2. Méthodes Pour résoudre une équation du second degré Commencer par bien observer l’équation (et vérifier au passage qu’il s’agit bien d’une équation du second degré). Plusieurs possibilités alors : • La résolution peut s’avérer évidente (ex : x 2 + 5 = 0 n’a pas de solution). • On parvient à factoriser le trinôme du second degré grâce aux identités remarquables (ex : 4 x 2 − 4 x + 1 = 0 ) ou à un facteur commun (ex : 2x 2 − x = 0 ). • Pour les autres cas, on utilise la forme canonique ou les formules avec le discriminant. Pour étudier le signe d’un trinôme ou résoudre une inéquation du second degré Déterminer le signe de ( − x 2 − x + 2) selon les valeurs de x. Exemple 11 y 2 Ꮿf + 1 –2 1 x 0 – résout l’équation − x 2 − x + 2 = 0 : Ici, a = −1 ; b = −1 et c = 2 donc Δ = b2 − 4ac = ... = 9. Δ > 0 donc l’équation a deux solutions : x1 = … = −2 et x2 = …= 1 (vérifiez les réponses !). Comme a ⬍ 0, la parabole représentant la fonction trinôme est tournée vers le bas et d’après le point précédent, elle coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses –2 et 1. On en déduit l’allure de la parabole représentant x − x 2 − x + 2 (voir ci-contre). On – D’où la réponse sous forme de tableau : x Signe de ( − x 2 − x + 2) −2 −∞ – 0 +∞ 1 + 0 – signe de a signe contraire signe de a de a Remarque On peut aussi utiliser la règle donnant le signe du trinôme (voir dernière ligne du tableau p.18). Séquence 1 19 Cned – Académie en ligne Exemple 12 Résoudre dans l’inéquation ( 4 x − 1)( x + 3) ≥ 2x 2 + 5x + 4 . ( 4 x − 1)( x + 3) ≥ 2x 2 + 5x + 4 ⇔ 4 x 2 + 11x − 3 ≥ 2x 2 + 5x + 4 ⇔ 2x 2 + 6 x − 7 ≥ 0 inéquation du second degré. On suit ensuite la même démarche que pour l’étude du signe. On résout l’équation 2x 2 + 6x −7 = 0: Ici, a = 2 ; b = 6 et c = −7 donc Δ = b2 − 4ac = ... = 92. Δ > 0 donc l’équation a deux solutions : x1 = −6 − 92 −6 − 2 23 −3 − 23 −3 + 23 et x2 = = = 4 4 2 2 (vérifiez les réponses !). Comme a ⬎ 0, la parabole représentant la fonction trinôme est tournée vers le haut et d’après le point précédent, elle coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses x1 et x2 . On en déduit l’allure de la parabole représentant x 2x 2 + 6x − 7 : y + + x1 0 x2 x On y lit les solutions de l’inéquation 2x 2 + 6 x − 7 ≥ 0 : ⎤ ⎡ −3 − 23 ⎤ ⎡ −3 + 23 = ⎥ −∞ ; ; +∞ ⎢ . ⎥∪⎢ 2 2 ⎥⎦ ⎥⎦ ⎢⎣ ⎢⎣ V 20 Séquence 1 Cned – Académie en ligne Voir exercices 6 à 13. 6 Exercices d’application Exercice 1 3x 2 − 6 . x Donner le sens de variation de la fonction f (on écrira f comme la somme de deux fonctions simples). 