les patients atteints de phénylcétonurie (à cause de la teneur en aspartame du médicament qui est 
métabolisé en phénylalanine);
les patients avec ulcère peptique actif.
L'utilisation simultanée d'un antitussif à action centrale n'est médicalement pas judicieuse (voir 
«Mises en garde et précautions»).
 Mises en garde et précautions 
L'administration orale (avaler entièrement ou mastiquer) peut provoquer des vomissements; c'est 
pourquoi la prudence est recommandée lors du traitement de patients présentant un risque 
d'hémorragies gastro-intestinales (varices oesophagiennes, ulcère peptique latent).
Prudence également, à cause du risque de bronchospasme, chez les patients souffrant d'asthme 
et présentant un système bronchique hyperréactif. Si des réactions d'hypersensibilité apparaissent 
ou si un bronchospasme persiste, interrompre immédiatement le traitement et prendre 
éventuellement les mesures adéquates.
L'administration simultanée d'un antitussif à action centrale tel que p.ex. la codéine ou le 
dextrométhorphane est irrationnelle, car l'inhibition du réflexe de la toux (et du mécanisme 
d'autonettoyage des voies respiratoires) peut provoquer une accumulation dangereuse des 
sécrétions fluidifiées et augmenter le risque d'un bronchospasme et d'une infection des voies 
respiratoires.
 Interactions 
À cause de son radical -SH, l'acétylcystéine peut interférer chimiquement avec certains 
antibiotiques (pénicillines, tétracyclines, céphalosphorines, aminoglycosides, macrolides et 
amphotéricine B). 
Dans les cas de co-prescription de Solmucaïne avec les formes orales des antibiotiques cités, il 
est conseillé de prendre séparément les deux médicaments avec au moins deux heures 
d'intervalle entre l'un et l'autre. En ce qui concerne l'amoxicilline, il existe des indices montrant que 
son taux tissulaire peut être augmenté par l'administration simultanée d'acétylcystéine.
En cas d'administration simultanée de trinitrate de glycéryne, les effets vasodilatateurs et 
inhibiteurs de l'agrégation des thrombocytes peuvent être renforcés.
L'administration simultanée d'un antitussif à action centrale est à éviter (voir «Mises en garde et 
précautions»).
 Grossesse/Allaitement 
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque foetal, mais l'on ne dispose 
pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte. La lidocaïne passe dans le placenta et le lait 
maternel. Dans ces conditions, le médicament ne devrait être administré qu'en cas d'indication 
impérative. 
On ne sait pas si l'acétylcystéine passe dans le lait maternel. En raison des risques non éclaircis 
d'effets indésirables pour le nourrisson, les mères qui allaitent et pour lesquelles Solmucaïne est 
Copyright