Theme Memoire Sociale 2011-2012[1]

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PSYCHOLOGIE SOCIALE
Année universitaire 2011-2012
Mémoire de MASTER 1ère année
Les thèmes fondamentaux des mémoires de M1 sont reliés aux 3 axes de recherche de l’équipe de
recherche sur la parole et la pensée sociale du Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale
(LAPPS) de l’université de Paris VIII co-habilité avec l’université de Paris X (EA4386).
A savoir :
Axe 1 : Responsabilité et justice sociale
Axe 2 : Communication et langage
Axe 3 : Catégorisations, attitudes et comportements
Sujets de mémoire proposés par Mr BROMBERG
THEMES DE RECHERCHE
Thème 1 : Stratégies verbales et non verbales à visée d’influence
Sous thèmes 1: dans des situations d’évaluation. Un grand nombre de recherches suggère de façon assez
convergente que l’issue des entretiens de recrutement dépend en grande partie des aptitudes verbales et non
verbales mobilisées par les candidats (chômeurs ou non), c’est-à-dire de leur capacité à mettre en scène au
moyen du langage des comportements pertinents et adéquats à la définition de l’emploi ou encore en fonction de
leur perception de l’impression que se forme le recruteur à leur égard. Les recherches auront pour objet l’étude
des stratégies de présentation de soi (aussi bien verbales que non verbales) et leur efficacité dans les processus
d’évaluation des compétences ainsi que des traits de personnalité mis en scène dans les entretiens d’embauche.
Les théories de l’internalité, du style langagier (powerful/powerless), du biais linguistique intergroupe ainsi que
celle du modèle des catégories linguistiques seront mobilisées selon les objectifs de la recherche. On pourra
étendre ce paradigme à toute situation d’entretien d’évaluation. Cette recherche nécessite la réalisation et le
montage de séquences filmées sur la base de scénarios élaborés en fonction des hypothèses de la recherche.
Sous-thème 1 bis : Être handicapé : quel impact sur l’évaluation de candidats à l’embauche. On pourra
s’interroger sur l’importance relative des différents indicateurs verbaux et non verbaux, identifiés précédemment,
dans une situation de recrutement d’un demandeur d’emploi handicapé, dont le handicap est visible ou non et qui
peut porter conséquence ou non sur le type de poste envisagé, en rapport ou non par exemple avec la clientèle.
Sous thème 2 : dans des situations visant à obtenir un comportement d’autrui. Plusieurs techniques peuvent
être utilisées : pied dans la porte, porte au nez, amorçage, pique technique. On pourra étudier par exemple la
technique du pied dans la bouche. Le fait de demander à quelqu’un comment il se porte avant de formuler une
requête accroît la soumission à cette requête. D’autre part, on a montré que le fait de toucher quelqu’un pouvait
instaurer une relation d’intimité favorisant aussi l’acceptation de la requête. Une série d’expériences aura pour
but d’étudier, entre autre, l’interaction de deux stratégies en explorant les différents paramètres susceptibles
d’accroitre ou non l’efficacité des requêtes dans des situations d’interactions sociales ayant une visée d’influence
(nature de la requête, statuts des interlocuteurs, structure du dialogue, politesse, croisés avec d’autres indicateurs
non langagiers, type de salutation, direction du regard, types de toucher…).
Thème 2 : Langage et interaction sociale.
Sous thème 1 : Mensonge. Le mensonge a ceci de particulier que l’intention de mentir ne peut en aucun cas être
communiquée. Ainsi, un mensonge réussi est un mensonge qui tout en ne satisfaisant pas la condition de
sincérité donne l’illusion de satisfaire la maxime conversationnelle de qualité que l’on pourrait formuler ainsi :
« n’affirmez pas ce que vous croyez être faux ». Ceci a comme conséquence que le menteur doit produire un
ensemble d’indicateurs verbaux et non verbaux conforme à l’idée a) qu’il se fait de la façon dont un état de
croyance est conventionnellement associé à une assertion véridique b) de la façon dont les interlocuteurs infèrent
que les actes de paroles satisfont à la condition de sincérité. Dans ce contexte, les recherches porteront aussi bien
sur la production que la réception (détection du mensonge) du mensonge en cherchant à identifier l’ensemble des
indicateurs verbaux/non verbaux responsables de la réussite et de l’échec de cette stratégie langagière
particulière dont les enjeux sont multiples.
