, policières, militaires, bancaires, etc. La fiabilité de la
pratique diagnostique de la psychiatrie est donc mise à rude épreuve puisqu'en stigmatisant et en étiquetant des "
patients idéologiques ", des " patients administratifs " ou des " patients judiciaires " - le plus souvent dans le cadre
d'expertises d'Etat non neutres, voire orientées au préalable… - ces spécialistes opèrent manipulatoirement à
donner aux décisions institutionnelles un cachet scientifique et une apparence de validité clinico-médicale. Dans le
même sens, les incompressibles et inévitables erreurs et autres incertitudes inhérentes à l'évaluation des troubles
mentaux et inhérentes à l'impossibilité d'effectuer des expertises d'Etat décontextualisées et collégiales sont
récupérées et instrumentalisées très subtilement par les institutions d'Etat les plus spécialisées et les plus perverses
pour dépasser le plus souvent l'absence ingérable et/ou la fluctuation gênante de preuves pénales inéxistantes, " trop
subjectives " ou trop minces en terme de signatures tracées et prouvées. Ce faisant, les institutions d'Etat qui
instrumentalisent les différents experts de la santé mentale, écrêment et déblayent beaucoup plus facilement et
beaucoup plus rapidement l'engorgement de leurs systèmes de punition et de coercition d'Etat dépassés et saturés par
une kyrielle exponentielle de contentieux administratifs et civiles et par des kyrielles de procédures judiciaires imposées pourtant par l'Etat fédéral qui devient de plus en plus totalitaire. Puisque la fixation d'un diagnostic
psychiatrique non fiable - ou de type idéologique - est devenu routiniser pour les institutions d'Etat qui font appellent de
plus en plus à des Experts psychiatres, à des Experts psychologues et autres experts de tout poil (formés et graissés par
ailleurs généralement par l'Etat) grâce au fait qu'ils sont conventionnellement reconnus par … l'Etat (mais non pas
par le peuple qui subit énigmatiquement et naïvement ces sur- et pseudo-diagnostics psychiatriques, psychologiques et
autres) comme les " applicateurs rigoureux et obséquieux " de procédures scientifiques, les institutions d'Etat ont porté
progressivement une plus grande attention idéologique - c'est-à-dire pseudo-scientifique et pseudo-épistémologique - à la
conception intentionnelle et très perverse de procédures de plus en plus complexes et de critères de plus en plus hypertechniques et insaisissables (tests de fiabilité hyper-complexes, validités indémontrables et non contradictoires,
protocoles cliniquement inutilisables en dehors du laboratoire d'Etat, expertises faussement désamarrée du contexte
institutionnel, du contexte médiatique, etc.). Ces manœuvres protègent ainsi à la fois les Experts d'Etat non neutres
mais aussi la crédibilite indémontrable et souvent improuvable de nombreuses institutions d'Etat. On ne s'intéresse
ainsi quasiment jamais à la manière dont ces mêmes Experts font leurs diagnostics lorsqu'ils travaillent sous les
contraintes institutionnelles (souvent à la solde…) ou sous l'exigence - là aussi non neutre - de certaines institutions
très spécialisées d'Etat qui les emploient. Ici, notre étude nous permet de prouver que la fiabilité des diagnostic
psychiatriques et psychologiques se sont significativement dégradés depuis une vingtaine d'années (initialement dès la
mise en place du DSM-III). Les normes " savonnettes " des critères diagnostiques et la décontextualisation des
entretiens formalisés de recherche ont dévoyé l'ancienne fiabilité des jugements cliniques qui étaient - il y a déjà
quelques années - identifiés comme peu fiable. De plus, l'indice " kappa " en psychiatrie en tant qu'instrument de
manipulations statistiques et mathématiques permet actuellement plus que jamais de diluer la problématique
caricaturale de la non fiabilité qui sourdent dans les quelques rares études publiées du DSM IV. Par exemple, grâce à
l'instrument " Kappa ", les problèmes méthodologiques sont devenus si complexes que la possibilité de généraliser les
résultats est impossible. Par ailleurs, pour ces quelques études fragmentaires de fiabilité publiées récemment sur le
DSM IV, les questions de méthodologie apparaissent systématiquement en creux : problématiques occultées du
différentiel de formation des cliniciens, problématiques occultées de leurs motivations et de leur subjectivité
personnelles, problématiques occultées de leur engagement idéologique en faveur ou en défaveur de la précision
diagnostique du DSM IV ou du béhaviorisme, problématiques occultées de leurs compétences expérientielles de
départ, problématiques occultées de l'hétérogénéité flagrante qu'il existe entre les environnements de laboratoire et
les environnements cliniques " tests " (qui ne reflètent absolument pas - et en aucun cas - les environnements de
consultations standards), problématiques occultées des orientations théoriques [athéoriques ?] des différents
praticiens, problématiques occultées du style de collaboration " invisible " ou du pacte de " collusion furtive " de certains
cliniciens inféodés aux Task Forces du DSM-IV, problématiques occultées des niveaux très variables de rigueur
méthodologique et des niveaux plus ou moins fonctionnels d'efficience méthodologique des " diagnostiqueurs ", etc.