3x 2 − 6 a) Pour quelles valeurs de x ∈ + * la fonction g : x estx elle définie ? On considère la fonction f définie sur + * par : f ( x ) = b) Déterminer les variations de g sur cet ensemble de valeurs de x. Exercice 2 Soient f et g les courbes représentatives, dans un même repère orthonormé, des fonctions f et g définies sur ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ par f ( x ) = x − 3 x −1 . et g ( x ) = x Etudier les positions relatives des courbes f et g sur l’intervalle ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ . Exercice 3 ⎤ π π⎡ ⎦ 2 2⎣ Montrer que la fonction f définie sur ⎥ − ; ⎢ par f ( x ) = impaire. La fonction g définie sur * par g ( x ) = Exercice 4 Est-elle paire ? 5 Soit f : x . 2 x − 3x x + sin x est cos x x3 + x +1 est-elle impaire ? x Déterminer le domaine de définition de la fonction f. Soit la représentation graphique de f dans le plan rapporté à un f ( ) repère orthonormé O ; i , j . Montrer que, dans ce repère, la droite d’équation x = 1,5 est axe de symétrie de la courbe f . Exercice 5 {} 2 . Soit x −4 f la représentation graphique de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé O ; i , j . On considère la fonction f définie sur − 4 par f ( x ) = 7 + ( ) Montrer que le point Ω de coordonnées ( 4 ; 7 ) est centre de symétrie de la courbe f . Exercice 6 42 Séquence 1 Cned – Académie en ligne On considère la fonction polynôme du second degré f définie sur par f ( x ) = 4 x 2 + 3x − 1 Résoudre dans l’équation f ( x ) = 0 : a) En utilisant la forme canonique. b) En utilisant les formules avec le discriminant Δ . Déterminer les caractéristiques de la courbe de f dans un repère or- thogonal. Exercice 7 Résoudre dans les équations suivantes (en réfléchissant aux mé- thodes à employer pour être efficace). a) −6x 2 + 4 x = 0 b) 4 x 2 + 3 = 0 c) 2x 2 − 6x + 1 = 0 d) 4 x − 2 − 25 = 0 . ( )2 Résoudre dans l’inéquation : 2x 2 − 6x + 1 > 0. Exercice 8 Soit f : x 3x 2 − 7x + 2 . x 2 +2x − 8 Déterminer l’ensemble de définition de f. Factoriser le numérateur et le dénominateur de f ( x ) puis simplifier Exercice 9 f (x ) . Le plan est rapporté à un repère orthonormé O ; i , j et m est un réel donné. Soient la représentation graphique de la fonction trinôme f définie par f ( x ) = x 2 − 3x + 10 et la droite d’équation y = mx + 1 . Etudier, selon les valeurs de m, le nombre de points d’intersection de et de . ( ) Exercice 10 Résoudre dans l’équation (dite « bicarrée ») : x 4 + 5x 2 − 36 = 0 . Exercice 11 Soit P ( x ) le polynôme défini par : P ( x ) = x 3 + x 2 − 10x + 8 . Montrer qu’il existe trois réels a, b, c tels que : P ( x ) = x − 2 (ax 2 + bx + c ). ( ) En déduire toutes les solutions de l’équation P ( x ) = 0. Exercice 12 Un rectangle a un périmètre de 800 m et une aire de 34 375 m2. Déterminer sa longueur et sa largeur. Exercice 13 Résoudre dans l’inéquation : Exercice 14 On considère la fonction f définie sur [–1 ; 1] par f ( x ) = 1 − x 2 . 