Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles Denis Vekemans 1 ∗ Ordre total compatible En algèbre générale, un groupe ordonné est la donnée d’une ensemble G, muni d’une loi de composition interne notée + lui conférant une structure de groupe, et d’une relation d’ordre notée ≤ compatible avec la loi de groupe. Plus précisément, avec les notations précédentes, on dit que la relation d’ordre ≤ est compatible avec la loi + si, pour tous éléments x, y et g du groupe G, la relation x ≤ y entraîne les relations g + x ≤ g + y et x + g ≤ y + g. On appelle groupe totalement ordonné un groupe ordonné dont la relation d’ordre est totale. Exemples ... – Le groupe additif (Z, +) des entiers relatifs, muni de la relation d’ordre habituelle, est un groupe abélien totalement ordonné. – Le groupe multiplicatif (R∗+ , ×) des réels strictement positifs est un autre groupe abélien totalement ordonné. – Mais le groupe multiplicatif (R∗ , ×) des réels non nuls n’est pas un groupe ordonné. Toujours en algèbre générale, un corps ordonné est la donnée d’un corps (K, +, ×), muni d’une relation d’ordre notée ≤ compatible avec la structure de corps. Plus précisément, avec les notations précédentes, on dit que la relation d’ordre ≤ est compatible avec la structure de corps de (K, +, ×) si les deux conditions suivantes sont réunies : 1. Le groupe additif (K, +) est un groupe ordonné par la relation d’ordre (c’est-à-dire que celle-ci est compatible avec l’addition). 2. On a, pour tous éléments x et y du corps (K, +, ×) tels que x ≥ 0 et y ≥ 0, l’inégalité x × y ≥ 0 (la relation d’ordre est compatible avec la multiplication). Par commodité, on dira par la suite qu’un élément x de K est positif si l’on a x ≥ 0, et qu’il est négatif si l’on a x ≤ 0 (on remarquera, par antisymétrie de la relation d’ordre ≤, que 0 est l’unique élément du corps à la fois positif et négatif). ∗ Laboratoire de mathématiques pures et appliquées Joseph Liouville ; 50, rue Ferdinand Buisson BP 699 ; 62 228 Calais cedex ; France 1 PLC1 2007 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles On appelle corps totalement ordonné un corps ordonné pour lequel la relation d’ordre est totale. Exemples ... – Le corps Q des rationnels, muni de la relation d’ordre habituelle, est un corps totalement ordonnés. – Le corps R des réels, muni de la relation d’ordre habituelle, est un corps totalement ordonnés. En revanche, le corps C des nombres complexes ne peut pas être muni d’une structure de corps totalement ordonné. Démonstration. On raisonne par l’absurde en supposant que C est muni d’une relation d’ordre compatible avec sa strucure de corps, et le rendant totalement ordonné. On note ≤ cette relation (on prendra cependant garde à ce qu’elle n’a a priori aucune raison de coïncider avec la relation d’ordre usuelle par restriction aux nombres réels). On note ı l’un des deux nombres complexes de carré égal à −1. Comme l’ordre est total, d’après la règle des signes et l’égalité ı2 = −1, on obtiendrait l’inégalité −1 ≥ 0. Cela entraînerait, par passage à l’opposé, l’inégalité 0 ≥ 1. Mais comme 0 et 1 sont comparables, on a nécessairement 0 ≤ 1, et l’on obtiendrait l’égalité 0 = 1, ce qui est une contradiction. Par conséquent, la relation d’ordre ne peut pas être à la fois totale et compatible avec la structure de corps de C. Théorème 1 (R, +, ×, ≤) est un corps totalement ordonné. Propriétés ... – On peut additionner des inégalités : si ∀i ∈ [[1, n]], xi ≤ yi , alors n X i=1 xi ≤ n X yi . i=1 – Pour passer à l’opposé une inégalité : si x ≤ y, alors −y ≤ −x. – On peut multiplier des inégalités à termes positifs : si ∀i ∈ [[1, n]], 0 ≤ xi ≤ yi , alors 0≤ n Y i=1 xi ≤ n Y yi . i=1 – Pour passer à l’inverse une inégalité à termes positifs : si 0 < x ≤ y, alors 0 < 2 1 y ≤ x1 . Archimède A l’origine, l’énoncé de l’axiome d’Archimède est le suivant : "Pour deux grandeurs inégales, il existe toujours un multiple entier de la plus petite, supérieur à la plus grande." Soit (G, +, ≤) un groupe commutatif totalement ordonné. (G, +, ≤) vérifie l’axiome d’Archimède ou est archimédien si et seulement si quels que soient les éléments a > 0 et b ≥ 0 de G, il existe un entier naturel n tel que n × a ≥ b. Soit (K, +, ×, ≤) un corps totalement ordonné. (K, +, ×, ≤) vérifie l’axiome d’Archimède ou est archimédien si et seulement si le groupe commutatif (K, +, ≤) lui-même est archimédien. –2/9– Mathématiques PLC1 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles 2007 Théorème 2 R est archimédien. 