Plus avant, les exigences administratives extérieures, les questions de remboursement, les conséquences des
stigmatisations graves par sur-diagnostic ou par pseudo-diagnostic perpétrées à l'encontre de nombreux patientscitoyens ou encore les jugements de valeurs des praticiens pour des diagnostics judiciaires ou psycho-politiques ne sont
aussi jamais abordées dans les études sur la fiabilité diagnostique du DSM IV. De fait, le problème de la non fiabilité
diagnostique du DSM IV renvoie désormais à une série d'incohérences diagnostiques propres à la recherche en
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laboratoire et à un certain hospitalocentrisme ridicule. De surcroît, ces incohérences diagnostiques sont aussi très
éloignées du monde quotidien de la plupart des cabinets des cliniciens. Le problème de la non fiabilité des diagnostics
du DSM est donc un très vieux problème qui fluctue au fil de l'efficacité des censures anti-scientifiques - plus ou moins
rampantes des américains. Ce problème fluctue aussi suivant les aléas de la politique psychiatrique américaine - qui
sourdent depuis le milieu des années 50 aux Etats-Unis comme en Europe - aléas qui ont toujours étrillé le chaotique
processus d'élaboration des différents et sulfureux DSM. L'intéraction délétère entre les prétentions scientifiques du
DSM et les positionnements hautement politiques et idéologiques des Task Forces du DSM ont a donc toujours
représenté un problème majeur - problème qui est toujours aujourd'hui non résolu et éminemment censuré. Le risque
est que - en s'intéressant aux questions impossibles et hautement censurées de la non fiabilité des dignostics du DSMIV -, nous nous retrouvons face à une problématique épineuse et toujours irrésolue issue de l'interaction massive qui
existe entre la science politique et la politique… psychiatrique et psychologique des diagnostics dits " idéologiques
" et des expertises d'Etat dites " biaisées ". Pour conclure, quand bien même les problèmes de fiabilité diagnotique du
DSM ont été efficacement clivé puis dénié au Etats-Unis à partir de la fin des années 80 (où le DSM III a été
présenté schizoïdement comme un triomphe scientifique), il semble aujourd'hui massivement ressurgir en Europe, et
notamment en France où les psychiatres d'Etat et autres psychologues d'Etat ne sont pas tous encore totalement
américanisés ou structurellement béhaviorisés (" lacanisés " diraient certains !). De plus, même si les Task Forces
médiatiques du DSM, les groupes de travail des multinationales de la pharmacie et autres comités des fêtes de
manipulations idéologiques et médiatiques de l'APA continuent à recourir aujourd'hui massivement [plus que jamais] à de
fausses validations statistiques, épidémiologiques, mathématiques, etc. au sujet de la grande fiabilité diagnostique du
DSM IV, les luttes autour du diagnostic psychiatrique sont loin d'être terminées. De même, pour en terminer une bonne
fois pour toute avec l'idéologie très américaine de la fiabilité du DSM, il faut se rappeler là aussi sulfureusement deux
éléments majeurs - bien évidemment occultés dans les médias médicaux, psychiatriques et scientifiques - qui
donnent à réfléchir violemment quant aux intentionnalités funestes de ces curieuses classifications descriptives :·
un
premier élément historique stimulant renvoit au Project Flower qui remontent au milieu des années 70. Déjà, le bon
docteur Spitzer et sa toute petite équipe avait essayer de promouvoir un premier prototype de manuel chimiothérapeutique systématisé appliqué aux maladies mentales qui devait accompagner le DSM III. Ici, dans notre affaire,
ce qui est intéressant de savoir est que ce manuel contenait embryonnairement les protocoles algorithmiques d'une
centaine de molécules psychotropiques et pharmaceutiques qui s'emboîtaient " clés en main " avec la classification "
DSM III " de l'époque… ·
Notre deuxième élément sulfureux s'emboîte inexorablement avec notre premier
élément sus-mentionné. A la fin des années 90, notre " bébé adultérin et incestueux de correspondances
