Opmaak 1 - Newsworks

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NEWSPAPERSWORK - vendredi 28 septembre 2012
DOSSIER MULTIPLIER EFFECT
 

L’EFFET MULTIPLICATEUR
OU 1 X 1 = 3
Comment consomme-t-on
la TV et les journaux ?
TV & Kranten
Hoe deze media geconsumeerd worden
TV
Intrusiveness
High
Control over consumption
Passive
Active processing
Low
Processing
Superficial


 






JOURNAUX
Low
Active
High
T
ous les médias ont la bonne habitude de clamer qu’ils sont indispensables dans le mix média. Tous
autant qu’ils sont détiennent une
série d’atouts uniques qui dans la surenchère
médiatique permanente doivent les aider à se
démarquer. Côté journaux, il s’agit alors entre
autres de l’audience inégalée (tous les jours
4.648.700 lecteurs, soit 1 Belge sur 2) et de la
façon singulière dont le média est ‘con-
Semantic deep
Bron: NMA; Millward Brown
1
Puissance d’activation
Activatiekracht
48% TV
groter
met TV + Kranten
+48% avec
+ journaux
2
Advertising measures - Call to Action
‘Gives me a reason to go out and buy’
Brand measures - Brand Commitment
‘Likelihood tot choose’
Pre to post % points increase
⎬
Incremental
effect vs
TV solus: 48%
Brand Commitment triplé
Verdrievoudiging in Brand Commitment
3
Brand Involvement triplé
Verdrievoudiging in Brand Involvement
Brand measures - Brand Involvement
‘Emotional Identification ‘Someone I’d really like’
Pre to post % points increase
TV
62%
Journaux
Brand Image doublée
Verdubbeling in Brand Image
Brand measures - Core Brand Image
% endosing primary image statement for each brand
Pre to post % points increase
2.2 times
greater than
TV solus
3.6 times
greater than
TV solus
3.2 times
greater than
TV solus
46%
4
sommé’, et qui implique un lien solide. Il apparaît maintenant que ces deux aspects ont
un pouvoir encore plus distinctif du fait qu’ils
sont particulièrement complémentaires avec
la télévision. En d’autres termes, aucun autre
média que le journal ne peut présenter des
lettres de noblesse qui dans un mix avec le
média TV aussi en fait un partenaire multimédia idéal... tout en le prouvant noir sur
blanc. Nous nous y sommes intéressés de plus
68%
TV + journaux
Source : NMA; Millward Brown
1,1%
3,5%
1,1%
4%
3,9%
8,7%
TV
TV + journaux
TV
TV + journaux
TV
TV + journaux
Source : NMA; Millward Brown
Source : NMA; Millward Brown
Source : NMA; Millward Brown
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vendredi 28 septembre 2012 - NEWSPAPERSWORK
C’est bien connu, les campagnes multimédia
sont plus efficaces, mais saviez-vous qu’ensemble, les journaux et la TV sont 50 % plus
efficaces que l’affichage et la TV, voire 100 %
plus que radio et TV combinés ? Ces dernières années, la puissance conjuguée des
journaux et de la TV a entre autres été
prouvée sans l’ombre d’un doute grâce aux
études de marché intensives menées par la
célèbre Newspaper Marketing Agency britannique (aujourd’hui Newsworks) en collaboration avec Hall & Partners et Millward
Brown. Ce n’est cependant pas tout, car à
en croire les chiffre et les démonstrations
dans ces pages, les deux plus grands médias
du pays ne sont pas seulement très complémentaires. Dans ce mix, le journal permet
aussi de déverrouiller et d’augmenter
l’effet de la télévision. Voilà, pour sûr, une
qualité unique.
The proof is in the pudding
Ainsi, la NMA et Millward Brown évoquent l’aspect ‘m’incite à procéder à un
achat’. Sur base de 18 campagnes, on a
constaté que la TV seule atteint 46 %.