3x + 1 x + 3 . > x −2 x + 4 En observant le graphe de f à la calculatrice, conjecturer la dérivabi- lité de f en –1. Démontrer la dérivabilité ou non de f en –1 à l’aide de la définition. Séquence 1 43 Cned – Académie en ligne 7 Corrigés des exercices Exercice 1 Pour tout réel x strictement positif, on a : f (x ) = 3x 2 − 6 3x 2 6 6 = − = 3x − . x x x x • La fonction x 3x est une fonction linéaire strictement croissante sur (car le coefficient de x, 3, est strictement positif) donc elle est strictement croissante sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ . 1 • La fonction x est strictement décroissante sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ et donc la x 6 fonction x − est strictement croissante sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ . (car –6<0). x 6 • La fonction f , somme des fonctions x 3x et x − strictement x croissantes sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ , est strictement croissante sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ . 3x 2 − 6 a) Dans ⎤0 ; +∞ ⎡ , on a : g ( x ) existe ⇔ ≥ 0. ⎦ ⎣ x 2 3x − 6 ≥ 0 ⇔ 3x 2 − 6 ≥ 0 ⇔ 3( x 2 − 2) ≥ 0 ⇔ 3( x − 2 )( x + 2 ) ≥ 0 x ⇔ x − 2 ≥ 0 car pour tout x > 0, on a x + 2 > 0 et 3 > 0 ⇔ x ≥ 2. Par conséquent, dans ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ , g est définie pour x appartenant à ⎡ 2 ; +∞ ⎡ . ⎣ ⎣ f h 3x 2 − 6 3x 2 − 6 . ∈ ⎡⎣0 ; +∞ ⎡⎣ b) On a : x ∈ ⎡ 2 ; +∞ ⎡ ⎣ ⎣ x x • La fonction f est strictement croissante sur ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ donc sur ⎡ 2 ; +∞ ⎡ , ⎣ ⎣ d’après le 1. • La fonction h : x x est strictement croissante sur ⎡⎣0 ; +∞ ⎡⎣ . Exercice 2 • La fonction g = h f est donc strictement croissante sur ⎡ 2 ; +∞ ⎡ (car ⎣ ⎣ f et h ont le même sens de variation sur ⎡ 2 ; +∞ ⎡ et ⎡⎣0 ; +∞ ⎡⎣ respec⎣ ⎣ tivement). • Pour tout réel x de ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ , on a : f (x )− g(x ) = x − 3 − x −1 x = ( ) = x ( x − 3) − ( x − 1) x −3 × x − x −1 x x • Pour étudier le signe de f ( x ) − g ( x ), on transforme l’écriture de f ( x ) − g ( x ) en multipliant le numérateur et le dénominateur du quotient par l’expres- 46 Séquence 1 Cned – Académie en ligne ( f (x )− g(x ) = ( ) ( ) ( ) ( ) x x − 3 − x − 1 c’est-à-dire par x x − 3 + x − 1 : sion conjuguée de ( ) ( ))( x ( x − 3) + ( x − 1)) x ( x − 3) + ( x − 1)) x x −3 − x −1 ( ( x ( x − 3) ) − ( x − 1) = x ( x − 3) − ( x − 2x + 1) = x ( x ( x − 3) + ( x − 1)) x ( x ( x − 3) + ( x − 1)) x 2 f (x )− g(x ) = 2 x 2 − 3x − x 2 + 2x − 1 x ( ( )) ) ( x x −3 + x −1 2 = pour tout réel