psychotropiques " du Project Flower avait secrètement grandi et - malgré sa forte crise de puberté commerciale - avait
réussi à pointer légèrement dans la pratique psychiatrique américaine de l'époque - sans pour autant s'imposer ou être
validé par la plupart des psychiatres et autres médecins. Notre pré-adolescent Pocket Reference of Psychiatrist
correspondait en fait au re-looking plus fonctionnel de l'ancien Project Flower… Il contenait ainsi à l'époque une
magnifique et très redondante partie psychopharmacologique… D'ailleurs l'American Psychiatric Press, la "
branche commerciale armée " de l'American Psychiatric Association avait engagé au début des années 90 un
véritable battage médiatique multicible - sans vraiment aarriver au final à imposer son pré-ado psychotropique et...
psychotique. Mais l'essai avait quand même progressé et le bébé avait déjà pas mal grandi ; sa crise de puberté finale
s'annoncait finalement très prometteuse pour l'avenir radieux de la psychiatrie biologique qui préparait souterrainement
déjà son " Meilleur des mondes psychiatriques " avec ses centaines de nouvelles pillules neuro-magiques... Avec le DSMIV, et bientôt avec les urgents DSM IV-R et DSM-V, les psychiatres américains se sont livrés à un énième baroud
d'honneur digne des meilleurs moments du combart suicidaire de " Camerone " de la Légion Etrangère française [pour
faire une belle analogie militaire très à la mode chez nos amis américains actuels], pour tenter de sauver le très malade
dynosaure béhavioriste qui mérite toujours et qui mérite depuis sa création une bonne veillée mortuaire. Car nous
devons retenir du réifaint DSM IV - ainsi que de ses diagnostics sulfureux - qu'il représente différentiellement une
formidable perte sémantique et un formidable gâchis humaniste quant à la perte du sens des symptômes pour les patients,
un extraordinaire déni du contexte sociopolitique du patient, un extraordinaire déni du contexte insitutionnel de
nombreux " patients idéologiques " ou politiques, un merveilleux appauvrissement de l'ex-renconte praticien/patient, une
lumineuse occultation de l'ex-dialogue symbolisant patient /médecin, un lumineux effondrement global de l'ex-empathie
praticien/ patient ou encore une triomphante et messianique stigmatisation comportementaliste de la souffrance psychoaffective de nombreux patients et citoyens occidentaux en demande de soin psychique ou en cours d'étrillage
institutionnel. Mais surtout, - et c'est ici que nous retrouvons le fil américanologique de notre première orgasme
béhavioriste et diagnostique prévu pour les masses civiques dès le début de années 50 (et aujourd'hui pour les
actuelles masses à mondialiser, à diagnostiquer psychiatriquement et à psychotropiser dans le cadre de notre futur "
Meilleur des Mondes Américano-européens ", grand pourvoyeur de " Cry Wolf Syndroms anti-terroristes et
hypersécuritaires " ou encore de " Syndrome de Damoclès ") -, le DSM IV promeut une santé psychiatrique d'Etat dans
le cadre de la mise en place longuement préparée d'un psycho-pouvoir d'Etat qui n'a jamais été analysé ni mise en
cause jusqu'à aujourd'hui. Comme la biopolitique a débouché abruptement sur les camps d'extermination nazis, la
psycho-politique des grands Etats fédéraux actuels débouchera inexorablement et incompressiblement sur une
normalisation comportementale et psychotropique catastrophique des citoyens. La politique de psychiatrisation et de
médicalisation à outrance des masses ainsi que la politique de psychotropisation des masses (ainsi que la
déshumanisation catastrophique de l'ensemble des sociétés occidentales qui en découlera), deviendront ainsi - et sont
en train déjà de le devenir - les paradigmes d'une psychopolitique fascistoïde d'Etat la plus noire, la plus aboutie et la plus
féroce. Cette thanatopolitique du menticide " soft " et furtif des masses aura enfin réussi à réduire l'espace traditionnel
du politique à une bienveillante gestion psychotropique et classificatoire des citoyennetés. L'Etat fédéral européen
