KrysmaPompas veille au respect des familles et des rites funéraires, selon les préceptes de
l'Islam, alliant conscience, écoute et discrétion dans toutes les étapes du deuil…
Symbole sur le cercueil : étoile de David (maguen David ou maghen Dawid -    )
Type de cercueil : en bois simple
Veillée : oui, traditionnellement
Toilette rituelle : obligatoire
Délai : le plus bref possible
Jours interdits : samedi (Shabbat - ) et les jours de fêtes juives
Représentant du culte : le Rabbin (Rav, Rov ou Rouv - )
Lieu de culte : la Synagogue (Beit Knesset - )
Cérémonie : au cimetière (pas de cérémonie à la Synagogue). Prière (Kaddish) en
présence de dix hommes
Cimetière : trois pelletées de terre
Soins de conservation : non autorisés
Crémation : interdite
Monument au cimetière : avec Tables de la Loi ( ) ou inscription
traditionnelle en hébreu constituée de cinq lettres signifiant "Que les âmes des
Défunts reposent parmi la béatitude éternelle des vivants" ou selon d'autres
traductions "Que son âme soit rattachée parmi l'âme des vivants".
Rite israélite
Fleurs : non
Divers : dans une Synagogue et lors de la cérémonie, couvrez-vous la tête d'une kippa
ou d'un chapeau à bord, sobre (type "feutre" noir, pas un chapeau de paille...)
---
Si elles ont une base commune, les cérémonies funéraires de la communauté juive varient
selon les situations géographiques. L’inhumation est obligatoire. Elle se déroule dans une
grande sobriété, sans fleurs de deuil, sans décoration le cercueil et sans couronnes. La
tradition exige que la mise en terre se fasse très vite après le décès.
Fonction du rite funéraire dans la culture juive
Les rites juifs sont définis dans la "Torah". Néanmoins, plusieurs déclinaisons peuvent
s’observer chez les différentes communautés. Passage avant de retrouver l’éternité auprès
de Dieu, la vie sur Terre n’est pas abandonnée avec une immense tristesse. Si naturellement
l’absence se ressent avec la douleur des proches, la mort est normalement un moment
d’apaisement vécu avec une relative sérénité. Les rites funéraires, comme toujours revêtent
d’abord une dimension salutaire pour ceux qui portent le deuil : apprendre à vivre après la
mort d’un être aimé, réfléchir à sa propre condition et à sa propre mort.
Déroulement des rites juifs
Il est essentiel de ne pas toucher une personne juive au moment de son dernier souffle. Les
instants qui suivent le décès doivent être consacrés à la prière, pour accompagner l’âme qui
quitte le corps. Dans la plupart des cas, c’est le fils du Défunt qui ferme les yeux et le bouche
de son parent. Juste avant, la devise d’Israël doit être dite à voix haute : "Chema Israël,
écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un".
Une fois le décès constaté, le corps doit passer par la "Tahara", une toilette de purification.
Le corps est recouvert d’un drap blanc par les membres de la "Hévra Kadicha". Le Défunt est
ensuite allongé sur le sol, la tête légèrement surélevée et éclairée par une bougie. Une
seconde bougie prend place près des pieds selon certaines coutumes.
Le corps est ensuite veillé sans discontinuité pendant la récitation de psaumes, jusqu'à
l’inhumation. Miroirs et portraits doivent, pendant cette période, être recouverts dans la
maison du Défunt. Ce rite est amené à évoluer, puisqu'il est aujourd'hui plus rare de décéder
à son domicile.
La mise en terre : la "Levaya"
Avant l’inhumation, sept proches parents du Défunt doivent réciter la bénédiction et
déchirer leur vêtement au niveau du cœur en signe de deuil. L’inhumation se fait en principe
dans la simplicité : le cercueil ne doit pas avoir de fioritures. Une bénédiction est récitée à
l’entrée du cimetière puis un éloge funèbre est prononcé dans une salle, avant de reporter
le corps dans la tombe, les pieds devant. Une fois la fosse comblée de terre, la famille et
les proches arrachent parfois des poignées d’herbe, un symbole de résurrection.
La crémation est interdite par la "Torah", car considérée comme une attaque à l’unité du
corps et de l’âme qui font l’humanité. Les seules exhumations possibles sont celles qui ont
pour but d’emmener les corps vers Israël.
KrysmaPompas organise, pour vous, l’ensemble des démarches
concernant l’inhumation en France ou le rapatriement vers Israël.
Source : E.NA.ME.F. - 2015
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