Sous Thème 2 : Communication et états mentaux. Nous passons une grande partie de notre vie sociale à
communiquer aussi bien par la parole, par le geste ou encore par l’écrit. Toute cette activité a pour but unique de
faire connaître, dans une certaine mesure, à autrui ce que nous pensons, croyons, ressentons vis-à-vis des objets
du monde ainsi que la façon dont nous avons l’intention d’agir sur - ou vis-à-vis de - ces objets. Pour
communiquer l'acteur social construit une phrase de telle sorte qu'elle signifie ce qu'il veut dire, et l'interlocuteur
comprend ce que le locuteur veut dire parce qu'il sait, au même titre que lui, que la phrase énoncée le signifie en
vertu d'un code linguistique commun. Or, c'est un fait établi que souvent nous communiquons, par un énoncé,
autre chose que ce qu'il signifie littéralement. Mais alors, si le locuteur choisit une phrase qui ne signifie pas
stricto sensu ce qu'il veut dire, comment fait-il pour être néanmoins compris de son interlocuteur? Dès que nous
communiquons avec autrui, nous tenons pour acquis que toutes les conditions requises pour pouvoir
communiquer sont présentes. Parmi les conditions requises, il y a celles qui caractérisent la capacité mutuelle des
interlocuteurs d'adopter le point de vue de l'autre, de se mettre à sa place, et surtout d'anticiper la façon dont
l'interlocuteur pense, parle et agit. En même temps que nous interprétons ce que la personne veut dire à travers
ce qu'elle dit, nous construisons une « théorie » de ce qu'elle croit, de ce qu'elle désire et de ce qu’elle ressent.
C’est pourquoi nous consacrons beaucoup d’énergie à prendre en considération les états mentaux et les raisons
des comportements d'autrui. Compte tenu de ce qui précède, il est possible de mettre en place un protocole
d’expériences relativement simple afin d’étudier en situation d’interaction communicative la façon dont les
personnes calculent les intentions communicatives des interlocuteurs. Il s’agit d’étudier expérimentalement les
mécanismes mis en œuvre par les sujets dans différents types de situations de communication afin de rendre
compte des mécanismes de compréhension et de construction du sens. On pourra se servir de situations
d’interaction sociale déjà élaborées mettant en scène sous forme de bandes dessinées présentant 3 tours de parole
entre deux personnes (ou en construire d’autres, sous formes de bandes dessinées ou vidéos). Chaque séquence
de dessins est précédée d’une courte description du contexte social (vignettes) dans lequel a lieu le dialogue.
Thème 3 : Stéréotype et préjugés
Sous Thème 1 : La menace du stéréotype. La menace du stéréotype entraîne une baisse des performances des
individus des groupes stéréotypés dans les situations où le stéréotype est activé ou encore modifie sa perception
d’événements dont il est témoin. Il s’agira d’étudier différents types de menace des stéréotypes et leurs modes de
réduction. L’objectif est de mesurer l’effet de cette menace sur le comportement des individus ou encore de leur
perception de leur environnement et des différents moyens d’y faire face. Par exemple (mais pas exclusivement),
on pourra étudier le rôle des stéréotypes dans l’escalade de la violence chez les jeunes de banlieue ainsi que des
stratégies de remédiation susceptibles d’atténuer son expression. Toute situation susceptible d’activer la menace
du stéréotype est éligible.
