-une altération de la pensée avec baisse de l’efficience intellectuelle,
propos incohérents, fuite idéique, défaut de pensée logique
-une perte du contrôle de soi
-les perturbations émotionnelles et affectives sont fréquentes
-une anosognosie
La présence d’éléments oniriques (« rêve éveillé » pathologique) définit l’état
confuso-onirique, orientant verse des causes toxiques, médicamenteuses ou le
delirium tremens. Le tableau peut s’enrichir d’hallucinations souvent angoissantes,
de délires, d’un état d’agitation parfois violente, ou au contraire d’un état stuporeux.
Compte tenu des causes très variées à l’origine d’un état confusionnel,
l’analyse sémiologique doit aussi s’attacher à rechercher les autres signes de
souffrance du système nerveux central, principalement syndrome pyramidal,
syndrome extrapyramidal, syndrome méningé, paralysie des paires crâniennes,
convulsions, hyporéflexie, anomalies de la motricité pupillaire, signes
neurovégétatifs, déficits moteurs focalisés…Les déficits sensitifs ou sensoriels sont
d’interprétation très difficile chez ces patients dont la collaboration à l’examen
clinique est le plus souvent inexistante.
L’étape clinique doit nécessairement comprendre un examen clinique général.
On citera comme fondamentales : le relevé des constantes vitales (température
corporelle, rythme respiratoire, tension artérielle, pouls), la recherche d’un foyer
infectieux pulmonaire ou abdomino-pelviens, d’un globe urinaire ou d’un fécalome
chez le sujet âgé, l’état d’hydratation (sécheresse des muqueuses ? pli cutané ?
tonicité des globes oculaires…).
L’interrogatoire de l’entourage doit s’obstiner à relever toutes les prises
médicamenteuses ou toxiques
Diagnostics différentiels :
Il faut savoir distinguer distinguer un syndrome confusionnel de :
-une bouffée délirante aiguë, dans laquelle les éléments délirants sont au
premier plan