3 Valeur absolue Soit x ∈ R, on définit sa valeur absolue |x| par |x| = x si x ≥ 0 et |x| = −x si x < 0. Propriétés ... – ∀x ∈ R, |x| ∈ R+ . – ∀x ∈ R, |x| = 0 ⇐⇒ x = 0. – ∀x ∈ R, −|x| ≤ x ≤ |x|. – ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, |x × y| = |x| × |y|. – ∀x ∈ R, ∀y ∈ R∗ , | xy | = |x| |y| . La distance d(x, y) entre deux valeurs réelles x et y peut s’exprimer à l’aide de la valeur absolue : d(x, y) = |x − y|. Théorème 3 Inégalités triangulaires. ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, |x + y| ≤ |x| + |y|. ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, ||x| − |y|| ≤ |x + y|. 4 Borne supérieure Théorème 4 Théorème de la borne supérieure. Toute partie A non vide majorée de l’ensemble R des nombres réels admet une borne supérieure supA . Caractérisation de la borne supérieure ... – Soit A une partie non vide majorée de l’ensemble R, le réel M est supA si et seulement si M majore A (i.e. ∀x ∈ A, x ≤ M ) et M − ε ne majore pas A (i.e. ∀ε > 0, ∃x ∈ A tel que M − ε < x ≤ M ). Une partie I de R est un intervalle si lorsqu’elle contient deux réels, elle contient alors tous les réels intermédiaires. En d’autres termes, ∀x ∈ I, ∀y ∈ I, [x, y] ∈ I. Il en existe différents types : [a, ∞[, ] − ∞, b], ]a, ∞[, ] − ∞, b[, [a, b], {a}, [a, b[, ]a, b], ∅, R. 5 Partie entière d’un réel Soit x un réel, le plus grand entier inférieur ou égal à x est appelé partie entière de x et se note E(x). On a donc pour tout réel x : E(x) ∈ Z et E(x) ≤ x < E(x) + 1. Valeurs décimales approchées ... La partie entière permet de définir les valeurs décimales par excès et par défaut d’un réel x donné : pour x ∈ R et n ∈ N, la valeur décimale par défaut de x à 10−n près est un = E(10n x) 10n et la valeur décimale par excès de x à 10−n près est vn = 1+E(10n x) 10n = un + 10−n . Densité de Q dans R ... Il existe une suite (croissante) de nombres rationnels (rn )n convergeant vers x. –3/9– Mathématiques PLC1 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles 2007 Théorème 5 Soit ]a, b[ un intervalle non vide de R. Alors, il existe r ∈ Q tel que r ∈]a, b[. On dit que Q est dense dans R. 6 Suites réelles Soit l ∈ R. On dit que la suite (un )n∈N converge vers l si ∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que n ≥ N =⇒ |un − l| ≤ ε. n→∞ On note limn→∞ un = l ou un −→ l et on dit que la suite est convergente. Si la suite ne converge vers aucun réel, on dit que la suite est divergente. Théorème 6 La suite (un )n∈N converge vers l si et seulement si la suite (|un − l|)n∈N converge vers 0. Théorème 7 R est complet (i.e. toute suite de Cauchy de R converge et réciproquement). Théorème 8 Si la suite (un )n∈N converge, alors sa limite est unique. Théorème 9 Toute suite convergente est bornée. La suite (vn )n∈N est extraite de la suite (un )n∈N s’il existe une application φ strictement croissante de N dans N telle que vn = uφ(n) . Théorème 10 Toute suite extraite d’une suite convergente (un )n∈N converge vers la même limite que (un )n∈N . Théorème 11 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles, λ et µ deux réels. – Si limn→∞ un = l1 et limn→∞ vn = l2 , alors limn→∞ λun + µvn = λl1 + µl2 . – Si limn→∞ un = l1 et limn→∞ vn = l2 , alors limn→∞ un vn = l1 l2 . – Si limn→∞ un = l1 et limn→∞ vn = l2 6= 0, alors limn→∞ un vn = l1 l2 . Théorème 12 Soient (un )n∈N une suite convergeant vers l et soient λ et µ deux