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comme américain - dans son immense bienveillance panoptique d'Etat (principe de précaution, principe d'insécurité,
Cry Wolf Syndrom d'Etat, Syndrome de Damoclès d'Etat, Syndrome d'Abraham d'Etat, etc.) et dans un cynisme
institutionnel des plus caricatural - digne des plus grands régimes fascistes de l'histoire - est donc en train de
transformer progressivement et subrepticement la vie psychique des masses civiques occidentales en un immense
instrument de psycho-pouvoir d'Etat. Ce psycho-pouvoir fédéral contemporain doit être assimilé à un vaste programme
intentionnel et pan-sociétal d' " eupsychisme d'Etat " imposé aux citoyens visant à obtenir une standardisation définitive
de leur cognition, de leur pensée et de leurs comportements. Cette dérérébration de masse facilitera par ailleurs plus
durablement les nouvelles tâches pro-fascistes et néocoloniales des Rois et des Empereurs contemporains qui
gouvernent nos sociétés occidentales - et, acessoirement, qui cherchent à gouverner le monde. Comme la guerre est - et
a toujours été - l'élément essentiel de la stabilité de nos sociétés technocratiques déshumanisées, la nouvelle
psychiatrie classificatrice et pan-psychotropisante (avec ses nouvelles folies comportementales d'Etat que détectent
admirablement le DSM en créant régulièrement de nouvelles et toujours plus étonnantes entités diagnostiques),
représentent aujourd'hui une nouvelle fonction supplétive à la guerre. Dans cette nouvelle fonction inattendue, la
nouvelle psychiatrie d'Etat est tout à fait apte idéologiquement et tout à fait adéquate coercitivement en tant qu'institution
de remplacement de la guerre pour pacifier des masses civiques qui sont de plus en plus nombreuses et surtout de
moins en moins contrôlables. Ici, les traditionnelles fonctions anti-démographiques de la guerre [qui sont toujours plus
que jamais d'actualité pour les années à venir] sont complétées par les fonctions politiques de la psychiatrie d'Etat.
Dans ce cadre sur-classificatoire et hyper-psychotropique des masses civiques, la psychiatrie assume donc des métafonctions domesticantes et normalisantes dans le cadre de la pérennisation ultra-efficace des forces dominantes et
hégémoniques de l'Etat fédéral sur ses citoyens. Elle assume ainsi le rôle délicat - qui doit absolument rester
discrétionnaire au yeux du public - d'élimination mentale de nombreuses classes sociales devenues trop pauvres ou
obsolètes fiscalement et consuméristement. Car les nouvelles formes de hiérarchisation distendues entre classes
sociales - créées par le néolibéralisme - ne permettent plus de garder l'ancien clivage des coupeurs de bois (les "
classes moyennes ") et des porteurs d'eau (les plusieurs de millions d'ouvriers trop pauvres et de citoyens " d'en bas "
qui émargent depuis peu en dessous des seuils de pauvreté depuis l'avènement du néolibéralisme). Mais leur
élimination eugénique et/ou martiale n'etant actuellement plus possible pour le moment (avec une nouvelle guerre
mondiale par exemple), l'élimination menticidaire est scientifiquement mise en batterie au niveau neuro-chimique et
moléculaire. Pour l'Etat fédéral, la pauvreté et l'obsolescence civique sont acceptables à l'ultime condition de leur
silence politique absolu et de leur invisibilité sociétale avancée. Comme la non-guerre et la ritualisation avancée de
l'identité était la force organisatrice des anciennes sociétés primitives théocratiques d'avant l'avènement des
technocraties martialogéniques et colonialistes actuelles, les hyper-guerres récurrentes contemporaines, le
surarmement caricatural - et toujours plus exponentiel -, les multiples stratégies de déstructuration identitaire avancée
des masses et les processsus de menticide furtif des masses (via les actuels et intentionnels guerres médiatiques,
cognitives, psychologiques, psychotropiques, classificatoires [en psychiatrie], diagnostiques, insécuritaires, etc.)