Sous thème 2 : Stéréotype du genre dans le milieu professionnel. Quand et pourquoi une femme qui réussit
professionnellement est jugée de façon négative par les hommes. De nombre travaux ont mis en évidence que la
réussite des femmes dans des tâches qui de façon normative sont caractérisées comme masculines avait pour
conséquence de biaiser négativement l’évaluation de leur compétence et de leurs aptitudes à mener à bien des
tâches nécessitant une grande responsabilité. C’est une des raisons, parmi d’autres, pour lesquelles on trouve si
peu de femmes à des postes hiérarchiques importants dans les entreprises. On a montré que les femmes qui se
comportent de manière typiquement réservée aux hommes sont perçues socialement moins attrayantes que les
hommes ayant le même comportement ou les femmes qui se comportent davantage en conformité avec des
prescriptions normatives. Ces résultats suggèrent que la réussite pour une femme peut, dans certaines
conditions, être très coûteuse en termes d'approbation sociale. Le travail de recherche aura pour objectif de
d’étidier les conditions et les raisons pour lesquelles la réussite d’une femme dans une tâche professionnelle,
considérée comme un indicateur de compétences, peut entrainer tout à la fois un rejet social, matérialisé par des
attributions négatives aussi bien sur la dimension de désirabilité que d’utilité sociales, et la négation de
compétences démontrées.
Thème 4. Psychologie sociale de la santé
Appel à la peur. Faire appel à la peur pour convaincre autrui de faire ou ne pas faire quelque chose est un
procédé vieux comme le monde. On se souvient de la mise en garde faite à Adam et Eve de ne pas goûter les
fruits de l’arbre de la connaissance sous peine d’encourir la mort. L’appel à la peur, en laissant voir les terribles
conséquences du refus de suivre les recommandations, a pour objectif de persuader l’interlocuteur de changer
son attitude et/ou son comportement (cf. par exemple les campagnes sur les risques de la consommation du
tabac). Cependant l’utilisation de cette technique, qui combine menace et efficacité, n’est pas aussi simple qu’il
n’y parait. Ève fut le premier exemple de l’échec de l’appel à la peur puisqu’elle succomba malgré tout à la
tentation en dépit de la menace de mort. Les recherches auront pour objectif d’approfondir les mécanismes des
changements de comportements et d’expliquer comment construire des messages qui font appel à la peur de
façon efficace en utilisant une bonne combinaison de menace et d’efficacité. L’appel à la peur comme stratégie
discursive persuasive peut donner lieu à de nombreuses applications dans le domaine de la santé notamment dans
le domaine de la prévention (cancer de la peau, l’usage du tabac ou de l’alcool, dépistage du cancer du sein, du
diabète, ou encore le non suivi de la prescription médicale). Il est prévu la réalisation de micro films (écritures
des scénarios, mise en scène, tournage, montage) visant à opérationnaliser les différents modèles testés.
(Responsable Pr. Marcel BROMBERG, co-encadrement Sophie FRIGOUT, bureau A 262). [email protected]
Sujets de mémoire proposés par Me SALÈS-WUILLEMIN
Sujet N°1 : Psychologie sociale de la santé étude sur les Patients neuromusculaires : Duchesne de Boulogne
Titre provisoire : La communication chez les patients neuromusculaires atteints de la maladie Duchesne
de Boulogne
Cadre théorique : catégorisation sociale, représentation sociale, communication et langage
Objectif du mémoire : analyse des processus de communication
Méthode : questionnaire + observations
Particularité : Ce mémoire est lié à un stage qui sera réalisé à l’hôpital de Garches encadré par une psychologue.
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin
Sujet N°2 : Objet d’étude : genre et violence
Titre provisoire : Les manifestations de la violence dans les interactions quotidiennes au travail : l’effet du
genre
Cadre théorique : catégorisation sociale, jugement social
Objectif du mémoire : mise en évidence des processus psychologiques en jeu dans le jugement social face à un
acte de violence
Méthode : expérimentation (questionnaire expérimental)
Particularités : Les données sont déjà recueillies, l’étudiant devra compléter le recueil et réaliser un traitement de
ces données
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin Me Masse
Sujet N°3
Objet d’étude : Psychologie sociale de la santé étude sur le cancer
Titre provisoire : représentation des patients en fonction des causes de la maladie : le cas du cancer
Cadre théorique : catégorisation sociale, représentation sociale
Objectif du mémoire : analyse des processus de discrimination
Méthode : expérimentation (questionnaire expérimental)
Particularité : Les données sont déjà recueillies, l’étudiant devra compléter le recueil et réaliser un traitement de
ces données
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin
Sujet N°4
Objet d’étude : Psychologie sociale de la santé étude sur les maladies épidémiques
Titre provisoire : Virus H5N1 H1N1 ESB ? Quels liens ? Quels effets ?