réels. – Si pour tout n ∈ N, un ≤ λ, alors l ≤ λ. – Si pour tout n ∈ N, un ≥ µ, alors l ≥ µ. – Théorème du gendarme. Si pour tout n ∈ N, |un | ≤ αn et si limn→∞ αn = 0, alors limn→∞ un = 0. On dit que la suite (un )n∈N tend vers +∞ ou diverge vers +∞ et on note limn→∞ un = +∞ ou n→∞ un −→ +∞ si ∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que n ≥ N =⇒ un ≥ A. –4/9– Mathématiques PLC1 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles 2007 On dit que la suite (un )n∈N tend vers −∞ ou diverge vers −∞ et on note limn→∞ un = −∞ ou n→∞ un −→ −∞ si ∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que n ≥ N =⇒ un ≤ A. Théorème 13 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles. – Si limn→∞ un = +∞ et si (vn )n∈N est minorée, alors limn→∞ un + vn = +∞. – Si limn→∞ un = +∞ et limn→∞ vn = l > 0, alors limn→∞ un vn = +∞. – Si limn→∞ un = +∞, alors limn→∞ 1 un = 0. – Si un > 0 et limn→∞ un = 0, alors limn→∞ 1 un = +∞. Théorème 14 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que : 1. limn→∞ vn = +∞, 2. ∀n ∈ N, vn ≤ un , alors la suite (un )n∈N diverge aussi vers +∞. Théorème 15 Théorème de la limite monotone. Toute suite croissante et majorée converge ; toute suite croissante et non majorée diverge vers +∞. On dit que les suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes si l’une est crcoissante, l’autre décroissante et si la suite (un − vn )n∈N tend vers 0. Théorème 16 Théorème des suites adjacentes. Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, alors elles convergent toutes les deux vers la même limite. Théorème 17 Théorème de Bolzano-Weierstrass. De toute suite réelle bornée on peut extraire une sous suite convergente. si Soit la suite réelle (un )n∈N et soit λ ∈ R. On dit que λ est une valeur d’adhérence de la suite (un )n∈N ∀ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ≥ N, tel que |un − λ| < ε. Caractérisation de la valeur d’adhérence ... Soit la suite réelle (un )n∈N et soit λ ∈ R. "λ est une valeur d’adhérence de la suite (un )n∈N " équivaut à "il existe une suite extraite de (un )n∈N , de limite λ". Théorème 18 Soit A une partie de R. a est un point d’accumulation de A si et seulement s’il existe une suite de (un )n∈N d’éléments de A distincts de a lui-même telle que limn→∞ un = a. –5/9– Mathématiques PLC1 2007 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles Suites récurrentes du type un+1 = f (un ) ... On dit que I est un intervalle stable pour f si f (I) ⊂ I. Théorème 19 Si u0 ∈ I et si un+1 = f (un ) avec I intervalle stable pour f , alors – la suite (un )n∈N est définie, – quand f est croissante, la suite (un )n∈N est croissante lorsque u1 > u0 et décroissante lorsque u1 < u0 , – et quand f est décroissante, la suite (u2n )n∈N est croissante lorsque u2 > u0 et décroissante lorsque u2 < u0 , pendant que la suite (u2n+1 )n∈N est de monotonie contraire. Exercice 1 Justifier que le groupe multiplicatif (R∗ , ×) des réels non nuls n’est pas un groupe ordonné. Exercice 2 On définit la fonction g : R −→ R ; x 7−→ g(x) = |x| . 1 + |x| Démontrer que pour tout (x, y) ∈ R2 , g(x + y) ≤ g(x) + g(y). Exercice 3 Montrer que si A = {1 − n1 |n ∈ N∗ }, alors supA = 1. Exercice 4 Soit A une partie non vide et majorée de R. Soit M un majorant de A tel qu’il existe une suite (un )n∈N d’éléments de A qui converge vers M . 1. Montrer que supA = M . 2. Application : déterminer supA et inf A pour A = {(−1)n+1 + n1 |n ∈ N∗ }. Pour tout n ∈ N∗ , on définit l’ensemble de réels En = {k + nk |k ∈ N∗ }. 