x de ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ . Pour tout réel x de ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ , on a : ( ) ( ) x x − 3 + x − 1 > 0 d’où x ( ( x ( ( ( −x − 1 ) ( ) x x −3 ≥0 ) ( )) x x −3 + x −1 )) et x − 1 > 0 donc x x − 3 + x − 1 > 0. De plus, − x − 1 < 0 pour tout réel x de ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ . Par conséquent, pour tout réel x de ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ , on a : f ( x ) − g ( x ) < 0 d’où f ( x ) < g ( x ). La courbe f est donc en dessous de la courbe g sur ⎡⎣3 ; +∞ ⎡⎣ . Exercice 3 ⎤ π π⎡ ⎦ 2 2⎣ L’intervalle ⎥ − ; ⎢ est symétrique par rapport à 0 et pour tout x de ⎤ π π⎡ − x + sin( − x ) − x − sin x car la fonction sinus est ⎥ − ; ⎢ ,on a : f ( − x ) = = ⎦ 2 2⎣ cos( − x ) cos x x + sin x = −f ( x ). impaire et la fonction cosinus est paire d’où f ( − x ) = − cos x La fonction f est donc impaire. * = ⎤ −∞ ; 0 ⎡ ∪ ⎤0 ; +∞ ⎡ est symétrique par rapport à 0 mais la fonc⎦ ⎣ ⎦ ⎣ tion g n’est ni impaire, ni paire. En effet, on a par exemple : g ( −1) ≠ − g (1) et g ( −1) ≠ g (1) car g ( −1) = Exercice 4 f (x ) = 5 2 x − 3x x x − 3 ≠ 0. ( 13 + 1 + 1 ( −1)3 + ( −1) + 1 = 3. = 1 et g (1) = 1 −1 existe si, et seulement si, on a x 2 − 3x ≠ 0 c’est-à-dire ) Par conséquent, f ( x ) existe si, et seulement si, x ≠ 0 et x ≠ 3. Le do- { } maine de définition de la fonction f est donc − 0 ; 3 . Séquence 1 47 Cned – Académie en ligne • L’ensemble de définition de f est { } f = − 0 ; 3 = ⎤⎦ −∞ ; 0 ⎡⎣ ∪ ⎤⎦0 ; 3⎡⎣ ∪ ⎤⎦3 ; +∞ ⎡⎣ . f est donc symétrique par rapport à 1,5. • Soit h ∈ tel que 1,5 + h ∈ ⎤⎦ −∞ ; 0 ⎡⎣ ∪ ⎤⎦0 ; 3⎡⎣ ∪ ⎤⎦3 ; +∞ ⎡⎣ c’est-à-dire h ∈ ⎤⎦ −∞ ; −1,5⎡⎣ ∪ ⎤⎦ −1,5 ; 1,5⎡⎣ ∪ ⎤⎦1,5 ; +∞ ⎡⎣ . On a : f (1,5 + h ) = et f (1,5 − h ) = 5 (1,5 + h ) 2 ( − 3 1, 5 + h 5 ( 1, 5 − h ) 2 ( − 3 1, 5 − h ) = ) = 5 2 2, 25 + 3h + h − 4, 5 − 3h 5 2 2, 25 − 3h + h − 4, 5 + 3h = = 5 2 h − 2, 25 5 2 . h − 2, 25 Par conséquent, on a : f (1,5 + h ) = f (1,5 − h ) pour tout h différent de −1,5 et 1,5. • La droite d’équation x = 1,5 est donc axe de symétrie de la courbe f . Exercice 5 {} • L’ensemble de définition de f, f = − 4 = ⎤⎦ −∞ ; 4 ⎡⎣ ∪ ⎤⎦4 ; +∞ ⎡⎣ , est symétrique par rapport à 4. • Soit h ∈ tel que 4 + h ∈ ⎤⎦ −∞ ; 4 ⎡⎣ ∪ ⎤⎦4 ; +∞ ⎡⎣ c’est-à-dire h ∈ ⎤⎦ −∞ ; 0 ⎡⎣ ∪ ⎤⎦0 ; +∞ ⎡⎣ . On a : ( ) ( f 4+h +f 4−h 2 ) = 1⎛7 + 2 ⎜⎝ 2 2 ⎞ +7+ 4+h − 4 4 − h − 4 ⎟⎠ 2 2⎞ 1 1⎛ = ⎜ 14 + − ⎟ = × 14 = 7. h h⎠ 2 2⎝ Le point Ω de coordonnées ( 4 ; 7 ) est donc centre de symétrie de la courbe f . Exercice 6 Résoudre dans l’équation f ( x ) = 0 : a) En utilisant la forme canonique : ⎡ 3 1⎤ f ( x ) = 4 x 2 + 3x − 1 = 4 ⎢ x 2 + x − ⎥ 4 4⎦ ⎣ 2 2 ⎡ ⎤ ⎡ ⎤ ⎛ ⎛ 3⎞ 9 1⎥ 3⎞ 25 − = 4 ⎢⎜ x + ⎟ − ⎥ = 4 ⎢⎜ x + ⎟ − ⎢⎝ ⎢⎝ 8⎠ 64 4 ⎥ 8⎠ 64 ⎥ ⎣ ⎦ ⎣ ⎦ 2 ⎛ 3⎞ 25 Donc f ( x ) = 0 ⇔ ⎜ x + ⎟ − = 0 (en divisant par 4) 8⎠ 64 ⎝ ⎛ ⎡ 3 5⎤⎡ 3 5⎤ 1⎞ ⇔ ⎢ x + + ⎥ ⎢ x + − ⎥ = 0 ⇔ ( x + 1)⎜ x − ⎟ = 0 8 8⎦⎣ 8 8⎦ 4⎠ ⎝ ⎣ soit f ( x ) = 0 ⇔ x = −1 ou x = 48 Séquence 1 Cned – Académie en ligne ⎧ 1⎫ 1 d’où = ⎨−1 ; ⎬ . 