Cadre théorique : représentation sociale processus d’ancrage – Matrice de représentation
Objectif du mémoire : mise en évidence du processus d’ancrage dans les représentations sociales et liens entre
objets de représentation
Méthode : expérimentation (questionnaire expérimental)
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin
Sujet N°5
Objet d’étude : étude de la discrimination
Titre provisoire : Langage et processus de discrimination : indicateurs explicites/implicites
Cadre théorique : catégorisation sociale, comportement de discrimination
Objectif du mémoire : mise en évidence d’indicateurs explicites implicites dans le langage
Méthode : expérimentation (questionnaire expérimental)
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin Me Masse
Sujet N°6
Objet d’étude : étude de la discrimination
Titre provisoire : perception des malades atteints du Sida selon le mode de contraction de la maladie
Cadre théorique : catégorisation sociale, représentation sociale
Objectif du mémoire : analyse des processus de discrimination
Méthode : expérimentation (rédaction d’une carte de vœux)
Particularité : Les données sont déjà recueillies, l’étudiant devra réaliser un traitement de ces données
Directeur de mémoire : Me Salès-Wuillemin
Sujets de mémoire proposés par Me URDAPILLETA
Note : les étudiants intéressés par un de ces thèmes, peuvent prendre rendez-vous par courriel. Les projets
seront précisés et construit lors des rendez vous. Il ne s’agit pas pour l’étudiant d’avoir un projet « déjà
construit », mais un « centre d’intérêt », un terrain d’étude, etc. et une forte volonté de travailler !
Thème 1 : Analyse de la représentation sociale du corps
Les recherches proposées porterons sur l’influence des stéréotypes véhiculés par les médias, le groupe
social ou encore la famille sur la perception, la satisfaction et la représentation de son corps ou de celui de ses
proches (mère, amis, etc.). L’image du corps est un concept complexe qui inclut des facteurs perceptifs,
attitudinaux, cognitifs, affectifs, comportementaux (Thompson, Hienberg, Altabe, & Tantleff-Dunn, 1999). Il
s’agira d’étudier la façon dont les normes implicites d’un groupe vont influencer la perception du corps. En effet
de nombreuses études portant sur les perturbations de l’image du corps ont mis en évidence le fait que l’image
du corps est déterminée par des normes culturelles ou groupales valorisant la minceur (Thompson, Heinberg,
Altabe, & Tantleff–Dunn, 1999). La minceur est associée au succès, (Wade & DiMaria, 2003; Wade, Loyden,
Renninger, & Tobey, 2003) ; le surpoids à la bêtise, la paresse et l’avidité (Hebl & Mannix, 2003; Harris, Harris,
& Bochner, 1982 ; Larkin & Pines, 1979).
Il s’agira d’étudier l’influence du « regard de l’autre » sur la perception de son corps notamment par des
échelles mesurant l’internalisation des idéaux corporels mais aussi en utilisant un logiciel de morphing qui
permet de travailler à partir de la photographie du sujet.
On pourra par exemple comparer l’image du corps de danseuses et des jeunes filles anorexiques dont le
rapport au corps est radicalement différent mais pour lesquels la minceur et la maîtrise du corps est valorisée,
d’enfants de cultures non française qui semblent valoriser au contraire la corpulence comme signe
d’appartenance culturelle, des adolescents soumis à la présentation incidente de photos de stars qui peuvent
représenter des normes ou modèles, de sportifs, etc.
Thème 2 : Analyse de la représentation sociale de la maladie
Ce thème de recherche que nous proposons porte sur l’analyse des processus qui guident l’élaboration et
l’évolution des préjugés et des stéréotypes. Ces processus peuvent amener à des phénomènes de stigmatisation
ou de discrimination, la stigmatisation pouvant se définir comme un processus d’attribution à des individus de
caractéristiques qui les rendent «culturellement inacceptables » ou jugés «inférieurs» (Goffman, 1963).
Traditionnellement en psychologie sociale depuis les travaux de Katz et Braly, (1933), l’étude de la
discrimination s’est centrée sur les groupes d’origines ethnoculturelles différentes (cf. Hewstone, Rubin, &
Willis, 2002). Dans le domaine de la psychologie sociale de la santé, ce thème est l’objet d’un regain d’intérêt
actuellement.
