La fin de vie: regards ethico-juridique: l`expérience Belge

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Comment répondre aux besoins
de patients de confession juive en
fin de vie?
Il existe un grand nombre de pratiques au
sein des communautés juive, néanmoins,
certains points restent fondateurs dans le
respect du patient de religion juive, qu'il
se déclare juif laïque ou juif orthodoxe.
Elle relève de pratiques culturelles
partagées et de la même éthique de la
responsabilité envers le mourant .
Points à connaitre
Le judaisme fait la difference entre le corps
materiel et le corps spirituel
- le but de l'existence est de retrouver son
corps de lumière et quitter sa peau (Hor)
pour la lumiere (Or )
- Pas de culte des morts la prière s'adresse au
nom (A shem)et pas au mort .
- Priere qui respecte la spiritualité des corps
lecture du Kaddish (sanctification) car le
mort a perdu son Tselem (son reflet divin)
La representation de la mort
dans le judaisme
Selon le Zohar, la mort peut commencer
jusqu'à trente jours avant le decès lorsque
le reflet divin quitte le visage du mourant.
- Ce qui permet la préparation à une vie
spirituelle entourée des membres de la
commuauté qui font leurs adieux et
pardonnent ou demandent pardon aux
mourant en lisant les psaumes.
La mort et le visage
Quelqu'un qui meurt a le visage qui perd son
expression qui se transforme en masque ;
Mais la mort ne signifie pas que l'absence .
La mort d'autrui m'affecte dans mon identité
de mortel , je ne peux plus répondre de lui.
Ma relation a la mort d'autrui est source de
toute signification dans le judaisme , elle
introduit un sens qui ne se limite pas au
néant mais interroge le sujet sur l'énigme
du visage.
Ma relation a autrui après sa
mort
-Elle ne me donne aucun savoir
-Elle est une émotion sans representation
-d'ou la lecture des psaumes qui exprime la
deférence face au mort, qui doit me rendre
humble face à toute maitrise ou savoir.
-Ouverture à l'infini de l'experience que me
donne autrui dans sa mort même, sur le
sens du verbe être.
Rites funéraires autour du
défunt
- la toilette mortuaire se fait selon certains
rites et doit donc être effectuée par la
Hevra kadishah, surtout si le décès a lieu
un samedi – le défunt doit être enterré le
plus rapidement possible
Car il est dit que le défunt souffre lorsqu'il
reste entre deux mondes ;
- Pas d'autopsie autorisée qui porterait
atteinte a l'integrité spirituelle du défunt.
-Ne pas regarder le mort pendant la toilette
funeraire.
-si le mort a été assassiné, on doit enterrer le
defunt tel quel en le recouvrant néanmoins
d'un linceul.
Le rabbin prononce alors l'éloge funebre du
defunt.
Devoir de la Hevra
-si le defunt est un cohen la mort étant
considérée comme impure, les rites sont
executés par la Hevra :
-, on recite pendant l'agonie le « Chema
Israel » au moment ou il perd son tselem.
-puis le rabbin ou l'un des fils ferme les yeux
du défunt.
- si le défunt a demande un suicide assisté, il
doit néanmoins recevoir tous les honneurs.
Croyance en la résurrection
« De même que l'herbe repousse après avoir
été desséchée, ainsi les trépassés surgiront
vivants de leur tombe le jour de la
résurrection »
Psaume 72
La résurrection est métaphorique dans le
judaïsme. Elle est le signe d'un espoir et
non d'une promesse.
Deuil
L'inhumation doit avoir lieu le même jour
que le décès
-mais la loi impose 24heures entre le décès et
l'inhumation.
-vous verrez les parents directs déchirer un
vêtement en signe de deuil-la famille lit ensuite le psaume 119 qui
évoque l'accompagnement du mort vers sa
dernière demeure. Puis le Kaddish.
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