1. Montrer que En admet une borne inférieure et que inf En = inf k∈[[1,n]] k + nk . √ √ 2. Montrer que ∀n ∈ N∗ , inf En ≥ 2 n. Dans quels cas y a-t-il égalité inf En = 2 n ? Exercice 5 Exercice 6 1 + n1 |m ∈ N∗ , n ∈ N∗ }. Déterminer inf E et sup E. 0n définit l’ensemble de réels E = { m Exercice 7 Montrer que ∀x ∈ R, ∀n ∈ Z, E(x + n) = E(x) + n. Exercice 8 Soit x ∈ R et n ∈ N∗ . Montrer que E( E(nx) n ) = E(x). Exercice 9 Soit x ∈ R et n ∈ N∗ . Montrer que Exercice 10 Pn−1 k=0 E(x + nk ) = E(nx). Montrer que toute suite extraite d’une suite convergente est convergente de même limite. –6/9– Mathématiques PLC1 Exercice 11 2007 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles Soit (un )n∈N une suite. On suppose que les suites extraites (u3n )n∈N , (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N sont convergentes. Montrer qu’elles ont même limite et que (un )n∈N converge. Exercice 12 Montrer que la suite (cos n)n∈N diverge. Exercice 13 P Montrer que la suite ( nk=1 k1 )n∈N diverge. Exercice 14 Moyenne de Cesaro. 1. Soit (un )n∈N une suite qui converge vers l. On pose ∀n ∈ N, vn = 1 n+1 Pn p=0 up . Montrer que la suite (vn )n∈N converge vers l. 2. Réciproquement, considérer l’une des suites ((−1)n )n∈N ou (sin n)n∈N , et conclure. 3. On suppose, de plus, que (un ) une suite croissante. Montrer que si (vn )n∈N converge vers l, (un )n∈N converge vers l. Exercice 15 Soit (un )n∈N une suite qui converge vers l. On pose ∀n ∈ N, vn = que la suite (vn )n∈N converge vers Exercice 16 1 n2 Pn p=1 pup . Montrer l 2. Soit (an )n∈N une suite qui vérifie limn→∞ (an+1 − an ) = l. Déterminer an lim n→∞ n et lim Pn p=1 ap . n2 n→∞ Soient (un )n∈N une suite qui converge vers l et (vn )n∈N une suite qui converge vers l′ . On 1 Pn ′ pose ∀n ∈ N, wn = n+1 p=0 up vn−p . Montrer que la suite (wn )n∈N converge vers ll . Exercice 17 Exercice 18 Prouver que lim n→∞ Pn p=1 p! n! = 1. P 1 est monotone et convergente ; montrer Montrer que la suite de terme général un = np=1 n+p Pn 1 que la suite de terme général vn = p=1 2n+2p+1 est monotone et convergente. Exercice 19 Exercice 20 1 2 Montrer que la suite de terme général un = Pn p=1 √ 1 (n+k)(n+k+1) est convergente et que ≤ limn→∞ un ≤ 1. Exercice 21 On considère les deux suites de termes généraux un = Pn 1 p=0 p! et vn = un + 1 nn! , pour n ≥ 1. Montrer qu’elles sont adjacentes. Montrer que leur limite commune n’est pas rationnelle. –7/9– Mathématiques PLC1 2007 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles Exercice 22 Soit la suite de terme général un = cos(n!πx), où x est un réel donné. Montrer que si x est rationnel, (un ) est convergente. La réciproque est-elle vraie ? Exercice 23 Soit (pn )n∈N une suite bornée d’entiers naturels non nuls. Soit (qn )n∈N une suite d’entiers naturels non nuls tels que qn divise qn+1 , avec limn→∞ P un = nk=1 pqkk converge vers une limite non rationnelle. qn qn+1 = 0. Montrer que la suite de terme général √ Exercice 24 Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ≥ − 32 et un+1 = Exercice 25 Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ≥ Exercice 26 Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ≤ 2 et un+1 = Exercice 27 Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ∈ R et un+1 = 13 (4 − u2n ). Exercice 28 Suites homographiques. Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ∈ R et un+1 = un 3−2un . Exercice 29 Suites homographiques. Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ∈ R et un+1 = 1+un 1−un . Exercice 30 Suites à récurrence linéaire. Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ∈ R, u1 ∈ R et un+2 = 2 3 et un+1 = √ √ 2un + 3. 3un − 2. 2 − un . un+1 +2un . 3 Exercice 31 et un+3 = Suites à récurrence linéaire. Etudier la suite (un )n∈N définie par u0 ∈ R, u1 ∈ R, u2 ∈ R 8un+2 −5un+1 +un . 4 Exercice 32 Etudier les suites (un )n∈N et (vn )n∈N définies par u0 et v0 réels positifs et les relations un+1 = u n + vn 2 vn+1 = 2un vn . u n + vn et Exercice 33 Etudier les suites (un )n∈N et (vn )n∈N définies par u0 ∈ R et v0 ∈ R et les relations un+1 = 2un + vn 3 vn+1 = un + 2vn . 3 et –8/9– Mathématiques PLC1 Propriétés fondamentales de R et suites numériques réelles 2007 Références [1] D. Duverney, S. Heumez, G. Huvent, Toutes les mathématiques. MPSI PCSI PTSI TSI, Ellipses, 2004. [2] M. Messeri, Exercices de mathématiques. 2. Analyse I, Belin, Collection DIA, 1987. –9/9– Mathématiques