4⎭ 4 ⎩ b) Avec les formules : Δ = b2 − 4ac = 32 − 4 × 4 × ( −1) = 25 . Δ > 0 donc l’équation f ( x ) = 0 admet deux solutions dans qui sont : −b + Δ −3 + 25 1 −b − Δ −3 − 25 = = . = = −1 et x2 = x1 = 2a 2× 4 4 2a 2× 4 f ( x ) étant un trinôme du second degré dont le coefficient du terme Exercice 7 en x 2 est égal à 4, la courbe de f est une parabole tournée vers le haut ⎛ 3 25 ⎞ (a > 0) dont le sommet S a pour coordonnées ⎜ − ; − ⎟ (d’après la 16 ⎠ ⎝ 8 ⎛ b ⎛ b ⎞⎞ forme canonique obtenue ; sinon utiliser S ⎜ − ; f ⎜ − ⎟ ⎟ ) et qui ad⎝ 2a ⎝ 2a ⎠ ⎠ 3 met la droite d’équation x = − comme axe de symétrie. 8 2 a) −6x 2 + 4 x = 0 ⇔ 2x ( −3x + 2) = 0 ⇔ x = 0 ou x = 3 ⎧ 2⎫ (penser à factoriser ici !) d’où = ⎨0 ; ⎬ . ⎩ 3⎭ 3 2 2 b) 4 x + 3 = 0 ⇔ x = − qui n’admet pas de solution dans car le 4 carré d’un réel est toujours positif donc = ∅. 2 2 2 c) 2x − 6x + 1 = 0 : Δ = b − 4ac = ( −6 ) − 4 × 2 × 1 = 28. Δ > 0 donc l’équation admet deux solutions dans qui sont : −b + Δ 3 + 7 −b − Δ 6 − 28 6 − 2 7 3 − 7 et x2 = = = = = 2a 2 2a 2×2 4 2 2 d)4( x − 2) − 25 = 0 ⇔ ⎡⎣2( x − 2) + 5⎤⎦ ⎡⎣2( x − 2) − 5⎤⎦ = 0 . x1 = ⎧ 1 9⎫ ⇔ (2x + 1)(2x − 9 ) = 0… Donc = ⎨− ; ⎬ . ⎩ 2 2⎭ 2x 2 − 6x + 1 > 0 : c’est une inéquation du second degré. Pour la résoudre, on commence par déterminer les racines du trinôme 2x 2 − 6x + 1 , ce 3− 7 qui a été fait au 1. c). Les deux racines du trinôme sont x1 = et 2 3+ 7 avec x1 < x2 . x2 = 2 2 De plus, le coefficient du terme en x du trinôme est a = 2 donc a > 0. + + La courbe de la fonction f : x 2x 2 − 6x + 1 est donc une parabole tournée vers le haut qui a pour alx2 x1 lure (voir ci-contre). 0 On peut ensuite y lire l’ensemble solution de l’inéRemarque : On peut aussi utiliser quation 2x 2 − 6x + 1 > 0 : = ] − ∞ ; x1[ ∪ ]x2 ; +∞[ . la règle du signe d’un trinôme du x −∞ +∞ x1 x2 second degré (signe contraire à celui de a entre les racines, signe Signe de de a à l’extérieur des racines) et en + 0 – 0 + 2x 2 − 6x + 1 déduire le tableau ci-contre : On conclut de même. Séquence 1 49 Cned – Académie en ligne Exercice 8 f est une fonction rationnelle donc f ( x ) existe ⇔ x 2 + 2x − 8 ≠ 0. Or (1) x 2 + 2x − 8 = 0 ⇔ ( x + 1)2 − 1 − 8 = 0 ⇔ ( x + 1)2 − 9 = 0 (1) ⇔ ( x + 1 + 3)( x + 1 − 3) = 0 ⇔ ( x + 4 )( x − 2) = 0 ⇔ x = −4 ou x = 2. Donc l’ensemble de définition de f est : f = − { −4 ; 2} (on peut aussi utiliser Δ pour obtenir les racines −4 et 2 du dénominateur). On a déjà : x 2 + 2x − 8 = ( x + 4 )( x − 2) . 