Grâce à l’apport des journaux, ce résultat
augmente de pas moins de 48 % (voir graphique 1 en bas à gauche). L’identification
émotionnelle aussi (‘m’aide à ressentir un
attachement et à m’identifier’), qui est tout
de même un dada des deux médias de
masse, s’en voit fortement renforcée. La TV
seule obtient un score de 53 %, tandis
qu’avec les journaux cela devient 75 %, soit
une augmentation de 42 %. Le tandem ne
s’arrête d’ailleurs pas en si bon chemin : sur
des aspects comme l’incitation à la réflexion et la révision d’un point de vue, ou
encore le degré d’information suffisant
pour parvenir à une décision, l’enrichissement avec les journaux fait nettement
mieux que la TV seule.
6
La combinaison
journaux/TV
produit
Adding
newspapers improves
TV and perf
ormance
des scores nettement plus élevés
publicitaire
200 %
Ad Impact - Allde
brands
Response to TV ad % agreeing
Contained new information
53
Contained different information
53
Points made were relevant
67
+14%
67
+14%
54
70
Points made were believable
TV + journaux
Avec les journaux, la TV donne
du cœur à l’ouvrage
Trois des aspects où l’effet de déverrouillage
du journal s’exprime le mieux, sont Brand
Commitment (la probabilité qu’on opte
pour la marque en question), Brand Identification (l’identification émotionnelle avec
cette marque) et Brand Image (les connotations qu’évoque la marque). Ainsi, une fois
que les journaux sont associés à la télévision
le ‘brand commitment’ triple (graphique 2).
L’identification de marque est même 3,6 fois
supérieure à celle engendrée par la TV seule
(graphique 3). Enfin, l’image de marque
profite 2,2 fois plus d’un mix que d’un périple TV en solo (graphique 4).
Il n’y a toutefois pas que les paramètres de
marque qui profitent de cet effet multiplicateur, que du contraire. Au niveau de la réactivité du consommateur aussi, il s’avère
d’autant plus que le journal a un effet propulsif. Quiconque est exposé à la fois à de
la publicité TV et à des annonces print dans
le cadre d’une campagne réagira de façon
plus intense à la première. La publicité TV
83 +11%
63
Made me more likely to buy
TV seule
+16%
72
Made brand more appealing
47
13
TV + journaux
augmente l’impact
TV + Kranten
verhogen advertentie-impact
met 200%
77
+14%
63
Incremental
effect : 200%
Magnitude of brain response
Qualité unique
5
71
39
43
23
+17%
TV + journaux
TV
+48
+16
Journaux
Contrôle
+20
Source : Aggregate of eighteen campaigns, 18,000+ respondent
Source : NMA; Millward Brown
en devient plus intéressante et distinctive,
engendrant une implication plus importante. Du coup, non seulement on se souvient bien mieux de la campagne TV d’une
marque spécifique (+22 %), ainsi que de
l’idée maîtresse et des messages secondaires,
mais grâce à la présence simultanée dans les
journaux les spots obtiennent aussi tout
simplement de bien meilleurs résultats, sur
l’ensemble des critères (graphique 5).
7
Plus
que
leresultaat
résultatvan
de22media-inlassingen
insertions média
Meer
dan
Brand
impact
Brand Impact
Brain response difference from Control
près pour vous et sommes tombés sur toute
une série de conclusions pour le moins remarquables. Un véritable filon pour annonceurs rusés.
DOSSIER MULTIPLIER EFFECT
Une combinaison qui frappe fort
Une fois qu’on débouche sur l’impact, soudain tout le topo multimédia devient encore
plus pertinent. Que penser sinon de chiffres
comme +72 % d’impact de marque combiné ou + 200 % d’impact publicitaire combiné (graphique 6) ? De tels chiffres en
disent long et peuvent difficilement être ignorés. Le fait que lorsqu’on est exposé à de
la publicité l’effet incrémental de la TV et des
journaux combinés dépasse sans peine celui
de la TV seule et des journaux seuls, devrait
suffire pour convaincre les calculateurs et les
sceptiques les plus enhardis (graphique 7).