Il s’agira donc d’étudier non seulement la façon dont le sujet perçoit son positionnement (comment il
perçoit le fait d’être obèse, par exemple) mais aussi la façon dont il est perçu (par ses proches, ses amis, etc.), les
représentations que sa pathologie entraine. On pourra par exemple, à partir de photographie de la même personne
dont la corpulence a été manipulée (le sujet a soit une corpulence normo-pondérée, soit la corpulence d’une
personne obèse) étudier les traits de personnalité qui lui sont attribués. On pourra aussi comparer les attributions
causales (cf. Heider, 1958) de la maladie mentale (par exemple la schizophrénie) dans des populations diverses
(à quoi attribue t’on la maladie ? « Au destin », « aux dieux », à des causes neurologiques).
Un lien avec la psychologie clinique pourra être établi par l’étude de l’impact des représentations
sociales négatives de la maladie mentale ou de la stigmatisation d’une différence (le fait d’être obèse, par
exemple) sur la qualité de vie des malades, l’estime de soi, l’adaptation sociale, l’observance du traitement, etc.
Ces recherches seront développées auprès de sujets obèses et de leurs proches ou des personnes qui les côtoient,
de jeunes filles anorexiques, mais aussi de sujets tout venant, etc.
Thème 3 : Analyse de la représentation individuelle et sociale de l’alimentation ou de l’alcool
Ces recherches viseront d’une part, à appréhender la façon dont les représentations collectives peuvent
induire des attitudes individuelles concernant par exemple le fait de manger. Elles viseront donc à étudier le lien
entre représentations sociales et pratiques (Cf. Jodelet, 1989 ; Guimelli, 2001). En effet, manger avec plaisir, ce
n’est pas seulement se nourrir, mais réaliser un acte qui a également une portée idéelle, cognitive et sociale.
Ainsi les aliments sont chargés d’une valeur symbolique, liée à la croyance selon laquelle « incorporer un
aliment, c’est incorporer tout ou partie de ses propriétés » (Fischler, 1990), croyance véhiculée par le groupe
d’appartenance du sujet. On peut donc penser que la nourriture est un puissant marqueur d’identité, de
différentiation ou d’intégration. Par exemple, à l’Ile de la réunion tous le monde consomme du carry, plat
composé de riz, de grain, de viande et de rougail ; mais certains le mange avec piment d’autres non. Le piment
permet alors de distinguer celui qui est réunionnais de celui qui ne l’est pas. En métropole, certains aliments ne
sont pas consommés pour des raisons religieuses ou des croyances (végétarisme, etc.)
Il s’agira donc d’étudier non seulement la façon dont le sujet perçoit son alimentation (comment il
perçoit les aliments « dit sains », ou « bons pour la santé », par exemple) mais aussi le lien entre ses
représentations alimentaires et sa consommation alimentaire (le fait de penser que certains aliments sont mauvais
pour la santé mais de les consommer en trouvant des moyens de réduire la dissonance cognitive).
Ces recherches seront développées auprès de personnes de cultures différentes, d’enfants obèses ou
normo-pondérés et de leurs mères, d’enfants de tout âge scolarisés, de femmes enceintes, auprès de patients
atteints de troubles des conduites alimentaires, etc. Un thème de recherche relatif à l’alcool et au vin sera aussi
proposé.
Permanences pour l’inscription en MASTER 1ère année
Marcel BROMBERG :
Bureau : A 272
Tel : 01 49 40 64 81
e.mail : [email protected]
Edith SALES-WUILLEMIN
Bureau A267
Tel : 01 49 40 65 07
E.mail : [email protected]
JUIN
Permanence le Lundi 20 juin bureau A267 de 13h à 15h
Et sur rendez-vous pris par email.
SEPTEMBRE
Permanence le lundi 12 Septembre bureau A267 de 10h à 15h
et sur rendez-vous pris par email.
Isabel URDAPILLETA
Bureau :
Tel :
E. mail : [email protected] (envoyer un courriel pour prendre rendez-vous en septembre)
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