représentent ainsi aujourd'hui le nec plus ultra des modes de gouvernements des grands Etats fédéraux
contemporains. A y regarder de plus près, ces nécessités stratégiques correspondent à des systèmes de contrôle ultraviolent des populations technocratiques qui visent essentiellement à préserver l'existence même d'un l'Etat fédéral de
plus en plus pro-américain (notamment en Europe via le maintient inquiétant de l'Otan ou via les différentes
américanisations aujourd'hui très visibles à l'intérieur même des institutions européennes) qui cherche
obsessionnellement une voie de survie dans le cadre d'une unification mondiale (Etat unique à l'occidental, projet de
gouvernement mondial pro-américain, etc.). Ces systèmes (notamment société psychotropique avancée, société
psychiatrique avancée, société du sur-contrôle policier et militaire, psychiatrisation et/ou médicalisation del'ensemble de
la citoyenneté de plus en plus malade organiquement comme psychiquement, etc.) permettent de maintenir aussi les
intérêts d'une élite gouvernementale et de la petite néo-classe hyper-capitaliste que l'ultra-libéralisme a fabriqué.
Mais, ce qui est va être le plus pénible à considérer pour notre naïf ami lecteur européen ou américain - généralement
très désinformés et fortement confus -, bien au-delà de la classique répugnance subjective la plus corrosive résultant de
nos propos immédiats, c'est que le développement de ces systèmes fascistoïdes et collectivement
schizophrénogéniques d'Etat opèrent à developper volontairement des " thanatocraties de haut vol " qui vont à l'encontre
démocratique et sanitaire des masses civiques. Il nous fait admettre ici - pour conclure doctement… mais
abruptement - que la psychiatrisation systématique - et la sur-médicalisation abusive - des citoyens occidentaux, la
routinisation des pratiques du pseudo- et du sur-diagnostic et la psychotropisation systématisée des masses qui en
découle servent à assurer pour les Etats féderaux occidentaux - à l'intérieur même de leurs citoyennetés - à la fois un
emballement " optimal " de l'économie (sur-consommation maladive des citoyens), des finances (sur-endettement des
citoyens) et du commerce, un degré suffisant d'acceptation de pseudo-valeurs sociales, culturelles et géopolitiques pourtant réifiantes et schizoïdes pour le peuple, un degré suffisant d'acceptation passive du " Secret Defense " au sujet
des délirants surarmements d'Etat, des délirants et méta-légaux trafics d'armes d'Etat et des délirants et monstrueux
commerces d'Etat de centrales nucléaires [ventes récentes de centrales nucléaires aux iraniens, aux irakiens, etc.], un
degré suffisant de soumission politique interne ou encore un degré suffisant d'allégeance avancée des citoyens à leurs
institutions totalitaires d'Etat (Défense Nationale, Services Secrets, Services Spéciaux, Etat d'exception, état d'urgence
d'Etat, Etat discrétionnaire, Etat nucléaire, Etat colonial, Etat terroriste, etc.). Douloureusement, notre lecteur médusé
doit aussi conscientiser profondément et millimétriquement que s'il se trouvait avec l'ensemble de ses compatriotes
soudain plonger, sans précautions suffisantes, dans une noria envahissante et incontrôlée de prises de conscience trop
raffinées et trop profondes (de nature géopolitique, géo-financière, martiale, humaniste, identitaire, démocratique, géoclimatique, etc.) sur lui-même et sur le monde, nos régimes néo-fascistes, pseudo-démocratiques et hyper-guerriers
occidentaux actuelles risqueraient soudainement de se trouver confronter à la paix, au désarmement, à la santé, à la
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démocratie, à la fraternité humaine, au partage avec les peuples affamés et terrorisés des deux-tiers du monde, etc.
Nos sociétés occidentales s'effondreraient alors rapidement comme un seul bloc… In « Le Livre Noir de la
Psychiatrie. Géopolitique des psychotropes, du DSM-IV et de la psychiatrie américaine », Chapitre VI, A paraître en 2008.
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