65
54
56
L’Oreal
41
Kraft
55
38
Guinness
74
49
Yaris
Incremental effect of TV & NP
Combined incremental effect of TV solus & NP solus
Source : NMA; Millward Brown
La publicité et le cerveau humain : Coup d’œil dans la chambre forte :
les neurosciences à la fête
le RROI des journaux
A
fin d’offrir aux annonceurs en
quête d’une efficacité optimale la
plus-value qu’ils méritent, les éditeurs de journaux cherchent à mesurer les
performances de leurs titres de la façon la
plus sûre, la plus objective et la plus pertinente qui soit. Ces dernières années, la recherche a ainsi de plus en plus migré du
terrain vers les sciences spécialisées. Aujourd’hui, pour
mettre à nu sa relation complexe avec les médias et les
marques, même le cerveau du
consommateur est soigneusement radiographié.
Depuis peu, les neurosciences, en particulier la branche
cognitive, ont pris un énorme
envol dans le domaine du marketing et de
la recherche marketing. Ce succès, elles le
doivent entre autres à une flopée de nouvelles technologies et techniques qui offrent un regard original sur la façon dont
le cerveau humain dirige le comportement,
par exemple en matière d’imagerie cérébrale. Le nœud de l’affaire, c’est qu’il faut
pénétrer dans ‘l’espace de travail mental’
du consommateur pour être absorbé de
façon optimale et influencer la représenta-
tion de marque. Celle-ci doit se prouver solide à trois niveaux : connaissance, action
et émotion. Ce n’est pas un hasard si dans
son lien avec le lecteur le journal se comporte admirablement bien dans chacun de
ces domaines.
Toutes les données de recherche de la
NMA et de Millward Brown reprises dans
le dossier sur l’effet multiplicateur proviennent directement d’études intensives des
ondes cérébrales menées par
Dr. Lawrence Farwell de
Brainwave Science, qui se
sert de sa technique brevetée
du ‘brain fingerprinting’.
Celle-ci mesure les réactions
de reconnaissance du cerveau par rapport à des stimuli qui sont significatifs pour l’individu. Le fait
qu’ensemble, la télévision et les journaux
génèrent bel et bien un ‘brand respons’ supérieur à celui de chacun des médias seul
repose donc également sur des conclusions
purement (neuro)scientifiques. Dans ce
contexte, lisez aussi le NMA Emotional
Connections Report 2007 (www.newspaperswork.be).
P
armi les nombreuses études, vastes
ou spécifiques, décortiquant les performances et l’efficacité de la publicité en presse quotidienne et ailleurs, une
approche retient particulièrement l’attention : celle de BrandScience, une cellule de
recherche autonome d’Omnicom Media
Group. Celle-ci base la recherche d’efficacité centrée sur la corrélation entre les efforts média et marketing, d’une part, et la
croissance d’une marque ou d’un produit,
d’autre part, sur des analyses économétriques, soit l’application de modèles mathématiques et statistiques sur des données
économiques. Elle a ainsi sondé le rôle que
jouent les campagnes en presse quotidienne dans la génération de revenus,
dressé la carte de leur ‘revenue return on
investment’ et comparé ce RROI avec celui
d’autres canaux de communication.
Au fil du temps, BrandScience a constitué
une banque de données mondiale réunissant plus de 270 études de cas économétriques. Cette ‘Results Vault’, ou chambre
forte des résultats, permet de corréler l’impact de l’utilisation média dans divers secteurs économiques avec les revenus
générés et de vérifier en quelle mesure cet
RROIdan
moyen
des
médias
Meer
resultaat
vandifférents
2 media-inlassingen
Les annonceurs victimes
de la guerre des TV ?
avec la TV (le fameux effet mulitiplicateur) ?