2 Pour factoriser le numérateur, on résout l’équation 3x − 7x + 2 = 0 à 2 l’aide des formules avec Δ . On trouve que les racines de 3x − 7x + 2 sont 1 et 2 donc en utilisant la factorisation d’un trinôme du second 3 ⎛ 1⎞ degré, on obtient : 3x 2 − 7x + 2 = 3⎜ x − ⎟ ( x − 2) = ( 3x − 1)( x − 2) 3⎠ ⎝ ( 3x − 1)( x − 2) 3x − 1 = pour tout x de − { −4 ; 2}. d’où : f ( x ) = ( x + 4 )( x − 2) x + 4 Exercice 9 M(x ; y) ∈ ∩ ⇔ y = x 2 − 3x + 10 et y = mx + 1 ⇔ y = x 2 − 3x + 10 et x 2 − 3x + 10 = mx + 1. On cherche donc le nombre de solutions (E) x 2 − 3x + 10 = mx + 1 : (E) ⇔ x 2 − (m + 3)x + 9 = 0. de l’équation C’est une équation du second degré avec Δ = (m + 3)2 − 36 = (m + 3 − 6 )(m + 3 + 6 ) = (m − 3)(m + 9 ). Pour déterminer le nombre de solutions de (E), on étudie le signe du discriminant Δ : (m − 3)(m + 9 ) étant un trinôme du second degré de racines 3 et –9 et de coefficient en m2 : a =1, on obtient : − ∞ m –9 Signe de Δ = signe de (m —3) (m + 9) + 0 – 0 + Nombre de solutions de (E) = nombre de points d’intersection de et 2 1 0 1 2 et se coupent en deux points aucun point d’intersection est tangente à Exercice 10 est tangente à Séquence 1 Cned – Académie en ligne et se coupent en deux points Comme x 4 + 5x 2 − 36 = ( x 2 )2 + 5( x 2 ) − 36 , on fait un changement de variable en posant X = x 2 . ⎧⎪X = x 2 x 4 + 5x 2 − 36 = 0 ⇔ ⎨ ⎪⎩ X 2 + 5X − 36 = 0 (E ) On résout alors l’équation du second degré (E) : 50 +∞ 3 Δ = 52 + 4 × 36 = 169 = 132 donc l’équation (E) possède deux solutions −5 + 13 −5 − 13 = 4 et X2 = = −9 . dans : X1 = 2 2 Par suite, 2 ⎧⎪ 2 x 4 + 5x 2 − 36 = 0 ⇔ ⎨ X = x x − ⇔ x2 = 4 ou = 9 ⎩⎪ X = 4 ou X = −9 pas de solution dans car x 2 ≥0 et − 9 <0 ⇔ x 2 = 4 ⇔ x = ±2 Ainsi l’équation du 4e degré x 4 + 5x 2 − 36 = 0 possède 2 solutions dans qui sont –2 et 2. Exercice 11 On a ( x − 2)(ax 2 + bx + c ) = ax 3 + (b − 2a )x 2 + (c − 2b )x − 2c (après développement et regroupement des termes de même degré!). Donc P ( x ) = ( x − 2)(ax 2 + bx + c ) pour tout x ⇔ x 3 + x 2 − 10x + 8 = ax 3 + (b − 2a )x 2 + (c − 2b )x − 2c pour tout x ⎧ a =1 ⎪ ⎪ b − 2a = 1 ⇔⎨ ⎪c − 2b = −10 ⎪⎩ −2c = 8 (par identiffication des coefficients des monômes de mêm me degré) On résout ce système et on trouve : a =1 ; b = 3 ; c = −4 (bien vérifier que ceci fonctionne dans les 4 équations). D’où P ( x ) = ( x − 2)( x 2 + 3x − 4 ) pour tout x . P ( x ) = 0 ⇔ ( x − 2)( x 2 + 3x − 4 ) = 0 ⇔ x − 2 = 0 ou x 2 + 3x − 4 = 0 On résout alors l’équation du 2e degré x 2 + 3x − 4 = 0 : Δ = 32 − 4 × 1 × ( −4 ) = 25 donc cette équation possède deux solutions −3 + 5 −3 − 5 = 1 et x2 = dans : x1 = = −4 . 