elle est rapprochée de la périphérie du globe, et s`y prolonge en un

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ET LA PROPAGATION DU VOLVOX GLOBATOR.
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elle est rapprochée de la périphérie du globe, et s'y prolonge en
un petit bec, d'où naissent deux cils mobiles, qui traversent la
membrane commune extérieure et pénètrent dans l'eau ambiante.
Pour mieux entendre la structure de ces cellules, on peut les
comparer à celles qui composent le fil d'un Zygnerna ; chez ces
dernières, le protoplasma vert qui entoure le nucléus forme aussi
une masse centrale isolée, que des filaments muqueux et stelliformes unissent à la membrane cellulaire.
Les cellules qui composent la couche superficielle des Volvox
sont arrangées de façon à se toucher immédiatement, comme les
cellules d'un tissu épidermique. Grâce à leur pression mutuelle,
elles prennent une forme sexangulaire, et leurs membranes sont
tellement délicates, qu'elles sont souvent à peine visibles, et seulement reconnaissables à l'aide d'agents chimiques. M . Williamson
aie premier distingué ces cellules les unes des autres; M . Busk
a douté de leur existence, mais j'ai reconnu positivement, dans la
plupart des cas, les parois qui les séparent.
Comme toutes les Algues, les Volvox se reproduisent au moins
de deux manières : l'une qu'on peut appeler sexuelle, l'autre non
sexuelle. La multiplication non sexuelle consiste en une division
spontanée des cellules delaplanle; c'est la seule que M.Ehrenberg
accorde au Volvox globator : elle répond exactement à celle qui a
lieu chez les Palmcllacées et autres Algues analogues, aussi bien
qu'au mode de reproduction que j'ai observé dans les genres
Chlamydococcus, Gonium et Stephanosphœra. La seule différence
entre la propagation non sexuelle des Volvox et celle des Volvocinées précitées consiste en ce que, chez ces dernières, chaque cellule
de la famille produit une nouvelle génération , tandis que chez les
Volvox un nombre assez restreint de cellules est seul chargé de la
multiplication. Ces cellules propagatrices sont assez régulièrement distantes les unes des autres, et n'occupent qu'un hémisphère du Volvox; souvent elles sont au nombre de huit, mais on
en trouve aussi ou moins ou davantage.
Les cellules reproductrices dont il s'agit grandissent d'une manière singulière ; leur nucléus disparaît et laisse à sa place une
grande vacuole-, puis la masse du protoplasma, qui seule prend part
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