Grâce à sa mission informative et de ‘faiseur
d’opinion’ (voir le dossier sur l’Influential
Reach en page 4), le quotidien est un point
de refuge, un point de ralliement aussi pour
tous les consommateurs qui dans l’offre TV
se sentent un peu perdus. N’est-ce en outre
pas justement là que les chaînes TV retrouvent leur base ? Ainsi, vtm investit à peu
près 80 % de son budget dans la presse
quotidienne. Le journal est donc un facteur
d’influence et un moteur important pour
son concullègue audiovisuel. Aujourd’hui
plus que jamais, il est donc aussi un port
refuge pour l’annonceur...
Brand impact
Brand Impact
12
10
Revenue Return on Investment
À
l’heure où Woestijnvis, tel une horde
de vikings, part en guerre dans le
nord du pays, l’image qui hante les
esprits angoissés est celle de programmes
pillés, de chaînes saccagées et de la fin des
souverains actuels. Tout ce vacarme guerrier et les cris des concurrents risquent de
noyer la voix de l’annonceur, ainsi que l’efficacité de son effort publicitaire. Ces derniers mois, plus d’un marketeer s’est
demandé à maintes reprises comment il
pourrait tirer profit de la nième révolution
TV sans sombrer dans la mêlée.
A-t-il ou a-t-elle suffisamment pensé au
journal ? Au caractère distinctif du média,
au-delà de sa complémentarité propulsive
impact a été réalisé de manière rentable.
L’ensemble des enseignements sur la façon
dont les différents canaux publicitaires stimulent la vente de produits et de services,
séparément ou conjointement, est mis à
profit pour peaufiner l’exploitation stratégique des moyens de communication
pour les clients. Les journaux aussi ont été
examinés à la lumière de la réalité toute
crue et le moins qu’on puisse dire, c’est
que, dans le contexte de l’effet multiplicateur détaillé ailleurs dans ces pages, les résultats impressionnants, comme en
témoigne le graphique ci-dessous :
Dans pas moins de 200 cas, des annonces
presse quotidienne faisaient partie des
stratégies de moyens examinées. Une analyse réalisée en 2008 par Brand Science
pour le compte de Scripta, ayant pour
objet des campagnes avec et sans journaux
et mesurant le RROI par type de média et
par catégorie, a une nouvelle fois révélé
quelle est la plus-value d’une campagne en
presse quotidienne lorsque le niveau
d’analyse est celui de la rentabilité. Et concerne donc directement la ‘bottom-line’
de l’annonceur.
8
6
4
2
0
TV
ers
ap
p
ws
ne
avec journaux
s
ine
az
g
ma
or
tdo
ou
sans journaux
io
rad
e
lin
on
a
em
cin
ail
tm
ec
dir
-sp
TV
hip
ors
s
on
al
tot
Source : BrandScience Results Vault Datatbase
Sur les effets
d’une synergie
multimédia
C
ertaines études s’intéressent
de plus près à la nature des
effets générés par l’expérience
média et publicitaire des quotidiens
dans un contexte multimédia. C’est
aussi le cas de la Dagblad Academy,
une initiative de la plate-forme marketing Cebuco de l’organisation sectorielle regroupant les entreprises
d’information aux Pays-Bas, NDP
Nieuwsmedia. Nous citons : ‘L’article ‘Multimediacampagnes: populair
maar weinig onderzocht’ (Bronner,
Neijens, Van Raay, 2003) énumère
cinq effets pouvant être réalisés par
l’exploitation de cinq types de médias différents’. Et qui résonnent
donc au-delà de l’impact d’audience
pur et dur. Le premier est l’indispensable effet d’audience, les quatre autres étant l’effet de répétition
(marteler un même message), l’effet
de complémentarité (dans le cas de
messages qui se complètent), les effets de transmission avant et arrière
(facilitant l’intégration d’un message
dans un autre média) et l’effet multisources (où une crédibilité accrue influe sur l’intention d’achat).
Pour étayer concrètement le renforcement de la TV par les journaux, De
Telegraaf et Universal Media se servent des mêmes distinctions en termes d’effets, qu’ils distillent d’un
case Advil. Pour de plus amples informations,
rendez-vous
sur
www.newspaperswork.be.
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