2 2 D’où P ( x ) = 0 ⇔ x = 2 ou x = 1 ou x = −4 (ne pas oublier la solution de l’équation x − 2 = 0 ). L’ensemble des solutions de l’équation P ( x ) = 0 est donc = 2 ; 1 ; −4 . { Exercice 12 } Soient l et L la largeur et la longueur du rectangle en mètres (avec donc L ≥ l ). D’après l’énoncé, on a périmètre = 2 × (L + l ) = 800 et aire = L × l = 34 375 . Le couple (l ; L ) est donc solution du système ⎧L = 400 − I ⎧ L + l = 400 ⎪⎧L = 400 − l ⇔⎨ ⇔⎨ (S ) ⎨ ⎩L × l = 34 375 ⎩l × ( 400 − l ) = 34 375 ⎪⎩l 2 − 400l + 34 375 = 0 (E ) Séquence 1 51 Cned – Académie en ligne On résout l’équation du second degré (E) : Δ = 4002 − 4 × 34 375 = 22 500 = 1502 donc l’équation (E) possède deux 400 − 150 400 + 150 = 125 . solutions dans : l1 = = 275 et l2 = 2 2 Pour l = 275 , on obtient L = 400 − 275 = 125 (refusé car L ≥ l ) et pour l = 125 , on obtient L = 400 − 125 = 275 . La largeur du rectangle est donc de 125 m et sa longueur est de 275 m. Exercice 13 { } Tout d’abord, l’ensemble de définition de l’inéquation est − 2 ; −4 3x + 1 est défini ⇔ x − 2 ≠ 0 ⇔ x ≠ 2 (et de même pour l’autre quocar x −2 tient). On résout donc l’inéquation dans − 2 ; −4 . Dans − 2; −4 : (1) 3x + 1 > x + 3 ⇔ 3x + 1 − x + 3 > 0 x −2 x + 4 x −2 x + 4 { { } ⇔ } ( 3x + 1)( x + 4 ) − ( x − 2)( x + 3) >0 ( x − 2)( x + 4 ) 2 2 soit (1) ⇔ 2x + 12x + 10 > 0 ⇔ x + 6x + 5 > 0 (après développe( x − 2)( x + 4 ) ( x − 2)( x + 4 ) ment du numérateur et division des 2 membres par 2 > 0). x 2 + 6x + 5 On est donc ramené à étudier le signe du quotient Q( x ) = ( x − 2)( x + 4 ) et à chercher quand Q( x ) > 0. On fait donc figurer dans un tableau les signes du trinôme du second degré x 2 + 6x + 5 et des deux fonctions affines composant le dénominateur. Signe de x 2 + 6x + 5 : Après calculs avec Δ , on trouve que les racines de ce trinôme sont – 5 et – 1. De plus le coefficient du terme en x 2 est positif (a = 1) donc la parabole représentant ce trinôme est une parabole tournée vers le haut d’où le signe résumé dans le tableau ci-dessous. −∞ x –5 Signe de x 2 + 6x + 5 + Signe de x − 2 0 –4 –1 – – – – – – Signe de x + 4 – – + + + Signe de Q( x ) + – + 0 – 0 + L’ensemble solution de l’inéquation = ] − ∞ ; −5 [ ∪ ] − 4 ; −1 [ ∪ ] 2 ; +∞[. Exercice 14 Ꮿf j –1 52 0 Séquence 1 Cned – Académie en ligne 0 +∞ 2 0 (1) + + 0 est + donc Le graphe obtenu à la calculatrice est le suivant. La courbe de f est un demi-cercle de centre O et de rayon 1. Pour conjecturer la dérivabilité en –1, on observe la tangente à la courbe de f au point d’abscisse –1. Or il apparaît qu’en ce point, la courbe de f admet une demitangente verticale. On peut donc conjecturer que la fonction f n’est pas dérivable en –1. i 1